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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 20:34

 

                                                       

Serge Grossvak

44 rue Carnot

95410 Groslay

Monsieur le Juge

Pontoise

Groslay, le 4 octobre 2010


Lettre publique


Monsieur le juge,


Vous allez recevoir et avoir à juger deux de mes amis, Alima Boumédiene et Omar Slaouti. Ils sont devenus mes amis dans un engagement commun, dans une émotion partagée devant une terrible injustice, devant les horreurs de la guerre : ensemble nous agissons pour une paix juste, pour que le peuple palestinien cesse d’être opprimé, spolié.


Vous avez à les juger pour une action de boycott dans un hypermarché de Montigny. Alors il faut que je vous dise. Cette action, nous l’avons décidée ensemble. Oh, à plus que trois ! Bien plus que trois ! Parce que nous l’avons longuement préparée dans des réunions à Sarcelles, Argenteuil, Cergy. Nous nous étions réunis une première fois avec le ventre noué devant ce drame qui se déroulait à Gaza, après beaucoup d’autres drames. Nous avons décidé que nous ne pouvions pas nous taire, laisser faire. Cela aurait été lâche. Alors, ensemble, nous avons progressivement élaboré notre action. Nous avons minutieusement préparé notre intervention pour qu’avance une résistance à l’État d’Israël. Qu’il cesse d’enfreindre les lois internationales, qu’il cesse de conquérir de nouveaux territoires, qu’il cesse de se concevoir dans un racisme d’un autre temps.


Ensemble, nous avons décidé de lancer notre opération de boycott, que nous appelions « Mandela » entre nous (voir article de journal). Nous avions retiré des rayons tous les produits israéliens (hormis cacher, respectant les croyances) en visant les importations illégales des colonies occupées. Ces produits ont été remis au gérant, pour qu’il applique la loi.                                                                                                                                    

                                                      nimbes

                                                                                    photo Philippe Zarifian

                                                                                         http://philippe.zarifian.pagesperso-orange.fr

 

Pour mener cette action, nous nous donnons rendez-vous par petits groupes de différentes villes et quartiers, et nous convergeons. De multiples âges, de multiples origines, de multiples localités, de multiples convictions, mais un idéal commun : la paix, la justice, la diversité humaine, un égal respect de tous.


Je tiens pour un honneur que d’avoir participé, co organisé cette action (que nous avons reconduite récemment, pacifiquement). Un honneur parce que je suis juif, parce que l’histoire des oppressions qu’ont subit nos ancêtres jusqu’au point culminant des camps nazis, ne nous donne pas le droit, encore moins qu’à tout autre, de nier un peuple, de l’opprimer, de l’enfermer dans des ghettos, de le bombarder pour lui imposer de nouveaux abandons de territoires. Ce que mes parents m’ont enseigné, ce que les résistants juifs portaient comme convictions, était emprunt de solidarité et de respect de toute humanité.


Oui, assurément, je devrais être aux côtés de mes deux amis dans ce box « d’accusés » qui sera pour l’occasion l’espace de dignité et de solidarité. Je n’y suis pas, alors que j’ai pris la parole. Les porteurs de la plainte ont omis mon nom, m’ont oublié. Est-ce par choix des consonances des noms de mes amis ? Est-ce pour donner à croire que cette guerre de conquête relève d’un camp religieux contre un autre ? Je veux être là pour montrer à tous que nous sommes le camp de la diversité, de la solidarité, du respect partagé, et qu’ensemble nous affrontons la sauvagerie.


Ces fous de guerre et de conquête veulent faire peur et usent des tribunaux pour nous faire abdiquer, pour nous faire taire, pour nous soumettre. C’est au nom de l’antisémitisme qu’ils s’attaquent à nous qui luttons contre tous les racismes. C’est en trichant sur le sens de l’antisémitisme qu’ils veulent nous menacer pour nous interdire notre engagement à faire renoncer l’État d’Israël à son choix guerrier. A l’injustice terrible que subit le peuple palestinien s’adjoint aujourd’hui une volonté d’atteinte aux libertés. Mais ces fascisants ne peuvent représenter la culture juive. Ces chemises brunes qui veulent nous impressionner et nous bâillonner ne revêtent les oripeaux des déportés que pour mieux les trahir !  Nos survivants n’avaient qu’un rêve, qu’un appel. Leur plus « jamais ça » était un souffle partagé entre toutes les victimes de la barbarie, pour que nul, jamais, ne revivent l’inhumain. L’idée et l’idéal de l’ONU en est émergée. C’est également cet idéal qui est foulé au pied, pour revenir à la barbarie du plus fort.


Je ne veux pas vous manquer de respect, bien au contraire je crois à la nécessité de la Justice, mais je dois vous dire que je ne renoncerai pas. Si l’expression des tribunaux devait porter l’écho de cette menace contre notre action pacifique, politique, alors je serai bientôt devant vous. Peut être devrais je connaître à mon tour l’enfermement comme mon père l’a vécu sous l’occupation, mais je résisterai comme lui a résisté. Cette  révolte contre cette injustice répétée sans fin, contre ce dédain des lois du monde, est si forte, si décidée, si partagée, que je suis nombreux, que je suis multiple et qu’il va falloir multiplier les tribunaux et les prisons.


Ce n’est pas vraiment à vous que je dis cette détermination, mais à ceux qui intentent déjà 80 procès et qui n’ont pas fini. Ces enragés nous méprisent tant qu’ils ne mesurent pas comme leur ignominie fait monter en nous de détermination.


Monsieur le Juge, je n’ai pas coutume de m’adresser ainsi à la justice. J’espère trouver auprès de vous l’écoute sensible à ma conviction d’homme épris de justice. Je vous prie d’agréer mon parfait respect.  

       
Serge Grossvak

                                                                                                                        

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 20:29

 

Le dirigeant palestinien emprisonné Ahmad Sa’adat revient devant un tribunal à la mi-octobre 2010 pour contester son isolement et celui des prisonniers politiques palestiniens dans les prisons israéliennes.

Ecrivez aujourd’hui et agissez, du 5 au 15 octobre 2010, en soutien à la lutte des prisonniers politiques palestiniens pour la liberté – exigez la fin de l’isolement !

 

flyer-saadat-080910.jpg

 

Ahmad Sa’adat, le Secrétaire général du Front Populaire de Libération de la Palestine, a été placé en en isolement, dans différentes prisons, depuis le 16 mars 2009, et son isolement est systématiquement renouvelé par les tribunaux de l’occupation. Il a été transféré de prison en prison et est actuellement détenu en isolement à la prison Ramon, dans le désert du Naqab. A l’intérieur des unités d’isolement, Sa’adat a été placé dans une unité d’isolement séparée où il est confiné sans même avoir accès aux autres prisonniers en isolement, et privé de ses droits humains fondamentaux. Ses livres personnels ont été confisqués et il n’a accès aux journaux qu’une ou deux fois par semaine. L’accès aux journaux en langue arabe et anglaise lui est interdit, seuls lui sont autorisés les médias en hébreu.

 

Il est privé de visites familiales – sa femme, Abla, n’a été autorisée à le voir que deux fois pendant toute sa période d’isolement – et des visites de ses avocats, il n’a pas le droit d’acheter des produits à la cantine de la prison, dont ses cigarettes. Dans la cour de la prison, Sa’adat n’est autorisé qu’à une heure d’exercice/détente, les poignets et les chevilles menottés. L’Administration carcérale tente de criminaliser toutes relations humaines et sociales entre les prisonniers, et entre les prisonniers et leurs familles.

 

Sa’adat mène la lutte contre l’isolement et a fait une grève de la faim de neuf jours en 2009 pour protester contre cette mesure. L’isolement met en danger et détruit la santé mentale et physique des prisonniers palestiniens, et il est utilisé comme arme politique pour punir et isoler les leaders des prisonniers palestiniens. Certains prisonniers ont été soumis à l’isolement pendant plusieurs années d’affilée, avec des conséquences graves. Agissez maintenant pour combattre l’isolement et exiger la libération d’Ahmad Sa’adat et de tous les prisonniers palestiniens !

 

JOIGNEZ-VOUS A LA SEMAINE D’ACTION, DU 5 AU 15 OCTOBRE 2010 !

 

1. Les journées internationales d’action en soutien à Ahmad Sa’adat et aux prisonniers palestiniens et contre l’isolement auront lieu du 5 au 15 octobre 2010. Rejoignez-nous ! Organisez un événement, une protestation ou une action dans votre ville.

Informez la Campagne pour la Libération d’Ahmad Sa’adat à : info@freeahmadsaadat.org pour être ajoutés à la liste globale des actions.

 

2. Distribuez le flyer “Libérez Ahmad Sa’adat" dans votre ville, lors des événements auxquels vous participez ! Organisez une distribution de flyers dans un lieu public.

 

3. Protestez devant les ambassades ou consulats israéliens et exigez la libération immédiate de Ahmad Sa’adat et de tous les prisonniers politiques palestiniens.


 

Ahmad Sa’adat était incarcéré depuis 2002 dans les prisons de l’Autorité palestinienne, sous garde états-unienne et britannique, jusqu’à son enlèvement lors d’un raid des forces de l’occupation israélienne le 14 mars 2006, dans la prison de Jéricho. Le 25 décembre 2008, il a été condamné à trente ans d’emprisonnement dans les prisons de l’occupation. Il est membre du Conseil Législatif Palestinien et l’un des principaux leaders nationaux palestiniens détenus dans les geôles de l’occupant.

 

Ahmad Sa'adat et environ 7.000 prisonniers palestiniens sont quotidiennement sur la ligne de front, s’opposant à l’oppression et aux crimes israéliens. Aujourd’hui, il est urgent que nous soyons aux côtés d’Ahmad Sa’adat et de tous les prisonniers palestiniens contre ces abus, et pour la liberté de tous les prisonniers palestiniens et de toute la Palestine.

 

Campagne pour la libération d'Ahmad Saadat > info@freeahmadsaadat.org

http://www.ism-france.org

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 21:32
 

 
 
                                                                     Ramallah - CPI

 

« Les autorités de l’occupation israélienne ont pris comme choix prioritaire d’arrêter les enfants mineurs palestiniens, et les pratiques oppressives quotidiennes de leurs forces dans les territoires palestiniens occupés le prouvent », a révélé une organisation juridique palestinienne «Ansar Al Asra" ( les souteneurs des prisonniers).


Elle a indiqué, lors d’un communiqué publié aujourd’hui, le jeudi 30/9, que les forces de l’occupation poursuivent une politique d'intimidation des enfants depuis la première Intifada en 1987,  surtout que les condamnations  internationales continuelles ne lui empêchent pas à cesser  cette approche inhumanitaire, et elle souligne la nécessité d'une protection internationale , surtout pour les enfants soumis aux pratiques sauvages, violations, arrestations et assassinats.


 « Environ 500 mineurs, âgés moins de 18 ans,  ont été arrêtés par an », a révélé l’organisation, notant que c’est une violation très flagrante contre les  lois internationales à propos des droits de l'homme.

L’organisation juridique a souligné ainsi que plus de 3500 enfants palestiniens ont été enlevés, depuis le déclenchement de l'Intifada d’al-Aqsa en Septembre 2000, confirmant que 310 enfants prisonniers souffrent énormément sous des conditions dégradées de tortures, de négligence médicale, dans les geôles de l’occupation qui les traite comme des « terroristes ».


 
 « L’occupation israélienne a établi des lois racistes exercées sur les enfants palestiniens, limitant l’âge du mineur de moins de 16 ans, contrairement chez celui des enfants sionistes qui a été déterminé de moins de 18 ans », a ainsi contesté l’organisation juridique contre le racisme des autorités occupantes qui agressent les mineurs palestiniens.


 L’organisation palestinienne chargée des droits de l’homme, notamment de l’enfance a dévoilé que l’occupation pratique la loi 132 qui permet l’arrestation des mineurs palestiniens et de les poursuivre dans des tribunaux militaires sionistes; a cité les violations et crimes sionistes perpétrés à l'encontre des enfants palestiniens dont les tortures, les insultes, les menaces d’abus sexuels et de meurtre, leur emprisonnement avec des adultes et des criminels, les menaces de se venger de leurs familles, de les exposer à la terreur, en  visant à influer sur leur volonté et de les pousser à  perdre leur comportement psychique une fois pour toute.

 

Centre Palestinien d'informationd'information. 30/09/10

 

 

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 16:54

Des gens de bonne volonté,                                  Photo blog Philippe Zarifian276

De  braves citoyens,

De vrais solidaires,

Des êtres humains conscients,

De l’homme de la rue au député,

Qui veulent agir de façon directe et efficace

 Afin de dire :

Non à l’injustice,

Non à l’oppression,

Non au boycott

Des droits des Palestiniens

Afin de mettre fin  à la politique de colonisation,

Afin de mettre fin à une occupation

Qui ne veut pas la paix.

 

Des actions multiples et variées

Dans les magasins,

Dans les grandes surfaces,

Partout,

En France,

En Europe,

Et dans le monde,

 

Des actions légales

Appelées BDS :

Boycott,

Désinvestissement,

Sanctions

 

Actions contre les produits fabriqués      

De façon illégale,                                                        

Dans des colonies illégales,

Construites  illégalement sur la terre des autres

La terre des palestiniens,

En violation du droit international.

 

Ils continuent d’agir

Malgré les poursuites judiciaires,

Les procès,

Les mensonges politiques

Et la désinformation des médias

 D’un monde qui se dit libre.

 

Ils travaillent conformément au droit international

Ils n’incitent pas à la haine,

Ni à la discrimination raciale,

Comme les accusent les uns et les autres !

  

Ils sont toujours pour la paix,

Mais une paix basée sur la justice

Et le respect des droits,

Les droits d’un peuple occupé,

D’un peuple opprimé,

Ce peuple courageux,

Ce peuple héroïque,

Ce peuple résistant,

Le peuple palestinien,

 

Qui soutient leurs actions courageuses

Et qui espère  en la réussite de ce mouvement

De solidarité internationale,

Ce mouvement qui défend le droit international

Et rien que le droit international,

Un droit qui consiste en l’application de la justice,

 De la justice avant tout !

 

Solidaires nous devons être,

Solidaires nous le sommes,

Avec chacune de ces personnes

De devoir et de courage,

Quand elles sont attaquées

Pour leur combat contre l'injustice ! 

 

BDScomme :

Bonheur pour la Palestine

Droit àla terre pour la Palestine

Sérénité et paix pour la Palestine

 

                                                Ziad Medoukh

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 20:54

 

arton2509-f28ef.jpg

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a annoncé dimanche que la Ligue arabe tiendrait le 4 octobre, à sa demande, une réunion sur la poursuite des négociations, qui pourrait être compromise par l’expiration du moratoire israélien sur la colonisation en Cisjordanie.
"Le comité central du Fatah, la direction palestinienne et le comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) vont se réunir pour discuter de la poursuite des négociations au regard de la décision du gouvernement israélien au sujet du moratoire sur la colonisation, qu’elle soit positive ou négative, soit la prolongation du moratoire soit la reprise de la colonisation", a ajouté Mahmoud Abbas. Il a indiqué que ces réunions se tiendraient "avant la réunion du comité de suivi arabe", le 4 octobre.
"Le président Abbas ne s’écarte pas du consensus national palestinien qui insiste sur le moratoire de la colonisation pour poursuivre les négociations", a pour sa part indiqué à l’AFP son porte-parole, Nabil Abou Roudeina.

 

 

Malgré ces assurances, les islamistes et la gauche palestinienne ont exprimé leur désaccord.


"La poursuite de ces négociations est un crime contre le peuple palestinien et une pente dangereuse et glissante", a déclaré dans un communiqué Fawzi Barhoum, porte-parole du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza. "Face à l’arrogance des sionistes, Mahmoud Abbas doit immédiatement se retirer de ces négociations et annoncer leur fin", a-t-il estimé.
Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP, gauche) a annoncé dimanche son retrait du comité exécutif de l’OLP pour protester contre "la méthode des négociations directes" ainsi que "le processus de prise de décision de l’OLP". Le FPLP explique dans un communiqué qu’il refuse de couvrir des "politiques qui dévasteraient la cause nationale".


Mahmoud Abbas doit rencontrer dimanche des représentants de la communauté juive de France, comme il le fait régulièrement lors de ses voyages à l’étranger, puis le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre François Fillon lundi.
"Mahmoud Abbas rendra compte à Nicolas Sarkozy des derniers résultats des efforts internationaux et américains pour inciter Israël à prolonger le moratoire sur la colonisation en tant que nécessité pour la poursuite des négociations", a ajouté son porte-parole.


La communauté internationale, dont la France, a exhorté Israël à prolonger son moratoire sur les nouvelles constructions dans les colonies, qui expire dimanche soir.


Le gouvernement du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a exclu de prolonger ce gel partiel, tout en se disant prêt à un "compromis". Benyamin Netanyahou a exhorté dimanche les colons à "faire preuve de retenue" à quelques heures de la fin du moratoire de dix mois, selon un communiqué de son bureau.

(Dimanche 26 septembre 2010 - Avec les agences de presse)

 

La réconciliation inter-palestinienne en bonne voie selon le Hamas

lundi 27 septembre 2010, par La Rédaction


Le chef du Hamas Khaled Mashaal a affirmé lundi que seules quelques questions restaient à régler pour une réconciliation complète avec son grand rival le Fatah.
Lors d’une rencontre avec des parlementaires arabes à Damas, Khaled Mashaal n’a pas donné de détails mais a précisé que les deux parties avaient fait "des pas sérieux et réels" vers la réconciliation. Ils doivent se retrouver au Caire début octobre pour de nouvelles discussions.
Les Palestiniens sont divisés entre le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, alors que le Fatah contrôle la Cisjordanie. Cette réconciliation s’avère cruciale pour le président Mahmoud Abbas embourbé dans des pourparlers dirigés par les Etats-unis et Israël.
"La meilleure façon de répondre à l’extrémisme sioniste est d’achever la réconciliation", a souligné Khaled Mashaal.
Les derniers efforts pour réconcilier les deux parties ont échoué.


 Lundi, 27 septembre 2010 -  http://www.aloufok.net   ( Avec les agences de presse)

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 20:06
Un voyage par bateau organisé par des groupes de pacifistes juifs européen avait pour but de dénoncer la « punition collective appliquée à 1,5 million de Palestiniens ».
Un navire transportant de l’aide humanitaire et huit militants juifs venus d’Europe, d’Israël et des États-Unis a été piraté par la marine israélienne vingt miles au large des côtes de Gaza après avoir été menacé par un navire de guerre.

Des commandos de la marine israélienne ont pris à l’abordage le bateau Irène, puis les passagers ont été conduits hors du bateau.


Rich Cooper, un organisateur de Independent Jewish Voices, a déclaré à Al Jazeera que son groupe exige maintenant la libération immédiate des militants.

Le navire avait quitté le port de Famagusta au nord de Chypre [secteur turc] dimanche après-midi. [...]

 

A1-61 

le militant Itamar Shapira - Les soldats israéliens ont aujourd’hui

piraté le bateau transportant 8 militants pacifistes juifs européens

  et en route vers le ghetto de Gaza - Photo : AFP

 

Ehud Barak, ministre israélien de la défense [et criminel de guerre notoire - N.d.T], avait averti à plusieurs reprises qu’Israël allait pirater un navire sur le point d’arriver à Gaza, l’enclave assiégée gérée par le groupe palestinien du Hamas.

« Dans la tradition du mouvement des droits civiques ... Nous affirmons notre droit de continuer notre route vers Gaza en vertu du droit international », avait déclaré ce lundi à Al Jazeera, Glyn Secker, le capitaine de l’Irène.

 

Un bateau de militants pacifistes juifs


Le catamaran de 10 mètres était minuscule en comparaison du convoi de six navires du 31 mai 2010 et qui transportait une aide 10 000 tonnes d’aide humanitaire et plus de 700 militants associatifs et politiques.

Le voyage a été à l’initiative de groupes juifs européens politiquement à gauche, afin de mettre en lumière ce qu’ils considèrent comme une politique israélienne de punition collective contre les 1,5 million de Palestiniens qui vivent à Gaza.

 

Yousef Rizka, un responsable du Hamas, a déclaré : « Le gouvernement a déjà dans le passé accueilli des militants juifs venus à Gaza, et notre gouvernement est favorable à toutes les tentatives pour briser le siège imposé à Gaza ».

Israël a [soi-disant] assoupli son blocus naval suite à la sévère condamnation internationale qui a suivi l’abordage du Mavi Marmara. Les neuf militants assassinés à bord de la Flottille de la Liberté ont été un véritable désastre pour les relations publiques israéliennes.

Depuis lors, des groupes venus d’Iran, d’Irlande, du Liban, de Libye et encore d’autres, ont essayé de parvenir à Gaza - avec plus ou moins de succès.

 

Les groupes représentés à bord de l’Irène comprennent Jews for Justice for Palestinians du Royaume-Uni et l’organisation allemande Jewish Voice.

« La cargaison du bateau tient en une aide symbolique sous la forme de jouets d’enfants, d’instruments de musique, de manuels scolaires, de filets de pêche pour les communautés de pêcheurs de Gaza, et des prothèses, » dit une une déclaration du mouvement European Jews for a Just Peace, le réseau militant qui a coordonné le voyage.

« Nous nous situons dans la fière tradition juive de justice, de défense des droits des opprimés, de l’opposition implacable aux préjugés et au racisme. »

 

Kate Katzenstein-Leiterer, un chef de file de l’organisation allemande Jewish Voice, avait déjà déclaré en juin dernier : « Nous voulons qu’Israël se comporte d’une manière à être vu comme un Etat démocratique. Aujourd’hui, il est reconnu comme un Etat criminel. Ce n’est pas ce que nous voulons. »

 

Reuven Moskovitz, un survivant, âgé de 82, ans de l’holocauste [massacre des communautés juives d’Europe par les Nazis et leurs alliés des pays occupés ou annexés - N.d.T] qui était parmi les passagers à bord du navire battant pavillon britannique, est un membre fondateur du village judéo-arabe de Neve Shalom (oasis de la paix).

« Nous sommes deux peuples, mais nous avons un seul avenir », a déclaré Moskovitz dans un communiqué sur le site Jewish Boat to Gaza.

 

Un autre passager était Rami Elhanan, un israélien dont la fille est morte dans un attentat suicide en 1997 dans un centre commercial de Jérusalem.

Eli Osherov, un journaliste de la télévision israélienne Channel 10 était aussi à bord [...].

 

Secker, le capitaine de l’Irène, a déclaré à Al Jazeera ce lundi que les organisateurs avaient « à coeur de faire entendre la voix des juifs qui ont une opinion différente de celle de l’establishment israélien ».

 

28 septembre 2010 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/news/m...
Traduction : Info-Palestine.net

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 21:07

A1-55« J’ai acheté un billet d’avion El Al. Destination aéroport Ben Gourion. Tel-Aviv. Israël. Il y a 60 ans, ma mère est née à quelques dizaines de kilomètres de là. À Haïfa, en Palestine. »

Ainsi débute le récit du « retour » de Ziyad Clot, petit-fils d’exilés palestiniens. À Ramallah, il accepte un poste de conseiller juridique auprès de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) et devient négociateur, participant aux pourparlers qui devaient mener à la création de l’État palestinien avant la fin de l’année 2008.

Mais il se résout rapidement à l’évidence : « Le processus de paix est un spectacle, une farce, qui se joue au détriment de la réconciliation palestinienne, au prix du sang versé à Gaza. Et je suis en train de devenir bien malgré moi un des acteurs de ce drame. »

L’auteur nous plonge au cœur du processus de paix, dévoile les faux-semblants, les manœuvres des parties menées en coulisses et les rivalités internes et internationales qui contribuent à alimenter le fantasme de la solution des deux États.

 

 

Ce témoignage édifiant, imprégné d’histoire personnelle, montre comment et pourquoi les négociations visant à créer l’État palestinien sont devenues vaines.

Pour l’ex-négociateur, une solution pacifique à ce conflit ne peut plus passer que par un État unique au sein duquel Palestiniens et Israéliens devront vivre ensemble. Ce pays hybride, « Israeltine », est d’ailleurs déjà là.

Après vingt mois sans dialogue direct, Israéliens et Palestiniens ont réamorcé le 2 septembre à Washington des négociations de paix. Des drôles de négociations, comme il y a eu une « drôle de guerre ». Parce que personne n’a l’air d’y croire vraiment.

 

Nous recevons ce matin Ziyad Clot, un jeune avocat français d’origine palestinienne. Il a participé aux derniers pourparlers de paix lancés en 2007 à Annapolis en tant que conseiller juridique du côté palestinien.

Avec lui, nous essaierons d’entrer dans le secret de ces négociations mais cela sans grand espoir, puisqu’il vient de faire paraître aux éditions Max Milo un ouvrage intitulé Il n’y aura pas d’Etat palestinien. Journal d’un négociateur en Palestine.



A écouter  Les Matins - Ziyad Clot
envoyé par franceculture. - L'info internationale vidéo.

22 septembre 2010 - France Culture
http://www.franceculture.com/oeuvre...

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 10:39

 

 

Une deuxième séance de pourparlers directs entre Israël et l’Autorité Palestinienne se déroule en présence d’Hillary Clinton, la Secrétaire d’Etat des Etats -Unis, dans la station de Sharm el-Sheikh , au bord de la mer rouge en Egypte.

Selon Washington, on peut espérer que les pourparlers aboutiront à un accord d’ici un an. Mais le Hamas, qui gouverne la bande de Gaza, est visiblement absent de la table des négociations et Georges Mitchell, l’envoyé américain pour le Moyen Orient a d’ailleurs dit qu’il n’aurait aucun rôle.

 

Al Jazeera a demandé aux Palestiniens de Gaza de faire part de leurs impressions à propos de ces négociations

 

Ola Anan, 25 ans, ingénieur en informatique


« Quand on a commencé à parler de négociations et de retour au processus de paix et tout ça, je me suis dit, attendez, il y a quelqu’un qui nous a demandé ce qu’on pensait nous, avant d’aller à la table des négociations ? (JPG)

Vous voyez ce que j’veux dire ? Mahmoud Abbas, il est         président alors qu’il n’a plus de mandat présidentiel". Alors il est porte-parole de qui ? Des Palestiniens ? Cela m’étonnerait.

Les gens à Gaza de manière générale ne sont au courant de rien et n’ont pas la moindre idée de l’ordre du jour dont les délégués palestiniens doivent débattre. Alors bon, ça nous intéresse pas, et puis on nous met pas au courant En fait, personne nous a demandé notre avis avant d’aller là-bas.

Je me demande vraiment comment les Américains peuvent  compter sur Mahmoud Abbas pour représenter le peuple palestinien dans son ensemble.

Ou alors ils cherchent peut-être à séparer la Bande de Gaza des Territoires Palestiniens ? J’sais pas. »

 

 

Nader Nabulsi, 44ans, commerçant


« Les négociations n’ont abouti à rien. Zéro ! On n’a rien à voir avec ça et avec Abbas non plus.Tout est pourri.... Il reconnaît pas la Bande de Gaza, alors il négocie quoi ? Pourquoi il résout pas d’abord les problèmes interpalestiniens ? Après, d’accord, il pourrait aller négocier avec les Juifs. Et puis son mandat est terminé depuis un moment ! Alors comment il peut négocier ? Sur quelle base ? Pour des questions comme celles-là, c’est tout le peuple palestinien qui a besoin d’être consulté.

Au lieu de ça, il confisque les dossiers et négocie à titre personnel- alors forcément, ça marche pas. Il faut un consensus national. Il faut qu’il tienne compte de l’opinion de la rue, nous on rejette ces négociations, elles sont vides, ils se moquent de nous.

Aujourd’hui, Abbas devrait parler de la création d’un nouveau gouvernement, plus légitime, qui prendrait en compte la voix du peuple, et prendrait les décisions en accord avec elle. Il ne devrait pas négocier tout seul, comme il l’entend, en se basant sur ce qui lui passe par la tête, ou ce que racontent les autres là-bas à Ramallah. Ils disent qu’ils sont pour la démocratie. Eh ben, une démocratie, ça écoute le parlement, les ministères... une démocratie ça se réduit pas à Abbas qui prend ses décisions tout seul. C’est aux gens, aux Palestiniens, qu’il appartient de décider de questions de ce genre, pas à Abbas. Nous, on rejette ces négociations, c’est bidon, ça mène nulle part. »

 

Amjad Agha, 42 ans, ingénieur en agriculture


« Je n’espère rien de ces négociations. Ca fait 20 ans qu’on négocie, et ça n’a strictement rien apporté au peuple palestinien. Que ce soit la Bande de Gaza ou la Cisjordanie , personne n’a tiré un bénéfice quelconque de ces négociations.

(JPG)

Les deux parties qui constituent notre nation sont complètement coupées l’une de l’autre, il n’y a aucun lien entre elles. Les déplacements et le franchissement des frontières sont toujours très limités. L’aéroport est fermé. Il n’ y a pas de liberté de circulation.

Gaza en particulier est une grande prison. Il n’y a aucun moyen d’en sortir, sauf avec grande difficulté, même si vous êtes étudiant, si vous êtes malade, ou s’il s’agit de quelqu’un en vacances.

Ces négociations vont échouer très vite, du fait en particulier de l’obstination d’Israël, de son entêtement à refuser tout compromis ou même de parler du droit de retour, de Jérusalem, et d’autres questions importantes pour le peuple Palestinien et la communauté musulmane. »

 

 

 

Sameeha Ulwan, 22 ans, récente diplômée de l’université


« Je ne trouve grande signification à ces négociations     directes en tant que Gazaoui et Palestinienne.

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Pour nous Gazaouis nous sommes mis de côté, et notre cause n’est pas du tout défendue à la table des négociations directes alors que nous sommes victimes d’un siège depuis plus de quatre ans.

En vérité ces pourparlers directs se concentrent sur des questions basiques- ces questions basiques dont on discute depuis des décades, pour n’aboutir à rien la plupart du temps...

Jérusalem, les réfugiés, les constructions de colonies, qui ne vont pas être gelées d’après ce que disent les Israéliens.

Je crois que ces négociations ne mèneront nulle part, si ce n’est à de nouvelles concessions. »

 

 

 

 

Khalil Amam 54 Ingénieur


« Les négociations se déroulent depuis 20 sans résultat.

C’est parce qu’il y a une asymétrie de pouvoir entre les deux côtés de la négociation. Il y a une partie forte et une partie faible. On n’a pas besoin de négociations. On a simplement besoin de remplir les blancs. C’est ce qui fait la disparité. Pour que des négociations aboutissent, il faut un équilibre des pouvoirs en présence. »

 

Alia Shaheen, directeur de projet d’une ONG


« La plupart des gens à Gaza ne pensent même pas aux négociations, tout occupés qu’ils sont par la situation actuelle, qui empire. Ce qui les préoccupent, c’est trouver des solutions à leurs problèmes, leurs difficultés journalières, comme les coupures d’électricité, les problèmes économiques, comment assurer leur revenu, élever leurs enfants, et l’enfermement et le siège dont ils souffrent quotidiennement.

Ils ne considèrent pas les négociations comme une question d’importance dans leur vie, en tout cas pas comme quelque chose qui mérite qu’on s’y attarde. Pour eux c’est du temps perdu. »

 

Abu al-Abed, 30 ans, pêcheur


On entend parler des négociations à la télévision, mais dans la réalité, il y a rien qui change.

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C’est du vent.

 

En Cisjordanie peut-être qu’il y a plus de possibilités Mais Gaza est complètement en dehors du coup pour ce qui est des négociations.

Il ’y a pas d’ électricité, il ’y a pas d’eau.

On peut non plus se déplacer.

La vie est chère. Et les frontières sont toutes fermées...

J’veux dire... Gaza est complètement enfermée avec ce blocus.

 

 

 

 

 

 

Salih Ghamri 58 ans fermier


Ces négociations , elles ne remplissent pas les assiettes, ça c’est sûr. C’est du vent. C’est pas par elles qu’on va retrouver nos droits ou quoi que ce soit. Forcément, on négocie avec quelqu’un qui n’est pas du tout disposé à nous laisser acquérir ces droits, quelqu’un qui veut débattre ni de près ni de loin de tout ce qui touche à la cause Palestinienne.

 

 

« Au nom de qui parlent-ils ? » Leila Al-Haddad - Al Jazeera

 

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* Laila El-Haddad est une journaliste, photographe et bloggueuse palestinienne qui passe son temps entre Gaza et les Etats-Unis. Elle tient le blog :
http://a-mother-from-gaza.blogspot.com

19 septembre 2010 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/indept...
Traduction de l’anglais : J.M

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 20:19
 jeudi 23 septembre 2010

Une grande partie des français s’oppose à la réforme des retraites entreprise par le gouvernement de M. Fillon. Les importantes manifestations du 7 septembre 2010 en attestent. Tout comme elles prouvent l’exaspération à l’égard de la politique dictée par le Président de la République qui n’en finit pas de remettre en question le partage des richesses en France. Le Parti Pour La Décroissance soutient et participe à ce mouvement de contestation et s’oppose à cet énième recul social.


La défensive puis le pas de côté !

 

Le système de retraite par répartition a été, à l’époque de sa mise en œuvre, une formidable avancée, constituant un acquis social majeur. Toutefois, cet acquis s’inscrivait dans une vision productiviste de la société. Nous sommes conscients que la réforme en cours aggrave les inégalités, mais pour nous, ce combat n’est pas suffisant pour sortir de l’impasse anthropologique dans laquelle nous amène toujours plus vite la société de croissance.

C’est pourquoi, une fois le retrait de ce projet de loi obtenu, nous souhaitons aller plus loin et ouvrir le débat sur notre organisation sociale, la place du travail dans la société, les relations intergénérationnelles et le sens à donner à nos vies.Devons-nous attendre la retraite pour pouvoir enfin « vivre notre vie » , ou pire, nous retirer de la vie sociale organisée autour du travail ? Devons-nous ignorer ces personnes âgées en retraite qui, pour beaucoup, peinent à vivre dans notre société, trop souvent ignorées, seules, fatiguées par les exigences de la vie productiviste qui les a usées autant physiquement que psychiquement ? Devons-nous ignorer l’injustice de ce système de retraite laissant notamment de côté les femmes ?

 

Le financement des retraites : un faux problème !

 

La question du financement des retraites, répétée sans cesse par les médias, les économistes et les politiques dominants, est considérée comme un obstacle incontournable par beaucoup de nos concitoyens dont les imaginaires sont colonisés par la religion de l’économie. De même que pour la question des dettes privées et publiques, il faut rappeler le faux problème que constitue le financement des retraites et l’imposture de la création monétaire (L’argent-dette). De fait, il est illusoire de croire que l’on trouvera le financement nécessaire pour ces retraites, tout comme le remboursement des dettes accumulées, grâce à la sacro-sainte Croissance, et encore moins en restant dans le système économique actuel. Au contraire, seule une sortie de l’économie productiviste, génératrice d’inégalités, pourra permettre une réappropriation de nos choix de vie et par là même, la transition vers des modes de vie soutenables et souhaitables.

 

Une proposition : la DIA ?

 

Nous proposons d’ouvrir le débat de la mise en place d’une « dotation » inconditionnelle d’autonomie, accordée à tous les âges de la vie pour que vivre décemment et dignement ne soit pas lié à une activité rémunérée passée ou présente. L’octroi d’une Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA), à condition que celle-ci ne soit pas versée uniquement en euros mais aussi en droits de tirage et d’accès ainsi qu’en monnaies locales fondantes, peut être un outil formidable pour soustraire du capitalisme ce que démocratiquement nous considérons comme relevant de droits humains tels que l’accès à un logement, à l’eau, à la nourriture, à la santé ou encore à la culture et à l’éducation.

De même, cette dotation peut permettre de relocaliser un certain nombre d’activités soutenables et socialement souhaitables à travers des alternatives concrètes et la mise en place de monnaies locales. Enfin, elle peut être un levier efficace d’émancipation en nous libérant de l’asservissement à la centralité de la valeur travail et en libérant du temps de cerveaux disponible pour redonner du sens à nos vies.

 

Vers une Décroissance soutenable, sereine et conviviale

 

La question n’est donc pas seulement l’âge de la retraite ni celle de son financement mais plutôt une remise en question de toute l’organisation sociale de nos sociétés capitalistes, productivistes et consuméristes. Il s’agit de se demander qu’est-ce que l‘on produit, comment on le produit et pour quel usage ?

 

Redonner du sens, redéfinir une échelle des valeurs qui ne soit pas monétaire, déterminer nos besoins, maîtriser l’impact de nos modes de vies sur les autres et l’environnement, repenser nos relations sociales quels que soient nos âges. Tels sont les défis de la Décroissance. Une Dotation Inconditionnelle d’Autonomie ne serait-elle pas une des solutions à explorer ? Vivre dignement est plus qu’un droit pour le citoyen, c’est un devoir pour notre société.


partipourladecroissance.net

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 23:05

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