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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 08:11
http://www.forez-info.com
Écrit par FI   
Jeudi, 27 Août 2009 00:00

Pour la 2e année consécutive, l'association "Solidarité Forez Palestine" organise une marche de la Paix au départ de Bard (mairie) le 6 septembre.


Trois parcours sont prévus: 6 km (de 8h à 15h), 13 km (de 8h à 13h30) et 20 km (de 8h à 12h).

Ravitaillement assuré pour les 13 et 20 km.

Une participation financière sera demandée.

Les fonds seront reversés à des associations palestiniennes.


Jacqueline Crozet, qui appartient également au mouvement des "femmes en noir" rappelle que le comité montbrisonnais organise chaque mercredi place de la mairie à Montbrison, de 17h 30 à 18h 30, une veille en silence et en noir.

 

Une fois par mois, une vente de produits de Palestine et une soirée spéciale prévue au Cinéma Le Rex en octobre.

Contact: J. Crozet au 04 77 96 14 09

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 22:24


http://electronicintifada.net/v2/article10701.shtml

Jonathan Cook, The Electronic Intifada, 10 août 2009

 

Un couple arabe dont la petite fille âgée d’un an a été expulsée d’une crèche israélienne dès le premier jour de sa venue poursuit en justice une mère juive pour dommages et intérêts, l’accusant d’incitation au racisme contre leur enfant.
Maysa et Shuaa Zuabi, du village de Sulam au nord d’Israël, ont lancé la semaine dernière une action en justice disant qu’ils avaient été « choqués et humiliés » quand la propriétaire de la crèche leur a dit que six parents juifs exigeaient le retrait de leur fille parce qu’elle était arabe.

Dans cette première action légale du genre en Israël, les Zuabis réclament $80.000 à Neta Kadshai qu’ils accusent d’être la meneuse.

On a appris que Dana, la petite fille, était le premier enfant arabe à fréquenter la crèche dans la communauté juive rurale de Merhavia, à moins d’un km de Sulam.

Néanmoins, les avocats des droits humains disent que, vu le champ étroit de la législation anti-raciste en Israël, les chances de succès pour les Zuabis est faible.

Depuis sa fondation en 1948, Israël a mis en place un système d’éducation de ségrégation pratiquement complet entre Juifs et Arabes. Cependant le sous-financement chronique des écoles arabes signifie qu’un petit nombre, mais en augmentation, de parents arabes ont essayé de déplacer leurs enfants dans le système juif.

Dans le cas de Dana, elle avait été admise à la crèche en décembre dernier après que sa propriétaire, Ivon Grinwald ait annoncé au couple qu’il y avait une place vacante. Cependant, le premier jour, six parents menacèrent de retirer leurs propres enfants de la crèche si on ne la retirait pas. 

On dit que surtout Kadshai avait mené une campagne « d’insultes et d’efforts destinés à ce que Dana soit retirée de la crèche, en indiquant clairement que ses enfants ne seraient pas dans la même crèche qu’une petite fille arabe ». Zuabi avait été convoqué le même soir à une réunion dans laquelle Grinwald lui a dit qu’elle ne pouvait pas se permettre de perdre six enfants. Elle lui rendit le contrat qu’il avait signé et les avances qu’il avait payées.

Zuabi a dit que pendant qu’il était dans le bureau, Grinwald avait reçu un coup de fil de Kadshai disant de nouveau du mal de Dana et exigeant son retrait.

Grinwald a refusé de parler aux médias la semaine dernière. Cependant, en décembre dernier, quand les Zuabis s’étaient plaints, elle expliqua à la Radio de l’armée : « Les parents (juifs) l’ont appelée une fille « du secteur (arabe), » ils ont dit que c’était une crèche de jour pour enfants juifs et que cela devait rester ainsi…Je ne sais pas changer le monde, je dois veiller à mes moyens d’existence. »

 

Bien que Israël n’ait pas de constitution, l’avocat des Zuabis, Dori Kaspi, poursuit Kadshai sur la base de la loi fondamentale de 1992 sur la liberté et la dignité humaines, la législation israélienne la plus proche d’une loi de droits.

Dans des cas précédents, quand des enfants arabes étaient exclus d’écoles, les parents avaient lancé une action légale pour discrimination contre les autorités scolaires ou l’école elle-même.

Les avocats doutent que le couple puisse gagner vu l’absence dans la loi de références aux principes d’égalité et d’égales opportunités. Un avocat qui ne désirait pas être nommé a dit : « Des cas comme celui-ci ne sont pas couverts par des lois contre la discrimination. La législation anti-discriminatoire israélienne est très spécifique, couvrant principalement des exemples de  discrimination dans l’emploi  ou l’accès à des lieux publics comme des bars et des clubs. » Et même dans ces cas, a-t-il ajouté, l’application est très laxiste.

 

Les cas d’enfants arabes refusés dans les jardins d’enfants et les écoles primaires sont devenus plus communs ces dernières années, surtout dans la poignée de villes mixtes du pays.

Yousef Jabareen, qui est à la tête de Dirasat, une organisation basée à Nazareth qui surveille les questions d’éducation, a dit que si des parents essayaient de changer leurs enfants vers des écoles juives, c’était à cause des conditions médiocres dans les institutions d’éducation arabe.

« Bien qu’il s’agisse d’une réaction compréhensible, c’est une source d’inquiétude, » a-t-il dit. « Dans les écoles juives, les enfants arabes n’apprennent pas leur langue, leur culture ou leur histoire. On doit sacrifier leur identité arabe pour qu’ils puissent avoir une éducation décente ».

Un rapport publié en mars a révélé que le gouvernement investissait $1.000 dans l’éducation de chaque élève juif pour $190 pour chaque élève arabe. Le fossé est même plus large quand on le compare aux écoles populaires religieuses dirigées par l’état, où les élèves juifs reçoivent neuf fois plus de financement que les élèves arabes.

Il y a aussi officiellement un nombre insuffisant de mille classes pour des enfants arabes, a dit Jabareen,  mais les organisations arabes pensent que le problème est en réalité pire. De plus une proportion significative de bâtiments scolaires arabes existants a été jugée peu sûre et dangereuses pour la santé des enfants.

Dans certaines parties du pays où des écoles religieuses privées sont accessibles, en particulier à Nazareth et à Haïfa, des parents arabes tournent le dos au système géré par l’état, dit Jabareen. On dit que deux tiers des 7.500 élèves arabes dans la ville mixte du nord ,Haïfa, par exemple, fréquentent des écoles privées, malgré le haut niveau de pauvreté dans la population.

En septembre dernier, le Centre légal Adalah pour la minorité arabe d’Israël a forcé la municipalité de la ville mixte de Ramle, près de Tel Aviv, à enregistrer un garçon arabe dans un jardin d’enfants proche de sa maison. Le maire, Yoel Lavi avait préalablement dit aux parents du garçon qu’il ne pouvait pas être admis parce qu’il était arabe et que le jardin d’enfants était uniquement destiné à des enfants juifs.

Jabareen a dit qu’il favorisait des écoles binationales et bilingues  dans lesquelles des enfants juifs et arabes  pouvaient se rencontrer et étudier comme égaux. Néanmoins l’état n’offrait pas de telles écoles aux parents.

Quatre écoles primaires bilingues accueillant des enfants arabes et juifs ont été créées par le privé. Israël n’a pas d’écoles secondaires mixtes.

Mike Prashker, directeur de Merchavim, une organisation plaidant pour une citoyenneté partagée en Israël a dit récemment au journal Haaretz : La réalité israélienne de systèmes d’ éducation ségrégués crée l’ignorance et la peur de « l’autre ».

Un sondage effectué par l’Université de Haïfa a montré que les trois-quarts des élèves juifs considéraient les Arabes comme « non éduqués, non civilisés et sales » ; Une enquête récente de Merchavim a découvert que la ségrégation parmi les élèves était le reflet de la ségrégation parmi les enseignants. Malgré +/- 8.000 enseignants arabes enregistrés comme chômeurs par le ministère de l’Education, seuls quelques douzaines travaillent dans des écoles juives, enseignant surtout l’arabe, même si le système juif souffre d’un manque d’enseignants.

L’ancienne ministre de l’Education, adepte du compromis, a installé l’an dernier un comité public pour développer pour la première fois une politique de « vie partagée » pour les écoles juives et arabes.

 

Le nouveau gouvernement de droite de Benjamin Netanyahu a annoncé qu’il gelait le rapport en avril.   

 

Jonathan Cook est un auteur et un journaliste basé à Nazareth, Israël. Ses derniers livres sont Israel and the Clash of Civilisations: Iraq, Iran and the Plan to Remake the Middle East (Pluto Press) (Israël et le choc des civilisations: Irak, Iran et le plan pour refaire le Moyen-Orient et Disappearing Palestine: Israel's Experiments in Human Despair (Zed Books) (La Palestine en voie de disparition : les expériences israéliennes en désespoir humain) . Son site est : www.jkcook.net .

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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 13:41
Les enfants nous previennent que nous ne pouvons pas descendre trop la route (cette route qui se dirige vers le Mur) sinon les soldats viendront les attraper. En effet, quelques metres plus loin, les enfants s'agitent soudain : une jeep descend vers nous (peut-etre alertee par les flashs de nos appareils photo). Nous commencons a faire demi-tour et entendons un tir vers nous. Non, nous ne revons pas, c'est bien une grenade lacrymogene qui vient d'etre tiree en notre direction, alors que nous sommes sur les terres du village a plusieurs centaines de metres du Mur ! Les enfants nous pressent "Ya Allah ! Vite, vite, ils vont nous attraper". L'un d'eux, 10 ans environ, nous dit qu'il a deja ete pris deux fois alors qu'il allait chercher je ne sais quelle plante dans ces champs, les soldats lui ont dit que la prochaine fois ils le mettront en prison. Les enfants finissent par fuire en voyant approcher dans les buissons deux soldats qui remontent la colline. Nous sommes eberlues par leur capacite de discernement dans l'obscurite. Mais nous sommes surtout profondement choques, ce harcelement, sur des enfants en plus, est inhumain. Ce sont leurs terres !
En repartant de jeunes gens nous interpellent d'un toit, nous montons les rejoindre et l'un d'eux nous montre la petite collection qu'il s'est faite a partir de ce qu'il recolte sur les terrains de la manifs : des balles en caoutchouc, d'autres reelles, collees sur des planches pour dessiner une colombe de la paix ou un coeur, une bombe a explosion qu'il a transformee en fleur, une planche qui garde la trace de son sang (il a ete touche plusieurs dizaines de fois). Avec gravite et gentillesse, il nous laisse un petit cadeau de la Palestine en partant.

Nous finissons la soiree par une rencontre avec le Comite populaire du village de Bil'in et celui de Nilin, village voisin qui vit les memes situations. Ces comites sont organises comme des associations accueillant toutes les bonnes volontes du village pour organiser la resistance. Ils nous redisent combien notre solidarite les rend plus determines encore, dans leur combat pacifiste. Ils nous racontent ce que nous avons deja entendus tant de fois : les demolitions, les expulsions, les morts (dont Ahmed Moussa, 10 ans, tue par balle dans une manif), les prisonniers (qui quand ils sont relaches pour manque d'accusation sont sommes de payer quand meme les frais de leur arrestations !)... A Nilin ce sont 80 pour cent de leurs etres qui ont ete confisquees, et autant de fermiers bafoues dans leur identite, dont certains sont devenus fous. Certains avaient prevu d'aller vivre en Jordanie pour y trouver du travail mais les autres les en ont empeche, car "c'est exactement ce que les Israeliens recherchent"

. Une solidarite dans le village s'est donc instauree pour aider ces gens expropries a survivre. Ils nous parlent aussi des chiens que les soldats lachent sur les gens, des bombes assourdissantes envoyees sur le village la nuit pour maintenir la pression. Quelques fois, l'acces a leurs terres est interdit jusqu'a 3 km avant le Mur. Meme si des proces ont ete gagnes pour le faire reculer, ces decisions de justice ne sont jamais appliquees pour des "raisons budgetaires".

"Nous n'avons pas de reponse a donner a nos enfants quand ils nous demandent pourquoi nous ne pouvons pas aller chez nous".

Iyad nous accueille avec chaleur malgre une fatigue immense qui se lit sur son visage, comme sur celui de sa femme. Il nous explique que les hommes du village, et en particulier ceux qui sont recherches par l'armee israelienne comme lui, sont obliges de veiller toutes les nuits pour prevenir les incursions de soldats dans le village. La presence d'internationaux est capitale, pour les proteger. C'est la 2e action qu'ils nous confient. Marianne, activiste d'ISM presente au village depuis plusieurs semaines, nous explique en quoi cela consiste et quelle attitude nous devons adopter devant les soldats le cas echeant, ce qui arrive plusieurs fois par semaine.

Nous dormons un petit peu avant qu'Iyad nous reveille. Il nous repartit en 3 groupes, notre mission et d'autres militants internationaux. Nous marchons dans le village tous les 6 en silence. Seules quelques maisons sont eclairees. L'atmosphere est etrange, notre chef de patrouille est vigilant, rassurant et drole tout a la fois. Il nous amene d'abord au QG pour charger la video de la manif sur internet. Je fais ma petite contribution personnelle a la resistance en l'aidant a telecharger le bon logiciel. Sur le chemin du village, on regarde les alentours tout en cueillant des figues et du raisin. Bruit de coqs, un ane qui braie... Nous rentrons finalement a l'aube. Le village restera calme cette nuit-la.

2 heures plus tard, nous quittons la maison sur la pointe des pieds. La femme d'Iyad dort habillee sur le canape, Iyad, lui, doit dormir dans une autre maison. J'ai le coeur tres serre, j'aurais aime les embrasser et leur transmettre ma solidarite profonde. Que ces heures de sommeil leur permettent de s'echapper un peu de leur enfer quotidien

"Nous croyons que ce Mur tombera un jour mais cela se fera grace a notre combat non-violent. Il ne tombera pas si nous dormons".

 

Assawra, liste de diffusion dédiée à l'Intifada  Al-Oufok



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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 13:32

On parle beaucoup des manifestations de Bil"in, village palestinien empiété par la construction du Mur et harcelé par l´armée israelienne. Mais qu´en est-il de la vie quotidienne de ses habitants ?

 

Voici le témoignage de Francais qui y sont restés une journée et une nuit.

Bil'in est un peu le village symbole de la resistance contre le Mur, meme si ce qu'il vit est commun a beaucoup de villages palestiniens. Comme dans plusieurs autres villages, des manifs y ont lieu tous les vendredis pour s'opposer a l'avancee du Mur sous toutes ses formes. En partant pour la manifestation de Bil'in, nous ne pensions pas que le plus fort de la journee ne serait pas cette manifestation. Pourtant, les temps sont chauds a Bi'lin, la mort en avril d'un resistant du village abattu dans une des manifs pacifiques, et les arrestations nocturnes recentes dans le village, ont fait progressivement monter la pression. Les internationaux sont appeles a la rescousse.

C'est un petit garcon, Mohammed, qui vient nous chercher a la descente du bus (nous, les membres de la mission civile 154), s'adressant a nous dans un anglais que beaucoup d'entre nous ont a lui envier. Il nous mene chez son pere, Iyad, qui est notre hote.
Il y a particulierement beaucoup de monde dans la manif d'aujourd'hui, peut-etre 400 ou 500 personnes, beaucoup d'internationaux. Des Francais notamment, puisque nous y retrouvons un groupe de Generation Palestine, tres actifs. Nous rencontrons egalement Michel Warschawsky, eminent israelien anticolonialiste ne en France, qui nous parle de la perte de vitesse des mouvements anti-colonialistes en Israel et, de facon generale, de la decadence politique dans le pays aujourd'hui sous gouvernement d'extreme-droite.

Nous sommes pares pour la manif : lingettes d'alcool et lunettes de piscine contre les gaz lacrymo (mais le ridicule n'est pas toujours du cote ou l'on croit), pancartes "French people against the Wall"... Cela commence par un cortege anime assez proche de nos manifs parisiennes, avec des slogans dans toutes les langues. Puis nous arrivons pres du Mur, materialise ici par des rouleurs de fils barbeles. Les soldats sont aux aguets a quelques metres, en haut de la colline. Prises de parole au porte-voix de Palestiniens et Israeliens anti-colonialistes, puis nous passons a la phase active : les Palestiniens coupent les fils barbeles pour ouvrir un passage. Evidemment, c'est l'acte attendu par les soldats pour commencer a repliquer vraiment. Les grenades lacrymogenes fusent, surtout sur les cotes de la manifs d'ou de jeunes garcons lancent des pierres a la fronde, mais aussi par dizaines d'un coup sur nous. Mouvement de panique, mais cela ne dure pas trop longtemps. Un autre enorme tank s'approche de nous, c'est un lanceur d'eau puante, une nouvelle arme qui consiste a souiller les manifestants d'une eau fetide dont l'odeur persiste plusieurs jours parait-il. Les medias sont aux premieres loges, blindes de gilet rembourres et de masques a gaz. Finalement cela dure a peine plus d'une heure et nous sommes relativement épargnés, parce que beaucoup d'étrangers.
En revenant au centre du village, nous croisons le petit Mohammed inquiet qui cherche son pere. Quand il le voit arriver il nous dit avec un grand sourire en le pointant du doigt "C'est mon pere, c'est mon pere !". Iyad lui caresse la tete et prend tendrement sa petite fille dans ses bras (5 ans environ, habillee comme une poupee). Tous savent que la vie de chacun, et particulierement d'Iyad, est en danger a tout moment. L'epee de Damocles qui les menace est terrible, et ca se sent dans le lien fort que les gens ont entre eux.

Le repas qui nous est fait a la maison est delicieux, nous remercierons nos hotes en achetant de ces productions artisanales que la femme vend, seul revenu de la maison dans ce contexte de guerre.

Avant la tombee de la nuit, deux enfants nous emmenent nous promener dans le village. Une petite balade a la fraiche qui demarre tres agreablement. Mais rien n'est jamais normal ici. Les enfants jouent a la guerre avec des armes en plastique, meme cette petite fille habillee en robe de princesse rose. Nous passons devant le cimetiere et la tombe de leur martyr Bassem, dont nous voyons des images partout dans le village (les Palestiniens publient des affiches pour faire honneur a leurs resistants). En sortant du village, nous entendons dans les maisons la musique d'une fete de mariage, en cueillant des fleurs et nous amusant avec les enfants. Tout cela est bien champetre, mais dans le crepuscule sur la colline d'en face se dessinent les silhouettes des soldats, de leurs tentes, chars, et tours.

 

 


 

 


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14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 20:18

Al Faraby
Vendredi, 14 août 2009

Plus de six mois après, les agissements de l’armée israélienne pendant "Plomb durci" continuent de faire l’objet de vives critiques. L’ONG de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) a accusé l’armée israélienne, dans un rapport publié jeudi 13 août, d’avoir tué 11 civils palestiniens, dont cinq femmes et quatre enfants, alors qu’ils brandissaient un drapeau blanc. Huit autres personnes auraient été blessées dans les mêmes circonstances. Ces civils étaient en groupes et agitaient un tee-shirt ou un foulard. Il n’y avait aucun combattant palestinien dans les parages à ce moment-là, précise l’organisation, qui s’est basée sur des témoignages recoupés, mais aussi des examens médicaux et balistiques.

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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 22:00

12/08/2009

source : l’Humanité

À Bil’in, en Cisjordanie, la population palestinienne résiste encore et toujours, malgré la répression israélienne impitoyable qui s’abat sur elle. Tout comme le village de Nil’in et de nombreux autres en Cisjordanie, celui de Bil’in mène depuis de nombreuses années maintenant une résistance non violente contre les expulsions, contre les confiscations de terre, contre les colonies et la poursuite de la construction du mur. Une lutte devenue exemplaire, et un acharnement de l’occupant qui ne l’est pas moins. D’un côté des paysans qui défendent leur terre pacifiquement pour empêcher l’érection d’un mur qui les séparera de leurs champs, donc de leurs productions, donc de leurs moyens d’existence, de l’autre, des soldats armés, épaulés par des véhicules blindés qui fêtent les soixante ans des conventions de Genève à leur manière : en les foulant aux pieds.

Ces dernières semaines et presque chaque nuit, des soldats envahissent le village de Bil’in et les maisons, terrorisent la population, y compris les enfants, et procèdent à des arrestations (plus de 17 personnes en un mois dont plusieurs jeunes mineurs) comme on peut le voir sur certaines vidéos. Mohammed Khatib, du Comité populaire contre le mur et les colonies de Bil’in, est de ceux-là. En avril, un habitant du village a été assassiné par un tir de grenade lacrymogène en pleine poitrine. À Nil’in, il y a eu plusieurs morts, dont un enfant. Pourtant, les droits des habitants de Bil’in sur leurs terres coupées par le mur d’annexion leur ont été partiellement reconnus en 2007 par la haute cour de justice israélienne, qui a demandé la modification du tracé du mur sur les terres palestiniennes. Ce que ne supportent pas les gouvernements israéliens successifs, c’est le soutien croissant apporté aux habitants de Bil’in par l’opinion publique israélienne et internationale.

Une quarantaine d’organisations françaises, dont beaucoup ont envoyé à plusieurs reprises des délégations sur place pour manifester avec les habitants, viennent de s’adresser au ministre français des Affaires étrangères, « pour le sensibiliser à cette situation » et faire « cesser le soutien inconditionnel de la France et de l’Union européenne à Israël ». Elles devraient être reçues aujourd’hui au Quai d’Orsay.



Le comité Populaire appelle à une grande manifestation le vendredi 14 aout

Vendredi 14 août, le village de Bil’in tiendra une grande manifestation contre la politique d’intimidation de l’armée et les arrestations des militants non violents. Palestiniens, internationaux et Israéliens, marcherons jusqu’à la barrière du chantier.

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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 23:17
Histoire de deux femmes assassinées

vendredi 31 juillet 2009 -

Walid El Hourican

 


Il importe de relever dans le cas de Neda qu’au lieu de s’intéresser à la personne qui l’a effectivement tuée, les médias ont accusé le régime iranien... Alors que dans le cas du meurtre de Marwa, les médias n’ont cessé de souligner le caractère individuel de l’assassin...
(JPG)
Un service commémoratif a eu lieu pour Marwa El Sherbini devant la maison communale de Dresde le 11 juillet.


Neda et Marwa : l’une devient une icône, la mort de l’autre est passée sous silence.

Le 20 juin 2009, Neda Agha Soltan a été tuée pendant les manifestations qui se sont déroulées après les élections en Iran. Les manifestations ont occupé une grande place dans les journaux du monde entier tandis que les analystes et les commentateurs prévoyaient la chute du régime iranien et l’aube de la liberté pointant dans « l’axe du mal ».

(JPG)
Neda Soltani

La mort de Neda est devenue, pour des millions de personnes, le symbole de l’opposition iranienne, de l’injustice du régime iranien ainsi que du défi des protestataires. La mort de Neda a été placée dans un contexte. Elle a été retirée du domaine privé et déplacée dans le domaine public représentant une cause juste pour l’ensemble de la société.

Le 1er juillet, Marwa El Sherbini, chercheuse égyptienne vivant en Allemagne, a été tuée de 18 coups de poignard, dans un tribunal de la ville de Dresde, en présence de son fils de trois ans. Elle avait eu gain de cause contre un Allemand d’origine russe qui l’avait insultée parce qu’elle portait le voile. Quand son mari s’est précipité à son secours lors de l’attaque dans le tribunal, la police lui a tiré dessus. La mort de Marwa n’a été signalée dans les médias occidentaux que lorsque des manifestations éclatèrent en Égypte après son enterrement.

Les nouvelles ont porté sur les protestataires ; le meurtre a été présenté comme l’acte d’un « loup solitaire », lui enlevant donc son contexte et sa signification sociale.

Oublions les idées préconçues des médias qui choisissent leurs sujets en fonction de leur propre plan. Ce que montre la comparaison entre les deux meurtres, c’est que les sociétés européenne et occidentale n’ont pas compris la signification et l’importance du deuxième meurtre dans son contexte social, politique et historique.

Le « loup solitaire » qui a porté 18 coups de couteau à Marwa dans le tribunal est le produit de la société dans laquelle il vit. Le meurtre de Marwa devrait ouvrir, à tout le moins, un débat sur le racisme latent (qui ne l’est plus tellement) contre les musulmans, lequel s’est accru ces dernières décennies dans les sociétés européennes et particulièrement depuis le milieu des années 90.

(JPG)
Alexandrie (Egypte), le 6 juillet 2009 : une foule nombreuse assistait aux funérailles de Marwa El-Sherbini. (Photo : Ahmed El-Fatah, Flickr)

On ne peut s’empêcher de rapporter le crime au débat sur l’interdiction du niqab, ou aux débats antérieurs sur le port du voile. Ces questions, ainsi que les autres qui concernent l’immigration musulmane en Europe, ont pris une grande place lors des débats publics dans plusieurs pays européens. Il serait également difficile de ne pas remarquer l’augmentation rapide des partis populistes de droite au pouvoir dans plusieurs pays européens depuis 10 ans ; ces partis ont fondé leur discours sur la peur de l’islam et le « problème de l’immigration ».

C’est en raison du déni dans lequel sont plongés les sociétés et le discours public européens que l’on n’a guère rendu compte de l’assassinat et que l’on ne s’est pas alarmé de cet acte.

Alors que l’Europe prêche la liberté d’expression et la nécessité d’accepter la différence, qu’elle lance des avertissements sur les dangers du racisme et du sectarisme dans le tiers-monde et qu’elle met en garde contre les discours de haine et l’antisémitisme, nous assistons à un crime inspiré par le racisme, les préjugés et la haine, discours qui acquiert aussi bien de la légitimité que du pouvoir en France, en Italie, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Autriche, au Danemark et dans d’autres démocraties du Vieux continent. Les crimes inspirés par le racisme sont constamment présentés comme des exceptions dans une société tolérante ; toutefois, leur multiplication met en doute leur caractère exceptionnel.

Le silence sur l’histoire de Marwa dans la grande presse et le fait que son meurtre n’ait pas lancé de débat sur les dangers immédiats de l’actuel racisme antimusulman en Europe montre la profondeur des problèmes et nous fait prévoir un sombre avenir pour les musulmans en Europe. On ne parle de musulmanes comme Neda que si leur histoire correspond à la narration dominante qui présente l’islam comme la principale menace pour la liberté, tandis qu’il n’est pas question de Musulmanes comme Marwa qui démasquent le racisme ambiant en Occident et contestent les stéréotypes existants.

Il importe de relever dans le cas de Neda qu’au lieu de s’intéresser à la personne qui l’a effectivement tuée, les médias ont accusé le régime iranien d’être responsable du contexte dans lequel le crime a été commis. C’est l’établissement où l’institution qui sont mis en accusation plutôt que l’acteur individuel. Alors que dans le cas du meurtre de Marwa, les médias n’ont cessé de souligner le caractère individuel de l’assassin, l’appelant « un loup solitaire » laissant entendre qu’il s’agit d’un proscrit social qui n’a pas de lien avec la société dans laquelle il vit. On a donné à l’assassin le nom de « Alex W. » et on a enlevé du tableau, l’institution, la société et l’établissement dans lesquels il vit.

(JPG) Alors que le décès de Neda a fait l’objet d’une vaste gamme d’interprétations et de lectures dans le contexte iranien, la mort de Marwa a été privée de son contexte et a été présentée comme une tragédie personnelle mettant en scène un fou et sa victime. Entre-temps, l’Europe continue son glissement vers la droite à un rythme accéléré et les stéréotypes culturels, l’absence d’intégration (lisez : l’aliénation sociale et politique), la dyscommunication et une crise de financière en aggravation ne font qu’alimenter ce déplacement et appuyer le discours populiste et chauvin de plusieurs partis de droite, nouveaux ou ressuscités.

Dans les années 30, après la grande crise économique des années 20, un jeune parti populiste de droite a brusquement accédé au pouvoir en Allemagne et peu de personnes ont prévu ce qui allait s’ensuivre. Il n’y a pas de preuve réaliste permettant d’indiquer que l’Europe est une société plus tolérante qu’une autre ou de dire que les gens tirent nécessairement les leçons de leur histoire, ou même que certaines sociétés sont exemptes de comportements racistes. Tous les indices pointent vers la fin du mythe de tolérance européen d’après-guerre ; et les médias doivent encore relier les indices avant que l’histoire ne se répète.

Vous pouvez écrire à Walid El Hourican ici : walid@menassat.com.

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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 18:27
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9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 21:14
  Sans aucun doute bien des gens d'obédiences diverses vont se sentir
soulagés devant le discours du Président des Etats Unis au Caire
aujourd'hui. Ils y verront un ton nouveau , un appel à la paix, bien
loin du clash des civilisations à la Bush. Mais est ce vraiment le cas?
  On peut s'attendre à ce que les commentateurs politiques montrent du
doigt le fait qu' Obama renvoie dos à dos la violence des palestiniens
occupés et celle des colonisateurs israéliens, ou bien qu'il n'a pas
abandonné l'idée que les Etats Unis doivent donner au monde des
leçons de bonne conduite y compris sur la meilleure façon d'exiger ses
 droits, ou bien qu'il réduit le conflit israelo-palestinien à un  
 conflit religieux, ou bien qu'il continue à justifier la guerre en  
 Afghanistan, etc... Certes, il faut le remettre en question sur tous  
 ces points. 
 Mais ce qui m'affecte le plus, en tant que laïque algérienne, c'est  
 qu'Obama ne s'est pas démarqué de l'idée pernicieuse qu'il existe des  
 civilisations homogènes, idée qui était au coeur de la théorie du  
 'clash des civilisations'. A ceci s'ajoute le fait qu'en bon  
 américain, il mélange civilisation et religion. Il oppose de façon  
 répétée ' l'Islam et l'Occident' ( en tant qu' entités- civilisations  
 hétérogènes), 'l'Amérique et l'Islam' (un pays / une religion); il  
 souligne que ' l'Amérique n'est pas en guerre avec l'Islam' ( un  
 pays / une religion). Donc, il y a des nations en 'Occident', mais en  
 'Islam' pas. 
 Le vieux Jomo Kenyatta disait des colons britanniques: 'quand ils sont  
 arrivés, nous avions la terre, ils avaient la Bible; maintenant nous  
 avons la Bible, ils ont la terre'. Le discours d'Obama le confirme: la  
 religion, c'est assez bon pour nous et ça suffit à nous définir. Sa  
 compilation finale de sagesse monothéiste laisse à penser que c'est là  
 le seul discours intelligible aux barbares. 
 Tout ceci est de bien mauvais effet sur nous, citoyens de pays où  
 l'Islam est la religion majoritaire et souvent la religion de l'Etat. 
   
 Tout d'abord, Obama s'adresse à 'l'islam', comme si une idée, un  
 concept, une croyance pouvait l'entendre. Comme si ceux ci ne devaient  
 pas nécessairement être médiatisés par des gens - ceux qui adhèrent à  
 ces idées, ces concepts, ces croyances. Comme le disait Soheib  
 Bencheikh, autrefois Grand Mufti de Marseille, actuellement Directeur  
 de l'Institut des Hautes Etudes Islamiques à Marseille:' je n'ai  
 jamais vu un Coran marcher dans la rue'... 
 Peut on imaginer une seule minute qu'Obama parle au christianisme? ou  
 au boudhisme? Impossible, ils parlerait aux chrétiens, aux  
 boudhistes, ... bref, à des gens, des individus différents les uns des  
 autres. 
 Obama essentialise l'islam, il ignore les vastes différences qui  
 existent entre les croyants musulmans, - différences d'interprétations  
 religieuses et d'écoles de pensée certes, mais aussi différences  
 culturelles, et divergences politiques. Il est impossible, devant une  
 telle diversité, de parler d''Islam' de façon aussi totalisante qu'il  
 le fait. Il n'oserait pas faire de même s'il s'agissait du  
 christianisme, en amalgamant, par exemple, l'Opus Dei et la théologie  
 de la libération... 
 Malheureusement, essentialiser l'Islam fait le jeu des intégristes  
 musulmans dont l'effort permanent est de promouvoir l'idée qu'il  
 existe un seul islam - le vrai, c'est à dire le leur - , un monde  
 musulman homogène, et par voie de conséquence, une loi islamique  
 unique qui devrait être respectée par tous, au nom des droits  
 religieux. La moindre étude des lois dans les pays 'musulmans' montre  
 que celles ci varient , et parfois dramatiquement, d'un pays à  
 l'autre, s'inspirant non seulement de différentes interprétations  
 religieuses, mais aussi de pratiques culturelles diverses selon les  
 continents où l'islam s'est répandu, et de circonstances historiques  
 et politiques spécifiques, y compris coloniales* - toutes sources qui  
 ne sont manifestement pas divines. 
 C'est là la première conséquence néfaste de la façon qu'a Obama  
 d'essentialiser l'islam et d'homogénéiser les 'musulmans': quelle que  
 soit sa critique des intégristes - qu'il appelle une 'minorité  
 d'extrémistes' - , il utilise leur langage et leurs concepts. Voilà  
 qui peut difficilement soutenir la cause des anti intégristes dans les  
 pays musulmans. 
   
 Ensuite, Obama parle aux religions , pas aux citoyens, pas aux  
 nations ni aux pays. Pour lui, il va de soi que chacun doit avoir une  
 religion; le fait le trouble peu que, bien souvent, les gens subissent  
 une identité religieuse qui leur est imposée par la force. Il est de  
 plus en plus fréquent que, dans les pays 'musulmans', les citoyens  
 soient forcés à observer une pratique religieuse**, et qu'ils payent  
 toute dissidence de leur liberté et parfois de leur vie. C'est donc un  
 grand coup que leur porte le Président des Etats Unis, à eux, à leurs  
 droits humains, à leur liberté de pensée, à leur liberté d'expression,  
 quand il soutient publiquement l'idée que tout citoyen d'un pays où  
 l'islam est la religion majoritaire est automatiquement un croyant  
 musulman ( sauf à être d'une religion autre minoritaire). 
 Qu'ils soient croyants ou pas, pratiquants ou pas, les citoyens  
 décident parfois que la religion ne sera pas leur marqueur  
 identitaire. Par exemple, ils peuvent donner priorité à leur identité  
 en tant que citoyens. Bien des citoyens de pays 'musulmans' entendent  
 cantonner la religion à sa place et l'écarter de la politique. Ils  
 soutiennent la laïcité et veulent des lois laïques, c'est à dire des  
 lois démocratiquement votées par le peuple, modifiables selon le choix  
 et le vote du peuple; ils s'opposent, au nom de la règle  
 démocratique, à l'introduction de lois immuables, a-historiques et  
 supposées divines. Ils combattent le pouvoir des religieux. 
 Obama prétend défendre la démocratie, le processus démocratique et les  
 droits humains. Comment cela est il compatible avec le fait de  
 s'adresser à des nations entières à travers leur identité religieuse  
 présumée, et par le fait même imposée? 
 Où est la place des laïcs dans le discours d'Obama? La place de leur  
 droit démocratique de voter les lois et non de se les voir imposer au  
 nom de dieu? La place de leur droit humain fondamental de croire ou de  
 ne pas croire, de pratiquer ou de ne pas pratiquer? Ils n'ont tout  
 simplement pas droit à l'existence. Ils sont ignorés. Ils sont rendus  
 invisibles. Ils sont faits 'musulmans'. Et pas seulement par nos  
 gouvernements oppressifs - mais par Obama aussi... Et quand il fait  
 référence à ses concitoyens, ces ' 7 millions de musulmans  
 américains', s'est-il enquis de leur foi personnelle ou a-t-il induit  
 celle ci de leurs origines géographiques? 
   
 Au sein de ce carcan religieux, les droits des femmes sont limités à  
 l'éducation - et Obama fait clairement savoir que pour lui,  
 contrairement aux arrogants occidentaux dont il se démarque , le voile  
 n'est pas un obstacle à l'émancipation. Et encore moins, si c'est  
 'leur choix', à ces femmes... Et pendant ce temps là, l'Iran, juste à  
 côté, au nom de ses lois religieuses, pourchasse avec sa milice de  
 moralité , juge et emprisonne les femmes qui ont laissé échapper une  
 mèche de cheveux... Et que dire de l'Afghanistan ou de l'Algérie,  
 dont les femmes furent kidnappées, torturées, violées, mutilées,  
 brûlées vives, égorgées, exterminées, pour ne s'être pas couvertes***? 
 A aucun moment Obama ne soulève la question de savoir qui définit la  
 culture, qui définit la religion, qui parle au nom des musulmans - et  
 pourquoi ce ne seraient pas les femmes elles mêmes qui les  
 définiraient, cette culture et cette religion,- sans religieux, sans  
 police de moralité, sans vieux leaders religieux conservateurs auto  
 proclamés,- si leurs droits humains fondamentaux étaient vraiment  
 respectés? De toute évidence, Obama a négocié les droits des femmes  
 contre des alliances économiques et politiques avec 'l'islam'... Il  
 est vrai que 'l'islam' possède du pétrole, entre autres. 
   
   
 





Oui, ce discours est bien conforme à celui d'un Président américain:
 Obama reste confiné au clash des civilisations- religions. Comment un  
 tel discours pourrait il nous sauver de la montée mondiale des  
 intégrismes religieux, qu'il était supposé battre en brèche? Obama  
 affirme que, ' aussi longtemps que notre relation sera définie par  
 nos différences, cela renforcera ceux qui sèment la haine.../...  
 déclenchent les conflits...', mais la seule chose qu'il trouve que  
 nous avons en commun c'est 'd'aimer nos familles, nos communautés et  
 notre dieu'...Les intégristes musulmans ne désavoueraient pas un tel  
 programme. 
In God we trust...
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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 21:36

Extrait d'un article de José Luis Moraguès
CCIPPP34(Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien)


EN PLEINE CAMPAGNE INTERNATIONALE DE BOYCOTT D'ISRAËL, LE CONSEIL REGIONAL LANGUEDOC-ROUSSILLON, PAR LA VOIX DE G.FRÊCHE, VEUT IMPLANTER L'ENTREPRISE ISRAÉLIENNE AGREXCO A SETE !


AGREXCO FER DE LANCE DE LA COLONISATION :


Agrexco est une entreprise israélienne d’import-export qui commercialise les fruits, les légumes et les fleurs. Agrexco-Carmel-ecofresh–biotop–jordan river (pour les dattes) sont autant d’étiquettes distribuées par AGREXCO.

Propriété à 50% de l’état israélien et traite 70% des exportations israéliennes.

Mais ce qui fait la spécificité d’Agrexco c’est qu’elle emballe, exporte et vend tous les produits en provenance de la vallée du Jourdain en Cisjordanie, c’est à dire en Palestine où elle applique directement la politique coloniale.

La vallée du Jourdain, située à l’est de la Cisjordanie, c’est environ 24000 km2 soit presque ¼ de la Cisjordanie. En 1967 il y avait 350 000 palestiniens dans la vallée du Jourdain. Il n’en reste plus que 52 000 en 2007, soit moins de 15% de la population de 1967. Par contre il y a 7000 colons qui contrôlent 95% des terres et 98% de l’eau pompée dans de nouveaux forages à plus de 400m de profondeur. L’eau du Jourdain a été rendue inaccessible aux palestiniens par la construction d’une barrière métallique électrifiée dont la construction a permis la confiscation supplémentaire de 500 Km2 de terres palestiniennes.

Les 52 000 palestiniens restants sont parqués dans 32 villages dont 13 déclarés illégaux depuis 1967 interdits de tout (notamment permis de construire).

4500 palestiniens vivent dans les deux plus grands villages de Fasayel et Al Jiflik. 

La situation des palestiniens est désastreuse à tous les points de vue. Ils ont beaucoup de difficultés à cultiver les 5% des terres qui leur restent en raison du manque d’eau laquelle est sous contrôle israélien. Tous les fruits et légumes récoltés qu’ils voudraient acheminer et commercialiser dans le reste de la Cisjordanie doivent passer par l’unique check-point de Tayasir qui bien sûr ouvre et ferme au bon vouloir de l’armée d’occupation. Si bien que tous les produits frais et périssables n’arrivent presque jamais à destination et pourrissent sur place.

Quand à vendre ces produits sur le marché israélien c’est hors de question.

En effet leurs produits ne peuvent en aucun cas être concurrentiels avec ceux des colons qui occupent leurs propre terres et reçoivent d’importantes aides et subventions : 22 millions de dollars en 2007 pour le développement agricole des 7000 colons de la vallée du Jourdain. C’est ce qui permet à Israël non seulement d’anéantir toute tentative de commercialisation des produits agricoles palestiniens mais également d’envahir le marché et les étals palestiniens avec les produits israéliens qui, comble de cynisme, sont la plupart du temps cultivés sur les terres volées aux palestiniens !.

Et c’est AGREXCO qui orchestre tous ces mécanismes commerciaux destinés à rentabiliser l’agriculture coloniale et obliger ainsi les palestiniens à abandonner leurs terres.

Voilà la raison pour laquelle les prix des fruits et légumes israéliens, y compris bio, sont compétitifs en Europe et vont directement concurrencer les produits de la région. N’oublions pas qu’Israël reçoit des Etats-Unis 3 milliards de $ par an d’aides. Même si la majeure partie de la somme doit être consacrée à l’armement, l’autre partie vient en soutien à la colonisation.


APPEL AU BOYCOTT, DESINVESTISSEMENT ET SANCTIONS ( BDS ) DE 171 ORGANISATIONS PALESTINIENNES


En juillet 2005 s’est élevé de Palestine un APPEL sans précédent de la société civile palestinienne adressé aux sociétés civiles du monde entier. L’appel au Boycott, aux Sanctions et aux Retraits des Investissements, contre Israël jusqu'à ce qu'il applique le Droit International et les Principes Universels des Droits de l'Homme.


Un appel direct aux sociétés civiles et aux citoyens de la planète

FAISONS GRANDIR CET APPEL AU BOYCOTT PAR TOUS LES MOYENS NECESSAIRES !



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  • : réseau international de femmes pacifistes, féministes. A Montbrison (Loire), veille en noir et en silence chaque mercredi de 17h30 à 18h30 place de la mairie pour la paix en Palestine " Il faut choisir la vie, imposons la paix"
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