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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 18:46
Photo non datée de Maurice Audin, assistant de mathématiques à la faculté d'Alger, arrêté en juin 1957 par les soldats français.

Josette Audin, la veuve de Maurice Audin, disparu à Alger après avoir été arrêté par des militaires français en 1957, a annoncé lundi 17 décembre que le président François Hollande s'était engagé à lui faire remettre tous les documents relatifs à la disparition de son mari. Les circonstances exactes de la mort de cet assistant de mathématiques à l'université d'Alger, membre du Parti communiste algérien (PCA) et militant de la cause anticolonialiste n'ont jamais été communiquées officiellement.


Josette Audin a précisé avoir reçu un courrier du chef de l'Etat dans lequel il assure avoir "demandé à Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, de vous recevoir afin de vous remettre en mains propres l'ensemble des archives et documents en sa possession relatifs à la disparition de votre mari". François Hollande assure également que la France "doit faire face à ses responsabilités et au devoir de vérité qui lui incombe envers vous et votre famille d'abord, mais également envers l'ensemble des citoyens".

 

L'historienne Raphaëlle Branche, maître de conférences à l'université Paris-I et auteure de La Torture et l' Armée pendant la guerre d'Algérie 1954-1962(Gallimard, 2001) et La Guerre d'Algérie : une histoire apaisée ? (Le Seuil, coll. L'Histoire en débats, 2005) relativise la portée de cette annonce.

 

L'ouverture des archives militaires peut-elle permettre de faire la lumière sur les circonstances de la mort de Maurice Audin ?

Raphaëlle Branche : On peut d'abord se féliciter de cette décision car cela fait des années que Josette Audin réclame ces documents. Mais elle est d'abord symbolique car je doute qu'on y trouve un secret d'Etat, ou même des éléments nouveaux.

L'historien Pierre Vidal-Naquet avait déjà pu consulter les archives du ministère de la justice dans les années 1980 et n'y avait rien trouvé éclairant les circonstances de l'assassinat de Maurice Audin. Il s'agit cette fois d'ouvrir les archives du ministère de la défense. Or, depuis la loi sur les archives de 2008, qui a fait passer à cinquante ans le délai pour consulter les documents classés secret défense, une grande partie était déjà consultable dès cette année.

Par ailleurs, au vu de la notoriété du meurtre de Maurice Audin, je ne crois pas que ces archives de la défense aient attendu gentiment qu'on les regarde. Il y a certainement eu une sorte de ménage. Je ne suis donc pas très optimiste.

 

Josette Audin avait annoncé, en mai 2001, avoir porté plainte contre X dans l'affaire de cette disparition. Mais du fait des lois d'amnistie, une action en justice était impossible ...

Les lois d'amnistie votées après la guerre d'Algérie portaient sur des actes qui n'avaient pas été jugés. Pour contourner ces lois, les questions liées à la guerre d'Algérie ont toujours été traitées en correctionnelle devant la 17e chambre du TGI de Paris, en charge des affaires dites "de presse" (apologie, diffamation). C'est ainsi que la bonne foi de l'historien Jean-Luc Einaudi avait été reconnue lorsqu'il avait parlé de "massacre" à propos de la répression du 17 octobre 1961. Le détour par la procédure en diffamation est décevant, mais c'est, pour ceux qui l'utilisent, une façon indirecte de faire que justice soit rendue. Mais à ma connaissance, il n'y a jamais eu de procès en diffamation concernant la disparition de Maurice Audin.

 

Ni archives ni action judiciaire. Cela veut-il dire que les circonstances de la mort de Maurice Audin ne seront jamais reconnues officiellement ?

Le seul endroit où se trouve la réponse, c'est dans la tête des protagonistes. Il faut donc se dépêcher de recueillir les paroles du général Aussaresse et de Gérard Garcet [à l'époque sous-lieutenant]. Les archives montrent bien qu'ils sont nommés auprès du colonel Godard, qui commande le secteur Alger-Sagel le 7 juin, et qu'ils sont tous les deux remis à disposition de leur corps le 1ier juillet. Pendant cette période, ils ont vraisemblablement participé à la disparition de Maurice Audin. Ils ont certes toujours refusé de reconnaître leur culpabilité, mais le président de la République, chef des armées, pourrait demander à ces militaires en retraite de dire ce qu'ils savent.

 

Dans une lettre envoyée à François Hollande le 6 août, Josette Audin disait espérer que, "comme le président de la République Jacques Chirac l'a fait pour condamner la rafle du Vel d'Hiv, (...) vous ferez aussi, au nom de la France, non pas des excuses pour des actes qui ne sont pas excusables, mais au moins une condamnation ferme de la torture et des exécutions sommaires commises par la France pendant la guerre d'Algérie". A votre avis, que peut-on attendre de la visite de François Hollande à Alger les 19 et 20 décembre ?

Côté algérien, la barre avait été placée haut après la loi française contestée du 23 février 2005 reconnaissant notamment le rôle positif de la colonisation. Cette barre, c'est la repentance. Il ne me semble pas qu'un président de la République française puisse accomplir ce geste, mais je peux me tromper.

En revanche, des excuses sur la torture, érigée en système pour gagner la guerre et non simple bavure, sont imaginables. Et il est possible que les Algériens s'en contentent au vu de la bienveillance avec laquelle ils ont accueilli le communiqué – pourtant à bien des égards timoré – de l'Elysée sur la reconnaissance de la "répression sanglante" du 17 octobre 1961. Ils auraient pu jouer la carte de la protestation, ils ne l'ont pas fait.


François Béguin (propos recueillis par ) . Le Monde.fr | 17.12.2012

Source TERRA : http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/12/17/affaire-maurice-audin-l-ouverture-des-archives-est-avant-tout-symbolique_1807524_3224.html

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 23:03

 

C’est sous le signe de la solidarité avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim que s’est déroulée la manifestation hebdomadaire de Bi’lin ce vendredi. Cinq d’entre eux et notamment Ayman Al Sharawna et Samer Al Essawi sont dans un état critique, alors que le monde se tait

Des dizaines de Palestiniens, Israéliens et internationaux ont affronté ce vendredi encore les gaz toxiques, les bombes assourdissantes les balles et les jets d’eau à base de déchets chimiques, de l’armée israélienne à Bi’lin.

 


Ce village qui lutte pour récupérer ses terres confisquées par le Mur de l’annexion, s’est mobilisé pour la libération de ces Palestiniens qui n’ont rien à faire dans les prisons israéliennes et qui refusent de se laisser humilier et réprimer par l’occupant.

Samer et Ayman sont gravement malades. Au point d’avoir été hospitalisés mardi à l’hopital Asaf Hroviah.



"Samer souffre de dystrophie musculaire et de dysfonctionnement du système nerveux depuis une semaine. Il a de nombreux évanouissements, un pouls très faible , des difficultés à respirer en plus de vomissements de sang", a fait savoir sa soeur Shereen Al Essawi.

Samer, 33 ans, d’Essawa à Jerusalem est en grève depuis 136 jours.

Ayman al Sharawna, 36 ans, habitant de Hebron, fait la grève de la faim depuis 165 jours .

Trois autres prisonniers palestiniens ont rejoint le mouvement. Parmi eux, Ja’far Izeldin, 41 ans, et Tariq Qadan, 40 ans, tous deux d’Araba à Jénine. Le troisième prisonnier est Yousef Shaban Shafi’ Yasin, 29 ans, du village de Anin, à Jénine.

Le soutien à ces prisonniers est urgent car leur lutte est emblématique des méthodes de l’occupant israélien. Et Israël craint plus que tout les manifestations de solidarité avec les prisonniers palestiniens, comme on l’a vu avec l’attaque cette semaine d’associations de défense des prisonniers palestiniens comme Addameer.

Ne restons pas passifs. Faisons passer l’information. Exigeons que ni nos dirigeants ni les firmes ne collaborent avec un Etat qui prend en otages des milliers de femmes, d’homme et d’enfants pour désespérer toute une population et s’emparer de ses terres.

Et parmi vos achats de Noël, pas un sou pour l’occupant israélien. Regardez bien les étiquettes. N’achetez pas de produits qui engraissent les criminels de guerre !


CAPJPO-EuroPalestine

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 20:48

Raids de l’armée israélienne dans des bureaux d’ONGs de Cisjordanie

 

Des soldats envahissent des bureaux de trois organisations de la société civile à Ramallah, confisquant et endommageant du matériel

 

image001-copie-2.jpg 

Les employés d’Addameer ont constaté que les disques durs de l’ordinateur avaient été confisqués après un raid avant l’aube par des soldats israéliens (AFP)

 

 

Des soldats israéliens ont envahi les bureaux de trois organisations de la société civile dans le cœur de Ramallah en Cisjordanie occupée.

Entrant avant l’aube des soldats ont forcé les portes de l’Union des femmes, du Réseau des ONGs palestiniennes et d’Addameer, qui défend les Palestiniens en prison.

Les raids étaient les premiers du genre dans une ville palestinienne depuis que le gouvernement de Cisjordanie a emporté une initiative à l’Assemblée générale des Nations Unies le 29 novembre qui reconnaît de facto un état palestinien.

 

« Ceci intervient dans le contexte de la décision de l’ONU, » a raconté aux journalistes, mardi matin, Allam Jarrar du Réseau des ONGs palestiniennes, des tracts « Boycottez Israël » étaient répandus sur le sol du bureau envahi.

 « C’est un message des Israéliens aux Palestiniens disant que quand ils prennent de décisions ou forment des organisations patriotiques pour chercher leur liberté, l’occupation fera usage de l’agression pour essayer de nous stopper, » a-t-il dit.

 

Equipement détruit

 

Sur son site Internet, Addameer a dit que le raid, dans lequel des ordinateurs ont été confisqués et des fournitures et équipements de bureau détruits, est le premier raid dans les bureaux de l’organisation depuis l’invasion de Ramallah en 2002.

« Pour le moment, nous ne savons pas exactement ce qui a été confisqué, mais dans les jours qui viennent nous connaîtrons mieux le niveau de destruction et les dommages, » dit la déclaration.

L’armée israélienne n’a pas commenté immédiatement.

 

La Cisjordanie a vu augmenter les bagarres entre soldats israéliens et manifestants palestiniens, avec deux Palestiniens morts depuis le lancement le 14 novembre de l’offensive israélienne de huit jours dans la Bande de Gaza.

 

Des arrestations nocturnes de Palestiniens suspectés d’activité « illégale » ont éveillé de petites villes dans toute la Cisjordanie la semaine dernière, provoquant des échanges de coups de feu par les soldats et de pierres lancées contre eux par des locaux de plus en plus réfractaires.

 

           Source: Reuters

 

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 21:28

C'est comme si chacun avait changé d'identité, de blessure et de colère, dans un processus de cicatrisation : ils sont quinze Palestiniens, autant d'Israéliens, hommes et femmes endeuillés par la sanglante histoire commune de leurs deux peuples, à avoir accepté une confrontation, dans un improbable huis clos. Pire : on va leur demander de se mettre dans la peau de l'Autre, leur ennemi, de raconter avec ses mots à lui sa souffrance, son désir de vengeance, pour faire un pas vers la compréhension, stade précurseur de l'empathie.

Ils vont adopter ce jeu de rôle avec hésitation, puis conviction, parfois avec de la violence verbale, plus souvent avec leur chagrin au bord des lèvres. "Je vis ici, cette terre m'appartient ; vous n'aurez jamais le droit au retour [des réfugiés palestiniens] ; vos terroristes tuent aveuglément femmes et enfants", dira le faux Israélien. "Je hais les soldats, ils ont tué mon frère, vous êtes l'occupant et vos méthodes sont celles de la terreur", rétorquera le pseudo-Palestinien.


Il ne s'agit pas d'une thérapie de groupe (même si cela y ressemble), pas davantage d'un docu-fiction. Two-Sided Story ("Une histoire à double face"), le film du metteur en scène israélien Tor Ben-Mayor, ne fait que relater la chorégraphie dramatique en forme de défi qui s'est déroulée en juin 2012, dans un hôtel qui portait un nom propice : l'Everest, qui surplombe la ville de Bethléem... Dès le début, Daniella, une volontaire de l'association Le Cercle des parents-Forum des familles, qui réunit "des familles endeuillées qui soutiennent la paix, la réconciliation et la tolérance", avait prévenu : "Il y aura des moments difficiles."


Il y en eut, beaucoup. Par exemple quand Tamar Atrash, étudiant d'Hébron, a demandé à Ohad Tal, juif religieux de la colonie d'El Azar, de soulever sa chemise pour montrer à tous le pistolet dissimulé dans sa ceinture. "Voilà, vous pouvez comprendre maintenant ce que signifie l'occupation [israélienne] !", s'est-il écrié. Réponse de l'intéressé : "Tu sais pourquoi j'ai cette arme ? Parce que tous les jours, des Arabes lancent des pierres et des cocktails Molotov !"



Anna Abou Awwad a raconté son séjour en prison. Elle y a rencontré Yousef et s'est promise à lui. "Nous voulions échanger nos anneaux, comme des êtres humains, mais les soldats n'ont pas voulu."Libérée, elle s'est mariée. Son bonheur a duré sept ans, avant que Yousef soit tué par des soldats de Tsahal. Anna pense que c'est "un grand succès qu'un Juif d'extrême droite vienne à ce genre de rencontres : au moins, il écoute ma souffrance".

 


PAIXTrente histoires, autant de vies brisées, et puis, peu à peu, à force d'écoute mutuelle, de découvertes aussi s'agissant d'un quotidien insoupçonné, une étrange alchimie a pris corps, comme si la haine refluait lentement. Peut-être grâce à cette insolite recette d'humanité, la "marche des aveugles" : un Palestinien conduit, pour une promenade, une Israélienne aux yeux bandés, et vice versa. S'appuyer sur l'adversaire, lui confier son sort, comme une allégorie optimiste du destin commun d'Israël et de la Palestine...


L'oubli, le pardon, non, juste un début de connaissance des racines de la violence de l'autre. Treize autres séminaires de ce type se sont déroulés depuis octobre 2010, réunissant 314 Israéliens et Palestiniens, sous la houlette de quelques-uns des 50 volontaires, Israéliens et Palestiniens, du Cercle des parents. "Je ne dis pas que tous les participants deviennent des Gandhi,résume Robi Damelin, la porte-parole de l'association, mais des graines de tolérance, de non-violence et d'humanité sont plantées."


Aujourd'hui, plus de 600 familles israéliennes et palestiniennes restent en lien, poursuivant des activités communes. Dans quel but ? "Créer le cadre d'un processus de réconciliation qui sera incorporé dans tout futur accord politique pour la paix", explique Robi Damelin. C'est un projet à long terme, bien sûr, mais dont les effets bénéfiques irradient, du moins faut-il le croire, les deux communautés. "Il faut beaucoup de courage aux Palestiniens pour effectuer cette démarche, souligne Tor Ben-Mayor, parce qu'ils sont vite accusés de "normalisation", de vouloir pactiser avec l'ennemi."


Robi Damelin vient d'Afrique du Sud, où elle a milité contre l'apartheid, avant de s'installer en Israël, en 1967. "La haine là-bas n'était pas moindre qu'ici", dit-elle. Son fils David a été tué en mars 2002, pendant la seconde Intifada, tout comme le père de Mazen Faraj, ce Palestinien né dans le camp de réfugiés de Dereishah, à Bethléem. "J'ai réalisé que la douleur des mères palestiniennes était la mienne, et que cette douleur commune pouvait faire une différence", dit Robi.


Tous deux sont les chevilles ouvrières du programme "Rencontres de dialogue", qui permet chaque année à 25 000 adolescents d'écouter, dans leur école, des volontaires du Cercle des parents. "Ils sont souvent abasourdis lorsque je leur raconte l'humiliation aux check-points, dit Mazen Faraj, mais ils écoutent... peut-être parce que c'est la première fois qu'ils prennent conscience de l'humanité d'un Palestinien."Robi Damelin parcourt le monde pour parler de sa mission. Elle tire des conflits d'Afrique du Sud, d'Irlande du Nord et de Palestine la conviction que "les gens peuvent changer".

Il faut "abandonner son juste droit à la revanche, dit-elle, s'embarquer dans un pèlerinage de la compréhension de l'autre. Au bout, il y a la confiance, peut-être la sympathie. C'est tout."Ici, sur cette malheureuse terre trop promise, c'est beaucoup.


lzecchini@lemonde.fr

Laurent Zecchini (Lettre du Proche-Orient)

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 20:54

 

La Palestine subit, endure, souffre
Elle souffre depuis longtemps, si longtemps.
Elle souffre d’un occupant qui ne croit qu’en la guerre,
D’un occupant qui ne croit qu’en la violence
Mais elle souffre surtout de l’injustice.


Face à cet occupant qui déteste la vie et nous prive de vie
Qui déteste la lumière et nous plonge dans l’obscurité,
Qui s’acharne contre notre terre, contre notre mer,
Nous vivons en grande difficulté.

Malgré ces difficultés, malgré notre misère
En dépit de nos malheurs
Nous n’avons qu’un seul choix
Résister sur notre terre

La terre sacrée de Palestine.DSCF9982.jpg

 

Nous restons dans notre pays
Pour observer les étoiles avec nos enfants
Pour chanter l’amour avec nos oiseaux
Pour faire croître les arbres avec nos paysans
Pour protéger le ciel avec nos colombes.

Nous restons en Palestine
Et nous résistons en Palestine
Car nous aimons notre patrie
Et son soleil.

 

Nous cultivons l’espoir avant de cultiver la terre
Nous bâtissons la paix avant de bâtir nos maisons
Nous plantons l’espérance avant de planter nos arbres.

Sous le ciel sombre de Palestine, nous restons
Sur la terre blessée de la Palestine, nous résistons
Avec nos enfants héros, nous vivons.

 

Nous restons ici
Nous vivons ici
Nous résistons ici
Et nous mourrons ici.

Nous sommes un peuple en résistance
Nous sommes protégés par la résistance de notre peuple
La résistance est notre projet,
le projet palestinien.



"Gaza, Terre des oubliés, Terre des vivants"
Ziad Medoukh
L’Harmattan

JPEG - 5.2 ko


Ziad Medoukh est enseignant de français à l’université Al-Aqsa de Gaza et coordinateur du Centre de la Paix

Lire aussi :

- "Gaza résiste, persiste et existe !"

9 décembre 2012 - Extrait de "Gaza, Terre des oubliés, Terre des vivants" - Ziad Medoukh - L’Harmattan

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9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 23:17


C’est étrange, on n’a rien vu passer dans les médias à ce sujet !



« Le Venezuela a autorisé les Palestiniens à entrer sur son territoire sans visa, devenant ainsi le premier pays du monde à le faire », a annoncé à RIA Novosti un représentant du département consulaire du ministère palestinien des Affaires étrangères.

L ’accord d’abrogation des visas figure parmi une dizaine de documents bilatéraux signés à Caracas à l ’issue de négociations entre le chef de la diplomatie palestinienne Ryadh al-Malki et son homologue vénézuélien Nicolas Maduro.

Par ailleurs, le Venezuela a promis de construire un hôpital dans les territoires palestiniens. M.al-Malki a remercié Caracas pour le soutien apporté aux Palestiniens lors du vote à l ’Onu.


http://www.islametinfo.fr/2012/12/0...

CAPJPO-EuroPalestine

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 16:11

6 décembre 2012

 Lepa_Mladjenovic_284px.png
Lepa Mladjenovic est le lauréat du Prix Fondation Heinrich Böll Anne Klein femmes.  

La cérémonie de remise des prix aura lieu à Berlin le 1er Mars 2013. Le montant du prix est de 10.000 .

 
Lepa Mladjenovic, le deuxième lauréat du Prix Anne Klein, est une femme courageuse qui a toujours lutté contre la violence et le militarisme et pour la liberté, les droits de l'homme et l'autodétermination sexuelle. Son militantisme politique est une source d'inspiration pour de nombreux militants en Serbie, dans les Balkans et dans le monde entier.


La déclaration du jury :

"Lepa Mladjenovic est une intellectuelle serbe, militante pour la paix et les droits de l'homme. Elle s'attache en particulier aux droits des femmes et les droits des personnes dont l'orientation sexuelle et l'identité de genre ne sont pas conformes aux normes majoritaires. Les points focaux de son travail sont la violence sexuelle en temps de guerre politique et de la paix, de la prévention de la violence et des traumatismes travail. Pour son engagement, elle est devenue bien connue au-delà des frontières de la Serbie et de la région.
Lepa Mladjenovic est active et co-fondatrice de nombreuses organisations et réseaux, parmi lesquels les femmes en noir de Serbie, ainsi que Arkadia et Labris, deux organisations de défense des droits des lesbiennes, dont elle est la porte-parole. "


Barbara Unmüßig, co-président de la Fondation Heinrich Böll et président du jury fait remarquer:
"Lepa Mladjenovic est une personnalité exceptionnelle, alliant courage politique avec l'intellectualité, ainsi que des conseils effectifs aux femmes traumatisées par le lobbying politique et la recherche scientifique. A plusieurs reprises, Lepa Mladjenovic s'est mis en grand danger. Pour faire campagne pour les droits des homosexuels en Serbie, il faut être courageux. Une grave discrimination et l'hostilité d'une grande partie de la population ainsi que les autorités de l'Etat sont une réalité quotidienne pour les homosexuels dans la région. "

Unmüßig ajoute: «Le Prix du Anne Klein Women est une déclaration politique claire contre l'homophobie en Serbie et d'autres paysen ce qu'elle soutient, par le biais de la solidarité réelle, le travail de Lepa Mladjenovic et ses militants compatriotes serbes pour les droits des lesbiennes."

La déclaration du jury ainsi qu'une courte biographie et un profil de Lepa Mladjenovic et une photo téléchargeable de l'adjudicataire sont disponibles à www.boell.de / annekleinwomensaward

 


http://www.boell.de

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 17:52

Une petite devinette, qui a dit :

« Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple (…) permet un jour que des banques privées contrôlent sa monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront sans maison et sans toit sur la terre que leurs parents ont conquise ».

Ces mots ont été prononcés en 1802 par Thomas Jefferson, le troisième président des États-Unis.

Étonnant et prémonitoire, non ?

 


Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, les deux sociologues de la richesse et de la bourgeoisie, ont retrouvé ce texte pour leur court mais percutant ouvrage L’ Argent sans foi ni loi publié récemment dans l’excellente collection « Conversations pour demain » chez Textuel.

 

Au centre de ce petit livre, la question de la nature sociale de l’argent et plus précisément de sa dénaturation. Car à l’origine on peut considérer que l’argent est une sorte de bien public, il sert à l’échange de produits entre les individus et de ce point de vue, on peut même considérer qu’il est créateur de lien social.

 

 


Au fil des siècles et du développement du capitalisme, l’argent est non seulement devenu le symbole universel de la réussite personnelle, voire la valeur suprême de l’existence au-delà des lois et de la morale mais l’argent est aussi devenu une arme dans une guerre de classe. Sa répartition est naturellement la plus inégalitaire que l’on puisse imaginer et dans cette guerre, les nantis accumulent des sommes astronomiques alors que des millions d’Européens – pour ne parler que d’eux – vivent sous le seuil de pauvreté.

 

Les Pinçon-Charlot analysent précisément cette coupure entre l’argent et le corps social, symptôme de cette phase néolibérale et spéculative du système capitaliste que nous vivons aujourd’hui. Et ils démontent les mécanismes grâce auxquels « une petite oligarchie s’attribue l’essentiel des revenus de la finance, qui est un argent qui « travaille » tout seul : grâce aux dividendes, intérêts, bonus, coupons, plus-values de cession, l’argent comme par miracle génère de l’argent », écrivent-ils. Naturellement derrière ce miracle se cachent, entre autres, la spéculation, la dérégulation des marchés, l’exil et la fraude fiscale sans oublier le dumping social.

Dans cet ouvrage, les deux sociologues évoquent bien d’autres questions dont celles de l’idéologie de l’argent véhiculée par les médias et ils plaident pour que l’argent redevienne « l’humble serviteur irriguant tout le corps social, au lieu d’être l’instrument de la domination entre les classes et les peuples ». En précisant, tout de même, que « pour ouvrir cette voie, c’est d’une révolution que les peuples ont besoin ». A bon entendeur, salut...Salut et Fraternité, bien entendu !


Hugues Le Paige

journaliste-réalisateur

 

A lire sur Le Blog-Notes :

http://blogs.politique.eu.org/-Le-blog-notes-d-Hugues-Le-Pa

 

 

 

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 21:35

Collectif de lutte contre l’aéroport de Notre Dame des Landes - 5 décembre 2012

 


Alors que la situation s’enlise sur le site du futur aéroport, la "mission Notre-Dame-des-Landes" (NB du CLCA : aussi appelée César (sic) par les autorités) apparaît déjà comme l’une des plus vastes opérations de police menées en France. Elle a mobilisé jusqu’à 2 200 hommes au plus fort de la crise et commence à agacer dans les rangs.


Les gendarmes et les policiers la surnomment « mission Notre-Dame-des-Landes »*. Un nom simple qui désigne une des plus importantes opérations de maintien de l’ordre menées à ce jour en France. Pas forcément en terme d’effectifs.

Le G8 de Strasbourg en 2009 ou le G20 de Deauville en 2011 ont mobilisé plus de policiers et de gendarmes. Mais durant une semaine... La « mission NDDL » dure déjà depuis un mois et demi et son issue paraît aléatoire.

NDDL mobilise à la fois des gendarmes mobiles et des CRS. « Ils viennent de toute la France. Avignon, Nice, Lille, Guéret, Saint-Brieuc et Lille. C’est un incroyable chassé-croisé ! », souffle un gendarme. Sur le terrain, cependant, les rôles sont bien définis.

A quelques exceptions près, les gendarmes interviennent dans la campagne, autour et sur le site du futur aéroport du grand Ouest. Les policiers, eux, veillent sur la préfecture et le centre-ville de Nantes, ou encore sur la plateforme de Nantes Atlantique. Quand les événements l’imposent, ils prêtent main forte à leurs collègues militaires.


Ce fut le cas dans la semaine du 16 octobre, au plus fort des premières évacuations menées dans les maisons de la Zone d’aménagement différé (Zad). Combien étaient-ils exactement ?

Selon le syndicat de police Unité SGP, jusqu’à 15 compagnies républicaines de sécurité* et 14 escadrons de gendarmes mobiles* ont été mobilisés sur cette période. Soit près de 2 200 hommes. Deux fois plus que le nombre de soldats français déployés actuellement en Afghanistan...

« Tout le monde n’est pas intervenu au même moment », nuance Thierry Boutier, délégué zonal du syndicat Unité SGP des CRS. Au ministère de l’Intérieur, on s’en tient au chiffre officiel, le seul avancé jusqu’à aujourd’hui. « Ce qu’on peut dire, c’est qu’au plus fort de la crise, à un instant T, il y a eu plus de 500 gendarmes et policiers à intervenir sur les expulsions », assure Pierre-Henry Brandet, porte-parole.

Les chiffres avancés par les syndicats seraient-ils faux ? « Il y a des compagnies qui sont venues une seule journée, d’autres deux. Certaines étaient en repos, en réserve, d’autres sécurisaient certains sites sensibles, détaille le porte-parole du ministre de l’Intérieur. Je ne dis pas que les chiffres des syndicats sont faux. Je dis qu’il ne faut pas les additionner, car ils ne représentent pas la réalité. »


SUJET SENSIBLE


Combien de policiers et gendarmes restent déployés ? Quel est le coût d’une telle opération ?** Autorités locales et gendarmes ne souhaitent pas communiquer. Il faut dire que le sujet est très sensible.

La « mission NDDL » n’a pas été placée sous la tutelle du préfet de Loire-Atlantique, comme c’est généralement le cas quand des forces mobiles sont engagées. Le ministère de l’Intérieur, via son unité de coordination des forces mobiles (UCFM), gère en direct avec le préfet.


Dans les rangs, la mission commence à agacer. Seuls à prendre officiellement la parole, les syndicats de police relaient le ras-le-bol commun des deux « corps » engagés sur le terrain.

« D’accord, les CRS sont là pour gérer les imprévus, mais cela fait maintenant un mois et demi que ça dure, rappelle Thierry Boutier. On continue à envoyer un jour une compagnie de Nice, le lendemain une de Lille, et le surlendemain une de Saint-Brieuc. Cela rajoute du trajet et beaucoup de fatigue à des missions qui ne sont déjà pas faciles. »

Même son de cloche chez Alliance CRS, syndicat de gardiens de la paix affilié à la CFE-CGC. « On n’a aucune visibilité sur notre mission. Les gars savent quand ils partent de chez eux, mais jamais quand ils reviennent. »


L’opération du 23 novembre, sur le site du futur aéroport, semble avoir révélé les limites du dispositif. Problèmes de mobilité, de communication, difficultés pour se repérer liées à une méconnaissance du terrain, manque de munitions… Les gendarmes engagés dans les violents affrontements en fin de semaine dernière ont éprouvé des difficultés à faire face. D’autant que les contours juridiques de l’opération étaient flous.


AUCUNE VISIBILITÉ


Outre les ennuis tactiques, les policiers pointent les problèmes logistiques engendrés par l’importance des effectifs présents. Depuis quelques semaines, les locaux de la CRS 42, la compagnie de Nantes, sont devenus un véritable « hall de gare ».

La cantine peine à nourrir tout le monde. De même pour l’hébergement. Il est arrivé que plus un seul lit ne soit disponible dans la capitale de Loire-Atlantique. Résultat : des policiers niçois, sécurisant Nantes, ont dû dormir à Rennes.


Le malaise latent au sein des forces de l’ordre est accentué par l’impossibilité à envisager une sortie de crise. « Si encore on connaissait la date de la fin de notre mission, confient en chœur des policiers. Mais là, on n’a aucune visibilité. Les opposants ne lâcheront pas le morceau. On risque d’être présents jusqu’à la mise en service de l’aéroport, en 2017 ! »

Au cabinet du ministre, on se veut plus optimiste. Une commission de dialogue a été mise en place ce vendredi. « Si on arrive à s’entendre, ça peut évoluer vite », affirme le porte-parole du ministère. Rien n’est moins sûr.

................................

Notes

*Une compagnie républicaine de sécurité compte 80 policiers.

*Un escadron de gendarmes mobiles compte 70 gendarmes.

**Une source citée par Presse océan a avancé la somme de 500 000 € pour l’opération du 16 octobre. Ce chiffre n’a jamais été démenti.


 

Source : Blog du collectif de lutte contre l’aéroport de Notre Dame des Landes

http://www.reporterre.net

Photo : Libération.fr

Consulter par ailleurs le DOSSIER Notre Dame des Landes

 

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 20:42

La demande palestinienne d’un statut d’observateur non membre de l’ONU sera certainement couronnée de succès. Les deux-tiers de voix nécessaires pour gagner le vote d’aujourd’hui à l’Assemblée Générale de l’ONU sont déjà acquis.

Les pays du BRICS, la Ligue Arabe, le mouvement des pays non alignés et d’une manière assez surprenante une grand partie des états européens ont promis de soutenir la demande. "Nous avons perdu l’Europe" : cette déclaration israélienne dit tout. Le fait est que les écluses sont ouvertes et que Washington et Tel Aviv sont très isolés.

La question qui surgit de ce tsunami de soutien est la suivante : qu’est-ce que cela signifie pour la Palestine ? Il est certain que les Palestiniens enregistrent ici une immense victoire. Mais c’est bien plus que cela. Ils peuvent désormais prendre part aux débats de l’Assemblée Générale de l’ONU et ont une tribune pour faire connaître leur poignante histoire.

Deuxièmement, il leur sera plus facile de contacter les agences de l’ONU, ce qui permettra à la Palestine d’obtenir toutes sortes d’aides de l’organisation mondiale. C’est une fissure de plus dans le cercueil du blocage inhumain qu’Israël impose à Gaza.

Par ailleurs, l’acceptation par l’ONU de la Palestine même comme un observateur non membre implique une large reconnaissances des frontières antérieures à 1967 étant donné que l’ONU est après tout l’organisme international suprême qui est la source de l’autorité sur le droit international.

Mais, ce qui terrifie le plus les Israéliens, c’est que les Palestiniens puissent devenir membres de la Cour Criminelle Internationale [CCI], ce qui, s’ils y parviennent, signifierait que les Israéliens pourraient avoir à rendre des comptes sur leurs épouvantables crimes de guerres contre les Palestiniens.

Cela pourrait avoir de graves conséquences pour Israël et ses leaders politiques et militaires.
Plus important encore, cela mettra fin à l’impunité dont a joui jusqu’à maintenant Israël pour déployer sa puissance militaire contre les citoyens sans défense de Palestine, ce qui signifie que Tel Aviv sera obligé d’y réfléchir à deux fois avant de commettre des actions qui pourraient ensuite être qualifiées de crimes de guerre.

En résumé, la supériorité militaire israélienne va devenir encore plus inutile. Une grande pression a naturellement été exercée par l’Occident sur le président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas pour qu’il s’engage à ne pas devenir membre de la CCI. Il est probable qu’il ne le fasse pas, du moins pas tout de suite, mais il a cependant refusé de le promettre.

Abbas a touché récemment le fond de sa carrière politique controversée de sbire de l’Occident quand son rôle s’est réduit à celui de spectateur du combat du Hamas contre l’armée israélienne dont ce dernier est sorti grandi comme jamais auparavant aux yeux des Palestiniens. Abbas est à nouveau au centre de la scène avec son action auprès de l’AG de l’ONU mais comme tous les groupes palestiniens y compris le Hamas et le Jihad Islamique ont soutenu sa demande à l’ONU, il en a perdu le monopole en termes politiques.

Comment Israël et les Etats-Unis vont-ils réagir ? Israël a menacé les Palestiniens de sérieuses représailles. Mais les Israéliens sont des gens pragmatiques et ils se sont rendu compte maintenant que la demande palestinienne suivait un cours inexorable et que rien ne pourrait l’endiguer.

Leur discours est en train de changer ; ils disent maintenant qu’ils attendent de voir ce que les Palestiniens vont faire de leur nouveau statut à l’ONU. Ils ont cessé de les menacer de sanctions et d’abroger les Accords d’Oslo.

Ce qui se passe dans la tête de Barack Obama est beaucoup plus difficile à dire. Il est clair que l’administration Obama ne peut pas se permettre d’avoir l’air de faiblir dans son soutien à Israël au moment où les Palestiniens montent sur le podium de l’ONU. Mais que peuvent-ils faire de plus ?

Le fait que les Européens se soient désolidarisé d’eux et ait voté en faveur de la cause palestinienne montre que les Etats-Unis sont très isolés. De fait l’image des Etats-Unis au Moyen Orient s’en trouve encore dégradée.

La grande question est de savoir si l’administration Obama saura profiter ce moment de défaite et de désespoir pour faire pression sur Israël et le forcer à revenir à la table des négociations avec les Palestiniens. Pour être honnête, c’est peu probable.

Par ailleurs la réalité du terrain ne peut pas être plus longtemps ignorée, je veux dire que les Etats-Unis doivent repenser complètement leur stratégie au Moyen Orient. La région a changé du tout au tout et les Etats-Unis ne peuvent pas rester accrochés au vieux paradigme.

Le Hamas qui est le fer de lance de la cause Palestinienne aujourd’hui continue de souligner que la résistance est la seule manière d’avancer. Le premier ministre palestiniens Ismail Haniyeh l’a encore répété dans un interview cette semaine. Mais est-ce son dernier mot ? Et, là aussi, qu’est ce que les États-Unis ont à offrir ?

La semaine qui vient va mettre en lumière les luttes de pouvoir à Gaza. Le président du politburo du Hamas, Khaled Meshaal, doit se rendre pour la première fois à Gaza mercredi, à l’occasion du 25ième anniversaire du Hamas.

Il faut noter que le premier ministre turc Recep Erdogan se rend aussi à Gaza mercredi. Il s’agit donc d’une tentative déterminée de la part de la Turquie ( et de Meshaal) de combattre l’influence de l’Iran sur le Hamas. Le Qatar se tient prêt dans les coulisses à financer les efforts turcs. Les Etats-Unis attendent de voir ce qui en résultera.

On peut compter sur l’Iran pour faire, de son côté, tout son possible pour contrecarrer les ambitions régionales de la Turquie (et du Qatar). Comme un commentateur régional perspicace l’a fait remarquer, l’Iran jouit d’un prestige inégalé chez les groupes de résistants du Liban et de Gaza et si Erdogan pousse le bouchon plus loin, il se peut qu’il se rendre compte que le Hamas que lui et l’Emir du Qatar espèrent contrôler n’est pas le Hamas qui contrôle Gaza.

M K Bhadrakumar

30 novembre 2012 - Indian Punchline - Pour consulter l’original :
http://blogs.rediff.com/mkbhadrakumar
Traduction : Info-Palestine.eu - Dominique Muselet

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