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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 23:43
Un tribunal israélien a annoncé la création d’un nouveau tribunal militaire qui ne traitera que des condamnations des enfants palestiniens.

Ma’ariv, le quotidien en langue hébreu, écrit que « à partir d’aujourd’hui, les enfants palestiniens seront présentés devant les juges militaires d’un nouveau tribunal militaire spécial pour condamner les enfants en dessous de l’âge légal de la majorité, de manière à éviter une situation récente où les enfants ont été présentés devant des tribunaux militaires normaux. »

La condamnation d’enfants n’ayant pas l’âge légal de la majorité par des tribunaux militaires réguliers constitue une violation de la Convention des Droits de l’Enfant, qu’Israël a ratifiée en 1991.

La création de ce tribunal a été annoncée par le juge israélien, le Lieutenant Colonel Aharon Mishnayot.
Une cérémonie d’inauguration du nouveau tribunal pour enfants a eu lieu dimanche à la prison d’Ofer, en Cisjordanie, dit le Ma’ariv.

Selon la section Palestine de l’Organisation Défense des Enfants International (DCI), 9 000 Palestiniens en moyenne sont poursuivis devant deux tribunaux militaires israéliens en Cisjordanie chaque année ; parmi eux, environ 700 sont des enfants, dont certains ont moins de 12 ans.


Article copié sur le blog canard de palestine édition Mulhouse

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 22:27
Journée de mobilisation nationale "Agrexco" du 10 Octobre à St Denis
A Strasbourg, à l'Appel de la Coalition Contre Agrexco  et dans le cadre de la Campagne BDS France, une trentaine de membres des "Femmes en Noir" se sont rassemblées ce samedi 10 octobre pour dénoncer le projet d'installation d'Agrexco à Sète et exiger des sanctions contre Israël.

Accueil très positif selon les organisateurs: la campagne prend de l'ampleur!



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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 12:58

lundi 5 octobre 2009 - Kharroubi Habib


Les 19 prisonnières palestiniennes libérées par l’Etat sioniste en échange d’une cassette apportant la preuve de vie du soldat Gilad Shalit, retenu en otage dans la bande de Gaza depuis 2006, auraient pu continuer à croupir dans les geôles israéliennes sans intéresser personne à leur cas, si leur destin n’avait pas croisé le sien.
(JPG)

L’échange dont elles ont bénéficié est le prix que, contraintes et forcées, les autorités sionistes ont consenti pour avoir l’information sur leur concitoyen qu’elles n’ont pu obtenir en déployant toutes les « oreilles » de leurs services de renseignements.

Le sort du soldat Shalit a beaucoup apitoyé en Occident et fait agir tous azimuts ses chancelleries pour obtenir sa libération. Les milliers de prisonniers palestiniens qui peuplent les prisons sionistes sont eux exclus de la compassion occidentale. Nul ne se préoccupe d’en exiger d’Israël l’élargissement. Cet engagement sélectif dans l’humanitaire, qui fait grand tapage en faveur de la libération du premier, ignore les seconds, comme est ignorée la justesse de la cause pour laquelle ceux-ci croupissent dans l’enfermement carcéral.

Au soldat Shalit, il est reconnu l’innocence de quelqu’un qui a été fait prisonnier à la suite d’une opération dont les auteurs sont qualifiés de « terroristes ». Les prisonniers palestiniens n’y ont pas droit alors que pour leur majorité, ils ont été arrêtés dans des conditions où l’inhumain le disputait à l’illégalité absolue.

Les « bonnes âmes » occidentales ne découvrent que les prisons israéliennes sont peuplées de Palestiniennes et de Palestiniens que pour en faire des monnaies d’échange. Jamais comme des victimes dont il faut se préoccuper du sort en posant à l’Etat d’Israël l’exigence de leur libération.

Shalit sera peut-être, voire très certainement libéré par le Hamas, qui, en la circonstance, damera le pion à l’Autorité palestinienne en obtenant l’élargissement d’autres prisonniers (ères) détenus par Israël que les 19 qui l’ont été en échange de la vidéo ayant apporté la preuve que ce soldat est toujours en vie. L’otage Shalit rejoindra les siens et reprendra goût à la vie libre et normale.

La chape de plomb de l’indifférence des bonnes consciences retombera plus lourde sur les milliers d’autres prisonniers palestiniens que la haine sioniste confine à cet état. Israël continuera même après à « rafler » d’autres innocents citoyens palestiniens pour leur faire occuper les places laissées vacantes dans ses sinistres geôles par ceux que l’arbitraire du choix de l’échange aura remis en liberté.

Il est du devoir humain et moral de tous ceux que la cause palestinienne concerne de ne pas oublier les huit à dix mille personnes qu’Israël enferme et retient comme autant d’otages dont il fait du sort un moyen de pression sur leur peuple pour qu’il accepte à ses conditions le règlement du conflit israélo-palestinien. Le silence international sur leur cas est un innommable crime qui s’ajoute à ceux de ce même silence qui entoure le comportement au quotidien barbare de l’Etat sioniste à l’égard du peuple palestinien partout et en tout lieu où s’exprime sa volonté de survivre.

4 octobre 2009 - Monde Actu - Cet article peut être consulté ici :
http://mondeactu.com/proche-et-moye...

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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 13:49




Par Ernestine Ronai, militante féministe, et Henriette Zoughebi, conseillère régionale PCF d’Île-de-France.

 


L’affaire Polanski ne révèle-t-elle pas des préjugés sur l’agression sexuelle ?

 


Féministes, militantes de l’éducation et de la culture, c’est avec consternation que nous entendons des artistes et des responsables politiques s’indigner de l’arrestation de Roman Polanski qui, durant trente-deux ans, a fui la justice des États-Unis. Ceux-là semblent faire bien peu de cas de l’adolescente de treize ans à laquelle le présumé violeur de quarante-trois ans n’a jamais permis de confrontation devant la justice, étape importante à la réparation d’un viol, à laquelle il n’a même jamais présenté d’excuses publiques pour son acte et ses conséquences. « Arrestation épouvantable pour une histoire ancienne qui n’a pas vraiment de sens », s’indigne le ministre de la Culture, relayé par le ministre des Affaires étrangères, ancien champion des causes humanitaires.

D’autres, à l’instar de Jack Lang, demandent la « liberté pour ce grand créateur ». L’oeuvre de l’artiste, son talent, sa notoriété ne peuvent être invoqués ici quand c’est la responsabilité de l’homme, ses actes qui sont en cause.

Les mêmes oublient qu’il y a une victime.

Des voix du monde entier ne comprennent pas la position de ces représentants officiels de la France.

Ce que révèle de manière fulgurante cette tragédie, c’est la grande tolérance sociale dans notre pays à l’encontre des agresseurs sexuels, qui banalise en faits divers les agressions sur des mineur(e)s, et ce jusqu’au sommet de l’État et dans les milieux les plus policés de notre société.

Comme le demande le collectif Élu(e)s contre les violences faites aux femmes, ECVF (1) : « À quoi bon alors toutes les campagnes gouvernementales pour inciter les femmes victimes de violences à porter plainte ? À quoi bon tenter de responsabiliser les individus en leur expliquant que les violences faites aux femmes concernent toute la société ? Qu’il revient à chacun et à chacune de ne pas fermer les yeux sur des violences dont ils pourraient être témoins ? Que ne pas signaler des agressions sexuelles sur enfant relève de la non-assistance à personne en danger ? »

Tous les préjugés sur le viol ressurgissent à l’occasion de cette affaire : elle aurait été consentante, il s’agirait d’une simple relation sexuelle, elle l’a un peu cherché…

Pourtant, comment invoquer honnêtement un quelconque consentement dès lors qu’il s’agit d’un adulte à l’encontre d’une enfant de treize ans, sous l’emprise de l’alcool et de la drogue, posant comme modèle pour lui ?

Alors que la France s’apprête à célébrer les vingt ans de la convention internationale des droits de l’enfant, nous constatons qu’il reste encore beaucoup à faire pour convaincre et changer les mentalités et les lois afin de protéger réellement les mineur(e)s, en particulier contre toutes violences, notamment les violences et l’exploitation sexuelles (article 19 de la convention).

On sait combien les violences subies pendant l’enfance peuvent marquer les victimes, plus encore si rien n’est fait pour établir la vérité. Il est essentiel, pour elles, que le crime de viol soit clairement énoncé et les coupables désignés. La justice est un bon moyen de le faire au nom de la société. Les victimes trouvent parfois le courage et le soutien nécessaire pour porter plainte des années après l’agression. Mais les règles de la prescription en France, justifiées par le « pardon social », ont déjà empêché de nombreuses victimes de le faire.

Voila pourquoi nous demandons avec le Collectif féministe contre le viol que la loi française inscrive l’imprescriptibilité du crime de viol.

Prendre sérieusement en compte les affaires de viols et d’agressions sexuelles est le meilleur moyen de prévenir ces violences et de les enrayer.

Car une société qui aime et protège ses enfants ne peut en aucune façon banaliser le viol des mineur(e)s.


(1) voir http://ecvf.online.fr/spip.php ?article358. Pour signer la pétition contre l’imprescriptibilité du viol lancée par le Collectif féministe contre le viol : ttp ://www.mesopinions.com. Site Internet : http://www.cfcv.asso.fr/

 

 

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 20:09

Ce qui suit a été posté sur la liste d’envois de Boycott ! Soutenir le BDS palestinien de l’intérieur.

Pour lire les Points d’unité du groupe et envisager de le rejoindre,  son site http://boycottisrael.info/

La commission parlementaire brésilienne pour les Relations étrangères et la Défense nationale a recommandé que le Parlement ne ratifie pas l’Accord de libre échange (ALE) entre Mercosur et l’Etat d’Israël jusqu’à ce que « Israël accepte la création d’un état palestinien sur les frontières de 1967 ». Cette décision est un acte explicite de pression sur Israël pour qu’il se conforme au droit international, et le rejet d’un lobbying israélien incessant, insistant pour la ratification de l’accord.

Cette décision est un coup énorme pour l’économie d’Israël et ses relations étrangères. Elle pose une pierre d’achoppement pour la promulgation de l’accord, qui depuis sa signature en 2007, était au point mort à cause de l’absence de ratification par des pays membres du Mercosur. Le Mercosur est un des marchés qui se développent le plus rapidement et la cinquième économie mondiale. Les exportations israéliennes vers le Mercosur s’élevaient à près de 600 millions de dollars en 2006.

Israël a beaucoup investi en poussant à un accord, en se focalisant surtout sur le Brésil, la plus grande économie du Mercosur et le joueur politique le plus puissant. Le Brésil seul, même sans un ALE, est la troisième destination d’exportation d’Israël. En 2005, Ehud Olmert, le Ministre du Commerce à l’époque, a visité le Brésil pour obtenir le soutien du Président Lula pour l’accord. Il y a un peu plus d’un mois, le Ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, est venu au Brésil pour insister sur la ratification de l’accord.

Depuis le début des négociations du ALE, des sommets de la société civile du Mercosur ont rejeté l’opération commerciale. Au nom du comité national palestinien BDS (CNB), la Campagne de la base palestinienne contre le Mur d’Apartheid a travaillé ensemble avec des intellectuels, des mouvements sociaux, des partis et politiciens brésiliens pour bloquer la ratification de l’ALE. En janvier, une lettre du CNB a été remise au Président Lula.

Il en a résulté que la Commission a accepté d’écouter une séance publique avant le processus de vote, hier.

Oscar Daniel Jadue,  Vice-président de la Fédération palestinienne du Chili est intervenu et a appelé au rejet de la loi. Il a plaidé que la ratification de l’accord était une violation du droit international, au bénéfice d’un pays qui ne respectent pas les droits humains des Palestiniens. « J’invite à réfléchir sur ce qui récompenserait le gouvernement d’Israël et ouvrirait le marché latino-américain à un pays qui annihile le peuple palestinien, » a dit Jadue ;

Arlene, professeure d’Histoire arabe à l’Université de Sao Paulo (USP) et qui fait partie du Réseau de coordination de l’ONU sur la Palestine, s’est prononcée contre le côté symbolique de ratifier l’accord avec une exclusion des produits des colonies, en mettant en garde qu’il était impossible de séparer les deux vu que Israël a la réputation de marquer les produits des colonies comme étant israéliens. Au contraire, le chemin de la paix demande des forces internationales de contraindre Israël à mettre fin à l’occupation militaire du territoire palestinien.

Les membres de la Commission parlementaire ont été d’accord avec Clemesha et Jadue et ont recommandé un gel de l’accord comme moyen de pression politique. « Ce sera une petite contribution, mais précise. L’accord ne peut être valable que s’il est approuvé par les pays du Mercosur. Comme l’Uruguay l’a déjà approuvé, nous travaillerons avec l’Argentine et le Paraguay. Le gouvernement Lula a été courageux et il doit dire publiquement que l’accord est gelé jusqu’à la reprise des négociations de paix », a dit Mr Nilson Mourão (PT-AC).

Jamal Juma, coordinateur de la Campagne de la base palestinienne contre le Mur d’Apartheid commente : « Après des années de campagnes, nous sommes extrêmement heureux de cette décision. C’est une victoire majeure rendue uniquement possible par un soutien large et déterminé de la société civile au Brésil. Cette décision a montré que les gouvernements démocratiques d’Amérique latine sont des alliés pour la justice et sont prêts à prendre une position de principe sur la Palestine, même sous pression israélienne. La délégation de Lieberman a essayé d’attirer le Brésil avec l’illusion qu’il pouvait devenir un « médiateur » dans la région s’il se montrait « impartial » et soutenait les intérêts israéliens dans l’ALE. Cependant, les politiciens brésiliens ne sont pas tombés dans le panneau. A présent, nous demandons que l’OLP et l’Autorité nationale palestinienne face en sorte que le « Non » à l’ALE » soit une priorité dans leurs politiques étrangères régionales. »

La lutte contre l’ALE n’est pas encore terminée ; le projet sera encore analysé par la Commission sur le développement économique et le Commerce et l’Industrie, et le Parlement. Ensuite il sera envoyé au Sénat. Néanmoins, il est peu probable que la décision de hier soit renversée et elle a fait du processus de ratification de l’ALE par le Brésil et d’autres du Mercosur un instrument de pression efficace sur Israël.    

 

*Les membres actuels du CNB sont : le Réseau des ONGs palestiniennes, l’Initiative de défense de la Palestine et des hauteurs du Golan occupées,  la Campagne de la base palestinienne contre le Mur d’Apartheid (Arrêtez le Mur), la Campagne palestinienne pour le Boycott académique et culturel d’Israël, le Conseil des forces nationales et islamiques en Palestine, la Fédération générale palestinienne des syndicats, l’Union générale des travailleurs palestiniens, la Coalition palestinienne globale pour le Droit au retour, la Fédérations des Unions des professeurs et des employés des universités palestiniennes, l’Union générale des Femmes palestiniennes, l’Union des organisations de bienfaisance, la Fédération indépendante des Unions – Palestine, l’Union des paysans palestiniens, le Comité national pour la commémoration de la Nakba, la Coalition civile pour la défense des droits palestiniens à Jérusalem, la Coalition pour Jérusalem, l’Union des organisations de bienfaisance palestiniennes, l’Observateur économique palestinien, l’Union des centres d’activité de la jeunesse- les Camps de réfugiés palestiniens.

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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 21:40
De Joan Nestle: Palestine/Israël: le village de Bil’in (N’arrêtez jamais de parler)
http://joannestle.blogspot.com/2009/09/palestineisrael-village-of-bilin.html

Mardi 1er septembre 2009

 

Palestine/Israël: le village de Bil’in

 

http://bit.ly/XMuEI
http://bit.ly/HGJWx
Le premier est un lien vers un blog que les gens de Bil’in, un village palestinien qui fait face aux forces de défense israéliennes devant une barrière en fils barbelés pour empêcher les paysans palestiniens d’aller vers leurs terres, leurs vergers d’oliviers et leurs terres cultivées, ont continué à faire marcher. Le second est un lien YouTube vers une manifestation non-violente d’enfants de Bil’in scandant « Nous voulons dormir, » pendant qu’ils marchent vers la barrière. Cet étrange mélange de lettres, n’ayant pas le sens traditionnel, nous transporte maintenant dans la vie quotidienne de ceux qui veulent que d’autres souffrent en silence. Regardez et vous verrez des soldats avec de lourds fusils et  équipement militaire complet se réunir pour chercher comment faire taire les enfants – alors ces jeunes hommes – on dirait des jeunes hommes – tirent ensemble pour déménager la barrière en fils barbelés de manière à pouvoir arrêter et passer du côté israélien, un habitant de 14 ans de Bil’in.

 

Ces derniers mois, la FDI a pratiqué des raids nocturnes dans le village pour punir les citoyens non-violents en arrêtant des dirigeants et des militants du village. Sous le couvert de la nuit, ils viennent pour briser l’esprit des gens  et personne ne voit autre chose que le soldat et ses cibles. Nous devons voir, mes yeux juifs doivent voir au-delà de la nuit, au-delà de la barrière, au-delà de la rage des colons devant la survie pure et simple du détesté – comment en sommes-nous arrivé là.? Je sais, alors que de plus en plus s’ouvre un chemin dans les silences, qu’Israël devra repenser son image humaine – mais combien devra-t-on encore demander aux gens de Bil’in, aux Bédouins du Neguev, de Gaza, de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est ? Alors que les cafés prospèrent, que les universités prêchent l’excellence, que des touristes viennent du monde entier, alors que l’économie en contentent beaucoup, alors que les Israéliens peuvent aller et venir comme ils le veulent, se baigner dans la mer, se promener dans le désert, se tenir au sommet des montagnes, s’enorgueillir de l’avenir de leurs enfants, ceux qui sont derrière le mur passent la vie dans les endroits les plus durs. Quelle sorte de Juive suis-je ? Comme beaucoup d’autres, on ne peut pas vivre en silence devant une telle inhumanité.

 

Je sais que j’avais dit que je mettrais mes écrits sur le site Womeninblack.org.au mais j’ai décidé qu’il n’y a pas de séparation entre cette lutte et toute ma vie.

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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 17:53

« Mon enfant, tu verras,

Les idées sont si frêles

Qu'on croit les étouffer

Mais rien n'arrête l'aile

Que le vent a frôlée.

Et toi, tu vivra

Comme une idée nouvelle

Comme une fleur plus belle... »

C.Vincent



Plein de bonheur à toi, petite Lilou et à tes parents

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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 17:33

Le Collectif des Anarchistes Contre Le Mur (Anarchist Against The Wall AATW) a été formé durant le mois d’Avril 2003, suite à un campement de résistance qui s’est tenu aux abords du village de Mas’ha, situé à de la ligne verte. Sous la pression de la construction du mur confiscant et défigurant ses terres, le comité populaire local du village a convoqué israéliennes et israéliens, à venir se joindre à la lutte contre le plan de ségrégation imposé de force par leur propre gouvernement.

En décembre 2003, à Deir Ballut, village voisin de Mas’ha, un nouveau camp de résistance pris le jour. Une des actions que le collectif AATW ordonna fut de revenir à Mas’ha pour intervenir directement sur l’élévation de la barrière de séparation, en y sectionnant le grillage de son portail principal. Durant cette action, l’armée israélienne utilisa pour la première fois des tirs à balles réelles à bout portant contre le groupe de manifestants. Gil Na’amati, membre du collectif AATW fut grièvement blessé.

Couverte par la majeure partie des médias israéliens, cette action consolida la cohésion du groupe et frappa la conscience populaire israélienne indifférente jusqu’alors à la construction du mur.

2004, surnommée Intifada du mur, fut l’année d’un soulèvement général qui s’étendit sur toute la longueur de majeure partie des villages affectés par la trajectoire du mur se révolta et se structura en comités locaux de résistance Budrus, Deir Qadis, Azawia, Kharbata, Bidu, Beit Surik, Beit Liqia etc. Deux à trois manifestations avaient lieu chaque jour. Le collectif AATW pris de court, ne pouvait ni suivre ni participé à chacune de ces actions. Les manifestations se déroulaient en semaine réduisant ainsi la présence du collectif AATW sur le terrain, alors que l’armée israélienne qui ne savait pas comment réagir face à ce soulèvement généralisé, intervenait avec violence et brutalité. Des Chars, des hélicoptères, des troupes d’élites pénétraient de minuscules réalités rurales comme celle de Budrus, village de 1200 habitants.

En conséquence de ces interventions militaires d’urgences, neuf palestiniens furent tués durant les manifestations contre l’élévation du mur et chaque jour, cinquante à cent palestiniens furent blessés par balles en caoutchouc et hospitalisés. Cette même année, l’armée cessa de construire le mur sur toute sa longueur, afin de se concentrer particulièrement sur certains tronçons stratégiques et d’en assurer la finition. Malgré le ralentissement de la construction du mur obtenu par le soulèvement populaire palestinien, ses motivations et sa persévérance se sont affaiblis du fait de la répression violente de l’armée. C’est au creux de cette vague qu’un nouveau village prit la relève Bil’in.

En février 2005 Bil’in réuni par son comité populaire local débuta sa lutte de résistance contre la construction du mur. Bil’in marqua un point de transformation dans la planification et l’organisation des manifestations contre le mur. Les manifestations organisées en fin de semaine, favorisant ainsi la recrudescence de la présence du collectif AATW ainsi que d’autres mouvements israéliens solidaires de la cause palestinienne, choisit plutôt l’action symbolique que la confrontation directe, jouant ainsi sur le pouvoir de communication des medias. Malgré la permanence de la violence militaire, la présence des médias, d’internationaux et d’israéliens en contenait la profusion telle qu’elle fut exercée l’année précédente. La résistance contre la construction du mur pouvait ainsi se déployer à long terme. Chaque vendredi, depuis février 2005, Bil’in tient tête à l’armée israélienne. La relance de Bil’in engagea de nouveaux villages, situés principalement aux abords de Jérusalem et au sud de Bethlehem à faire appel à la lutte Abud, Beit Sira, Umm Salamuna, El Wallaja etc.

À l’instar de Budrus, le cas Bil’in révéla le mensonge du plan de sécurité du gouvernement israélien. Le mur ne sert pas à protéger la population civile israélienne, mais sert de rempart à l’acquisition illégale de nouveaux terrains en vue d’élargir et d’agrandir les colonies aux seins des territoires occupés. Alors que le tribunal international de la Hague condamna l’entreprise du gouvernement israélien, ce dernier poursuit sans égard son plan d’apartheid contre la population palestinienne qui consiste à diviser la Cisjordanie en cinq enclaves principales. Morcelant ainsi la Cisjordanie et par l’agrandissement de ses colonies existantes dont le mur n’est qu’une façade, le gouvernement israélien tente d’effacer de son panorama la réalité palestinienne et d’englober la Cisjordanie à son patrimoine national. Conquête d’un territoire par disparition de sa population locale.

Le mur n’est que l’un des éléments d’une machine d’apartheid beaucoup plus complexe et subtile faisant intervenir côte à côte le système judiciaire et militaire.

La construction du mur touche à son terme. À l’intérieur de la Cisjordanie, si l’on considère une même parcelle de terrain, l’entité palestinienne est totalement retranchée de son propre territoire par l’imperméabilité du réseau des colonies et de son réseau de routes agencé.

Joindre le mouvement de soulèvement populaire palestinien devient une entreprise de plus en plus difficile, le défi des Anarchistes contre le mur est de maintenir et d’élargir à long terme son réseau de communication et de présence sur le terrain en collaboration avec les divers comités populaires locaux.

Les Anarchistes contre le mur persévèrent dans leur soutien des nouveaux villages susceptibles de participer à la lutte, maintiennent leur présence durant les diverses manifestations organisées par les comités populaires locaux, programment de nouvelles actions directes visant à enrayer le mécanisme du mur. En effet, le mur est une machine qui nécessite une surveillance ainsi qu’un entretien permanent. À grande échelle et long terme, les coûts excessifs de réparation d’entretien et de surveillance pourraient rendre inefficace le projet du mur.

Afin de rendre possible son action, le collectif Anarchistes contre le mur appelle à un soutient financier afin de pourvoir principalement

.               Aux coûts de représentation légale qui s’élèvent à 50.000 euros par an.

.               Aux coûts de transport qui s’élèvent à 9600 euros par an.

.                Aux coûts de matériel qui s’élèvent à 3000 euros par an.

http// awalls.org

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 14:53

Lire l'interview intégral " Naomi Klein montre qu'il est possible de boycotter Israël..." dans la rubrique "Pages" de ce blog

 

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 14:22

" Je crois que la solution pour ce pays, le seul avenir possible, est la coexistence. Malheureusement, à ce stade, je ne vois pas comment cet avenir peut se concrétiser sans une pression internationale.

Et je crois que le boycott est un outil non-violent qui nous a déjà montré son efficacité. Je demande donc : s’il vous plaît boycottez-moi. "


  Yaël Lerer Editrice israélienne Maison Andalus


 

 

" Il y a peu, nous étions à Gaza. Ce qui m’a vraiment frappée c’est que la population était dans un état de choc en voyant que même après les attaques de décembre - janvier, que même après la mort de centaines d’enfants, la communauté internationale n’avait rien fait pour tenir Israël responsable.

Je veux dire qu’Israël a montré un dédain total, il a joui d’une impunité absolue vis-à-vis du droit international, des lois de la guerre - qui soit dit en passant ont été décrétées à la suite des atrocités commises par les nazis pendant la seconde guerre mondiale.
Et pourtant, non seulement ces crimes n’ont entraîné aucune conséquence, mais le siège illégal de Gaza est toujours en place.

Ce que dit le BDS, c’est que nos gouvernements ont échoué. Les Nations unies ont échoué. La prétendue communauté internationale est une plaisanterie. Nous devons combler la lacune.

il faut que la lutte palestinienne devienne une affaire populaire, mobilisant les gens à la base, comme dans le cas de la lutte pour l’Afrique du Sud. "


Noami Klein


 

Extraits interview par C.Surasky et publié pour AlterNet 8/09

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