A Marie-Jo

Marie-Jo nous a quitté hier.

Notre manière de lui rendre hommage puisqu'on ne peut l'accompagner autrement aujourd'hui est de lui écrire ici un message, une pensée, un poème ....
Nous pourrons également nous unir par la pensée à notre façon, un petit temps, tous ensemble, pour penser à elle, lui dire au revoir ( date à préciser, lundi ou mardi à 20h, nous préciserons plus tard).

Pour tous ceux qui souhaitent publier, envoyez votre message à l'adresse rival.jacqueline@free.fr et nous recopierons votre message, et vous pourrez le voir sur http://femmesennoirmontbrison.over-blog.com/

Libre de faire circuler à ceux que vous voulez.

Les Femmes en Noir Montbrison

Comme la gentiane des Hautes-Chaumes

que tu aimais tant, Marie-Jo,

et à laquelle tu ressemblais un peu ...

" Lumière dans l'estive

Dressée entre les vaches

L'amer sauvage de la gentiane"

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"Tu peux pleurer son départ
Ou tu peux sourire parce qu’elle a vécu
Tu peux fermer les yeux et prier pour qu’elle revienne
Ou ouvrir les yeux et voir qu’elle est partie
Ton cœur peut être vide de ne plus la voir
Ou il peut être rempli de l’amour qu’elle a partagé
Tu peux tourner le dos à demain et vivre le passé
Ou tu peux être heureux pour demain à cause du passé
Tu peux te souvenir d’elle et seulement qu’elle n’est plus
Ou tu peux chérir sa mémoire et la laisser vivre
Tu peux pleurer et te renfermer, être vide et tourner le dos
Ou tu peux faire ce qu’elle aurait voulu, sourire, ouvrir les yeux, aimer et aller de l’avant"

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La nuit n'est jamais complète

Il y a toujours puisque je le dis

Puisque je l'affirme

Au bout du chagrin

Une fenêtre ouverte

Une fenêtre éclairée

Il y a toujours un rêve qui veille

Désir à combler, faim a satisfaire

Un coeur généreux

Une main tendue, une main ouverte

Des yeux attentifs

Une vie, la vie à se partager

Paul Eluard

Pour Marie-Jo, cette fenêtre éclairée là-bas à Essertines, cette main ouverte aux autres, son combat pour un monde plus solidaire et juste continura de vivre dans nos coeurs

Re

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Aurevoir MARIE JO plus fort que ta mort c'est ta présence dans notre souvenir JEAN DORMESSON Adaptation MYRIAM

La vie est faite de belles rencontres et j'ai eu la chance de croiser ton chemin. La vie est faite de petits plaisirs tout autour de nous et tu savais y être sensible. La vie est faite d'injustices et tu as mis tout ton cœur pour les combattre. La mort marque la fin de la vie mais tu resteras très présente dans nos souvenirs, dans mes souvenirs. Solidairement Vanessa

Depuis que tu m'a dit que Marie-jo
Était partie,.
Son rire
A résonner dans ma tête.
Son visage
Son sourire.
Son intelligence, j'ai passé la journée avec.
Je ne l'oublierai jamais.
J'ai de la peine,
Je pense à sa famille,  ses enfants, petits enfants qui ne pourrons sans doute pas, se retrouver tous ensemble pour l'accompagner.
Et nous ses amis qui sommes impuissants
Il reste les souvenirs
Heureusement
Avec ce que Marie-Jo m'a laissé,
Je me sens fière, riche, comble.
Mille fois merci
Marie-jo

Céleste

Ce matin je me lève et je pense à Marie Jo. J'ai allumé ma petite bougie en pensant à elle et à son dernier voyage qu'elle va faire un peu seule.
 

Je pense à elle, à ses filles,  petits enfants qui vont devoir vivre leur deuil sans la revoir.

Je pense à elle aux Femmes en Noir, aux veaux qu'elle offrait au Secours Populaire pour notre repas annuel, je pense à son choix de vie qui parfois m'interrogeait et je me dis que c'était son chemin...

Merci à elle d'avoir croisé ma route, pour ce bout de chemin fait ensemble....

Qu'elle rejoigne les étoiles et continue de veiller sur ceux qu'elle aimait... et sur notre monde bien malade qu'elle aurait tellement voulu plus beau

Adieu Marie Jo. Tous les gestes de solidarité vécus ensemble continueront longtemps à éclairer mon chemin, merci pour tout .

Courage à tes enfants et à ta famille pour traverser cette épreuve "

Mick

ce petit texte pour toi Tu peux pleurer son départ

Marie Jo

Tu as passé ta vie à tenir le cap, contre vent et marrées.

Tu ne dérogeais pas à tes valeurs de vie.

Intransigeante parfois, envers ta famille

Tu l'étais surtout pour toi, refusant la facilité d'une vie plus confortable .

Mais toujours, tu avais la main tendue vers les cabossés de la vie.

Kévin, dont tu étais la maitresse, aimait, grâce à toi, l'école.

Merci à toi, Marie Jo pour ce chemin parcouru ensemble.

Je porte en moi ces moments partagés

Jo

Il y a des instants de l'enfance qui ne s'oublient jamais... Mes souvenirs d'école maternelle en font partie: les visites au marronnier du village pour découvrir les saisons, une semaine sur la côte atlantique pour voir l'océan, tous les albums de jeunesse permettant de découvrir les pays du monde, les jours de la semaine...etc
Aujourd'hui, je souhaite chaque jour être une maîtresse comme toi, qui partage ses valeurs et son amour de la nature avec sa classe, et qui laisse une petite trace dans la vie de ses élèves, comme ce petit poisson qui partage avec les autres ses jolies écailles brillantes...

Fanny

Marie-Jo,

Quel chagrin tu nous fais là ! Qu'est-ce que je donnerais pour entendre ta vieille voiture, remplie de paille et de bric-à-brac (qui faisait s'esclaffer Etienne et les filles), s'arrêter devant la maison ! Et te voir arriver clopin-clopant, en t'étonnant d'une plante qui avait poussé là où l'on ne s'y attendait pas,... en racontant la dernière qui t'était arrivée dans ton pays de fous (enfin pas tous, disais-tu !),... ou en commentant et t'indignant d'une politique injuste, inhumaine, complètement étrangère à ce que tu souhaitais pour tous (surtout les petits, les gens de peu, les rejetés...). Je te remontais jusqu'à Essertines quand ta cariole lâchait, on buvait le thé dans la caravane avec Claude, on refaisait le monde, et tu te moquais de mon sentimentalisme, de l'ammmoourr ( auquel tu croyais autant que moi, mais bon... bla-bla tout ça, fallait pas se laisser aller à trop de sentiments quand même...ça ramollit !!)...

Je revois les journées à l'estive, l'accueil, les partages de vos vies si singulières, courageuses, obstinées, si entièrement tournées vers "rester debout, digne, vivre concrètement ses valeurs, rester ouvert au monde tel qu'il est et résister...à la bêtise, au racisme, à l'égoisme, à l'injustice, au non respect de la terre et des humains, ".

Et nos luttes communes ...pour la Palestine, les sans-papiers, les femmes, contre les OGM, le racisme...

"Tu aurais pu vivre encore un peu..." pour qu'on partage encore toutes les richesses que tu m'apportais mais tu es partie rejoindre ceux que tu aimais aussi, Claude, tes amis, Simone, tes parents... Repose toi un peu maintenant !... Sûr que vous allez vous marrer encore en nous voyant nous débattre ici avec nos contradictions, nos peurs, nos faiblesses mais je sais que vous serez toujours là dans nos coeurs pour nous souffler des convictions, de la lutte, de l'espoir. Bon vent !

Merci Marie-jo d'avoir fait partie de ma vie.

Courage à tes enfants, petits-enfants, famille, amis...

Jacqueline et Georges

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"Les âmes naissent libres, dignes de vie et de respect. Elles nous rêvent debout et ne meurent jamais.

Chaque âme est naturellement reliée aux autres par un réseau de valeurs, de confiance et de bonheur.

Patrimoine de la terre intérieure, jardin fertile et ressource inépuisable d'humanité,  elles méritent protection et bienveillance au titre des espèces invisibles.

Elles constituent notre lien indéfectible de fraternité avec les générations d'hier et celles de demain.

Toute âme porte en elle les ressources et l'obstination à vivre debout, même dans une société injuste, face à laquelle elle est irrésistiblement le premier refuge et le dernier espoir pour la changer."

Déclaration des droits de l'âme. I MUVRINI (Extraits choisis)

Même si tu n'es plus là,  ton esprit continuera son chemin dans les luttes futures.

Marip

C'est avec une grande tristesse que j'ai appris ton décès, mais je garderais en moi le souvenir d'une personne millitante qui vivait dans la résilience et le respect de la nature en protégeant les anciennes espèces et le respect des autres 

Tu avais tout compris, et c'est ce que nous apprend le confinement, aller et trouver ce qui nous est nécessaire 

Au revoir, Marie jo et bon courage à tes filles 

Simone