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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 10:24
L’extrait suivant sort d’un nouvel ouvrage “''I Am an Emotional Creature: The Secret Life of Girls Around the World'' (" Je suis une créature émotive: la vie secrète des filles dans le monde" )qui a paru sous forme de livre le 9 février chez Villard/Random House

 

JE SUIS UNE CREATURE EMOTIVE                                               

 

J’adore être une fille.

Je peux sentir ce que vous ressentez

car vous le ressentez avant à l’intérieur  de cette sensation.

Je suis une créature émotive.

Les choses ne me viennent pas

Comme des théories intellectuelles ou des idées biens élaborées.

Elles vibrent dans mes organes et mes jambes

et foutent en rogne mes oreilles.

Je sais quand ta petite amie en a ras le bolP0107745-copie-1

même si elle semble te donner ce que tu veux.

Je sais quand une tempête s’amène.

Je peux sentir les frémissements invisibles dans les airs.

Je peux te dire qu’il ne rappellera pas.

C’est une ambiance que je partage.

 

Je suis une créature émotive.

J’aime ne pas prendre les choses légèrement.

Tout est intense pour moi.

Ma manière de marcher dans la rue.

La manière dont ma mère me réveille.

La manière dont j’entends de mauvaises nouvelles.

La manière dont c’est insupportable quand je perds.

 

Je suis une créature émotive.

Je suis connectée à tout et à tout le monde.

Je suis née ainsi.

N’osez pas dire négativement que c’est

un truc d’adolescente

ou que c’est seulement parce que je suis une file.

Ces sensations me rendent meilleure.

Elles font que je suis prête.

Elles font que je suis présente

Elles font que je suis forte.

 

Je suis une créature émotive.

Il y a un moyen particulier de connaître

C’est comme la femme plus âgée l’a oublié dans une certaine mesure.

Je me réjouis de l’avoir encore dans mon corps.

 

Je sais quand la noix de coco est prête à tomber.

Je sais que nous avons poussé la terre trop loin.

Je sais que mon père ne reviendra pas.

Que personne n’est préparé pour le feu.

Je sais que le rouge à lèvre signifie plus

qu’un spectacle.

Je sais que les garçons se sentent super-insécurisés

Et que les dits terroristes sont fabriqués et ne naissent pas ainsi.

Je sais qu’un seul baiser peut

enlever toute ma capacité de prendre des décisions,

Et parfois, savez-vous, il le devrait.

 

Ce n’est pas extrême.

C’est une affaire de fille.

Ce que nous serions toutes

si la grande porte à l’intérieur de nous s’ouvrait d’un seul coup.

Ne me dites pas de ne pas pleurer.

De me calmer,

De ne pas être si extrême

D’être raisonnable.

Je suis une créature émotive

C’est    ainsi que le monde a été fait.

C’est ainsi que le vent continue à disperser le pollen.

On ne dit pas à l’océan Atlantique de se conduire convenablement.

 

Je suis une créature émotive.

Pourquoi voudriez-vous me rabattre ou me rejeter ?

Je suis votre mémoire restante

Je vous connecte à vos sources.

Rien n’est dilué.

Rien n‘a fui.

Je peux vous ramener.

 

J’adore pourvoir ressentir l’intérieur

de vos sentiments en vous, même si cela arrête ma vie,

même si cela fait trop mal

ou me fasse faire fausse route,

même si cela me brise le coeur.

Cela me rend responsable.

Je suis une émotive je suis une créature émotive, pieuse,

incandescente.

Et j’adore, vous m’entendez,

adore adore adore

Etre une fille.

 

Eve Ensler , une réalisatrice de théâtre et une militante, est la fondatrice de V_Day, un mouvement global pour finir la violence contre les femmes et les filles. En conjonction avec JE SUIS UNE CREATURE EMOTIVE, V-day a développé un programme pilote ciblée, V-Girls, pour engager les jeunes femmes dans notre modèle de « philanthropie d’empowerment » leur fournissant une plateforme pour amplifier leurs voix. 

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 20:53

Sète a été le point d’orgue, hier, d’une journée d’action nationale contre cette société israélienne accusée d’exploiter les paysans palestiniens.

« Agrexco, casse-toi, le port de Sète n’est pas à toi ! ». C’était l’un des slogans les plus entendus hier après-midi dans les rues de Sète. L’Ile Singulière était le point d’orgue d’une journée d’action nationale (et même européenne) contre l’implantation de cette société israélienne sur le futur terminal fruitier à 45 M€.

Une décision de Georges Frêche qui en a aussi pris pour son grade hier. Car cette entreprise d’Etat est accusée d’exporter 70 % de ses produits (fruits, légumes, fleurs) des colonies israéliennes, et donc « de voler l’eau et les terres des paysans palestiniens qui sont obligés d’y travailler ». Et ce en violant la 4e convention de Genève qui interdit l’exploitation économique des territoires occupés. Quant aux 150 à 200 emplois promis par le président de la Région, « c’est un mensonge ! ».

Il était 16 h lorsque les participants à la marche, partie dans la matinée de Montpellier, sont arrivés, via Frontignan, sur l’esplanade (la place Aristide-Briand) dont le kiosque était enrubanné de banderoles. Selon les organisateurs issus des 93 (!) associations et mouvements divers regroupés dans la coalition anti-Agrexco, la mobilisation était trois fois supérieure à celle espérée puisqu’elle aurait rassemblé 1 500 personnes (1 100, selon la police) dont 700 marcheurs.

Après les interventions d’un paysan palestinien, d’un cinéaste israélien ou encore de Nicolas Duntze de la Confédération paysanne, un cortège s’est formé pour défiler jusqu’à l’entrée de la gare maritime, en passant devant la mairie, par le quai Lemaresquier et la rue Euzet. Le port, dont l’accès était barré, était placé sous haute surveillance, entre les gendarmes mobiles et maritimes, les policiers et même un hélicoptère. La manifestation s’est dispersée sans incident.

Article du Midi Libre envoyée par Jacqueline Le Corre FeN Caën
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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 19:06
Actualisation CWP: Date limite de Goldstone et persécution des organismes de doits humains palestiniens et israéliens

Chères amies de la Coalition des femmes pour la paix,

1. Appel à l’action pour marquer la date limite du rapport Goldstone de l’ONU


Le vendredi 5 février  marque la date limite accordée par l’Assemblée générale des Nations Unies à Israël et au Hamas pour envoyer des comités indépendants

investiguer les découvertes du Rapport Goldstone.

Le Rapport Goldstone a conclu que l’offensive d’Israël contre Gaza pour l’Opération plomb fondu était « une attaque délibérément disproportionnée destinée à punir, humilier et terroriser une population civile ». La mission de recherche desfaits a trouvé des preuves évidentes que Israël avait commis des crimes de guerre, omme viser des populations civiles palestiniennes, utilisant des Palestiniens comme « boucliers humains », faisant usage de munitions au  phosphore blanc et visant intentionnellement des structures civiles – parmi elles, une école, un hôpital, un marché, une mosquée et un entrepôt d’aide humanitaire.

 

Malgré ces graves constats, Israël doit encore toujours mener une investigation indépendante et fiable sur les crimes de guerre qu’il a commis. Israël n’a pas non plus mis fin au siège de Gaza, qui a pour but d’isoler et de débiliter Gaza et constitue une punition collective d’une population civile.

 

Nous pensons que c’est l’obligation de la communauté internationale de faire en sorte que Israël se soumette au droit international et humanitaire. Nous appelons nos amis dans la communauté internationale à marquer la date limite du 5 février en organisant des actions et des manifestations internationales – appelant Israël à enquêter sur les crimes de guerre qu’il a commis, à punir ceux qui ont été responsables des crimes et de mettre fin au siège de Gaza.

 

2. Persécution des défenseurs des droits humains  palestiniens et israéliens

 

L’ironie veut que tandis qu’Israël n’a pas lancé un comité indépendant pour investiguer les crimes de guerre commis à Gaza – le Parlement israélien a décidé cette semaine de lancer un comité pour investiguer le financement étranger d’organisations de la société civile israélienne. Ce processus a été déclenché par un rapport publié par l’organisation israélienne d’extrême-droite, Im Tirtzu (« Si vous le voulez »), qui a cité 16 organisations israéliennes de droits humains qui ont fourni des preuves au Rapport Goldstone et qui les a accusé de collaborer avec l’ennemi.

 

Parmi ces organisations se trouve la Coalition des femmes pour la paix, y compris notre projet « Qui profite de l’occupation », et deux de nos organisations membres : New Profile et MachsomWatch. Malgré les inexactitudes factuelles et le principe antidémocratique de ce rapport de droite, la Coalition est fière d’être mentionnée parmi les organisations israéliennes qui luttent contre les crimes de guerre que Israël est en train de commettre à Gaza.

 

Ce comité parlementaire maccarthyste fait partie d’une nouvelle vague d’assauts contre des militants et des organisations palestiniennes et israéliennes qui luttent contre l’occupation. D’autres exemples sont la violente répression de la résistance non-violente palestinienne par des forces de sécurité israéliennes, les raids et les arrestations nocturnes d’organisateurs et de militants palestiniens, ainsi que les tentatives pour délégitimer les organisations de droits humains palestiniennes.

 

Bien que ces attaques constantes contre des défenseurs humains palestiniens et israéliens soient pénibles, nous avons l’impression qu’elles dénotent aussi la peur croissante parmi les responsables israéliens, qui reconnaissent la menace posée par la pression internationale et par la lutte non-violente palestinienne. Pour citer Ben Caspit,, un journaliste israélien reconnu qui a accusé les organisations de droits humains israéliennes de détruire Israël de l’intérieur : « Elles (les organisations israéliennes) sont en train de gagner la guerre sur l’opinion publique, une percée. Israël saigne, les officiers de la FDI se cachent dans leurs quartiers généraux, nos dirigeants renoncent à leurs visites à l’étranger, on retire les marchandises israéliennes des rayons et ce n’est que le commencement (…)  L’image d’Israël n’a jamais été aussi basse. La pression internationale monte, et avec elle, l’appel au boycott ».

 

Il est clair que la pression internationale est actuellement une des plus grandes menaces à la continuation de l’occupation israélienne. C’st pourquoi nous appelons nos alliés internationaux à augmenter cette pression – malgré la persécution politique croissante – de sorte qu’ensemble nous mettrons fin à l’occupation et apporterons la justice à tous les habitants de la région.

 

Solidairement,

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La Coalition des Femmes pour la paix.  4 février 2010

 

http://coalitionofwomen.org

 

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 22:14


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Joëlle Marelli

75  Paris

à   Ministère de la Justice

     Madame Alliot-Marie

     13 place Vendôme

     75042 Paris


Paris, le 24 février 2010


Madame la Ministre,


Comme Serge Grossvak, comme Liliane Cordova-Kaczerginski, comme Jean-Guy Greilsamer, je défends le boycott des produits israéliens ; comme eux et comme de nombreuses personnes par le monde, juives, non juives, comme de nombreux Israéliens mêmes, je suis en accord avec la campagne BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions), une campagne de protestation non-violente lancée par des Palestiniens. Comme des Israéliens éclairés dont je me flatte d’être l’amie, je défends aussi le boycott universitaire, parce que je crois que la société israélienne tout entière doit être réveillée de sa torpeur et de l’intoxication à laquelle elle est soumise de la part de son gouvernement.


J’ai quatre grands-parents juifs ; cela ne suffit sans doute pas à prouver que je ne suis pas antisémite, mais cela aurait suffit, il a quelques décennies, à mettre ma vie en péril en France, où je vis. Ma mère avait, elle aussi, quatre grands-parents juifs, et a passé sa petite enfance cachée par de braves gens dans le midi de la France. De braves gens qui, à coup sûr, n’étaient pas antisémites, pour qui la question ne se posait pas, il l’ont sauvée, avec ses parents, tous simplement.


Mon père avait lui aussi quatre grands-parents juifs. Il a eu la chance de naître au Maroc, et d’être, comme tous les juifs marocains, sous la protection du roi. Malgré tout, mes grands-parents ont connu les spoliations de Vichy, et mon grand-père en est mort d’amertume.


L’antisémitisme a donc pour dans mon histoire familiale une réalité très sensible. Mais aujourd’hui, l’accusation d’antisémitisme se distribue à tort et à travers. C’est devenu une notion vague, manipulée par l’État d’Israël et par ses défenseurs pour exonérer cet État de tous ses crimes.


Or ces crimes sont très réels, impunis, et se poursuivent à l’heure qu’il est sous la protection de ce bouclier : l’antisémitisme. Ce n’est pas que l’antisémitisme n’existe pas ou plus. Il existe, mais il n’est pas là où vous prétendez qu’il est. Il est, souvent, chez celles et ceux qui croient que défendre Israël coûte que coûte, c’est défendre « les juifs ». Il est chez ceux qui croient le CRIF lorsque le CRIF prétend représenter « les juifs de France ». Il est chez ceux qui ne distinguent pas entre antisémitisme et antisionisme. Il est, surtout, chez ceux qui croient qu’Israël est la patrie naturelle de tous les juifs, et qui supposent donc implicitement que les juifs ne sont vraiment chez eux nulle part ailleurs. Oui, vous m’avez bien lue. L’antisémitisme est surtout chez lui parmi les défenseurs aveugle d’Israël et du sionisme. L’antisémitisme qui se retrouve sionisme, c’est à peine une veste qui se retourne. C’est toujours la même veste.


Veuillez agréer, Madame la Ministre, mes salutation distinguées,


Joëlle Marelli


Envoyée le 25/02/10 à fenliste


 


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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 20:38

 

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                                  Serge Grossvak

                                  44 rue Carnot

                                  95410 Groslay

Ministère de la Justice

Madame Alliot-Marie

13 place Vendome

75042 Paris

 

 

Groslay, le 22 février 2010

 

 

Madame la Ministre,

 

 je l’avoue,

Je l’avoue, je boycotte les marchandises d’Israël. Je ne veux pas de ces produits poussés dans le sang et la domination. Ils puent la haine et l’oppression. Je les refuse et je pense à mes parents m’enseignant le martyr nazi. Cette géhenne qui avait dévoré de notre famille. « Plus jamais ça » était la clameur venue du cœur au sortir du malheur. « Plus jamais ça » avaient dit les survivants. Enfant de juifs immigrés, j’avais entendu cette leçon comme un devoir d’humanité, comme un engagement de solidarité, comme une exigence de vie. Je boycotte, aujourd’hui, pour que les petits enfants d’un grand martyr sortent du chemin assassin, pour que l’État d’Israël et son peuple égaré dans un grandissant extrémisme sorte de sa tyrannie.

 

Je l’avoue, j’appelle au boycott des produits de ce pays aujourd’hui guerrier, conquérant et oppresseur, de ce pays abdiquant toute morale. Je l’avoue, c’est de toute ma voix et de tout mon cœur que je convie à cet acte de résistance. Acte pacifique. Acte raisonné. Mon appel est une clameur contre l’indignité des crimes commis, la pratique des colonies. Mon appel est pour peser et faire renoncer à la guerre. Lorsqu’un pays a renoncé à l’intelligence et à la morale, c’est le porte monnaie qui oblige.

 

Je l’avoue, j’y étais. J’étais dans ce supermarché de Cormeilles pour sortir les produits israéliens des rayons et les déposer en vrac à l’entrée des caisses. J’y étais et j’y ai pris la parole. Les services de police peuvent en attester, j’avais donné mon nom. Lorsqu’on agit pour l’honneur nul n’est besoin de se cacher.

 

Je l’avoue, j’y étais et j’ai accompli tout cela pour mon humaine dignité et l’honneur de mes ancêtres.  Parce que je ne peux supporter d’abandonner dans la souffrance et l’injustice le peuple de Palestine. Parce que je suis juif descendant de Marek Edelman, de Joseph Epstein et de Raymond Aubrac, ma racine juive est du côté des opprimés, de tous les opprimés.

 

Madame la Ministre et gardienne des sceaux de justice et des lettres de cachet, condamnez moi, pas Sakhira ! Madame la ministre, puisque vous avez accompli votre vœux de châtiment de ces gestes de résistance et d’honneur, oubliant qu’ils visent un Etat désigné comme relevant de « crime de guerre, voir crime contre l’humanité » par le juge Goldstone (juif comme moi), condamnez moi, pas Sakhira. Madame la Ministre, je ne redoute pas vos geôles et vos invectives, je suis prêt à affronter vos fureurs comme mon père avait du affronter l’internement par une police mise aux ordres d’un pouvoir totalitaire. J’y suis prêt, lâchez Sakhira.

 

Madame la Ministre, rien ne me fera renoncer à mon engagement pour la Paix et la justice, pour que le peuple palestinien recouvre sa dignité dans son pays indépendant, aux frontières de 67 et à la capitale en Jérusalem-est. Que les criminels soient traduits devant un tribunal international. Que cette page de haine se tourne, enfin !

 

Madame la Ministre, je vous prie d’agréer toute ma détermination à combattre vos menaces à l’encontre d’une lutte juste et votre soutien à un extrémisme nationaliste qui fait honte à ma culture juive.

 

 

Serge Grossvak

Cette missive est également destinée à être rendue publique.

 

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 20:48

L’histoire et ses tourments nous enseignent que l’efficacité d’une « idée » ne se détache jamais d’une dynamique sociale ou politique. A contrario, l’horreur d’une formule infâme imposée par ceux qui nous gouvernent ne saurait s’affranchir d’un contexte idéologique régressif, où la vie humaine et le minimum vital, censés inaliénables, deviennent quantité négligeable.

 

 

Ainsi, notre raison défaille, sans rémission possible, quand nous entendons ces mots  : « Chômeurs en fin de droits. » L’expression même, en son indignité, telle une insulte ou un déni à l’idée d’appartenance républicaine, symbolise à elle seule l’état mental de la France en voie d’atomisation sociale. Une dé-citoyenneté organisée. Pas à pas…


Ensauvagement du temps qui est le nôtre. Déjà variables d’ajustement du capitalisme, chair à canon des actionnaires, les salariés sans emploi peuvent devenir du jour au lendemain des « sans-droits ». Des citoyens de si-peu qu’ils ne méritent plus aucune solidarité…

Si la simple protestation morale ne suffit plus, que les démagogues de la parlotte et du charité-business la-main-sur-le-coeur regardent un peu les chiffres qui épuisent les âmes.
Avant fin 2010, plus d’un million de chômeurs supplémentaires ne bénéficieront plus d’aucune indemnité.

J.Emmanuel Ducoin Edito Humanité du 15/02/10
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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 12:23
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A la Saint-Valentin, nous serons des milliers a nous regarder, les yeux débordant d'amour. Nous échangerons des mots doux et des roses rouges. Pour cette occasion 50 millions de fleurs seront expédiées par Israël en Europe et y seront vendues avec le sceau "Made in Holland"!
Nous serons des milliers à tendre les mains troublantes d'émotions. Nous serons des milliers à offrir des millions de ces roses pour témoigner notre passion à ceux qui nous comblent de tendresse, à ceux que nous aimons.
Combien d'entre nous savent que ces roses d'amour sont produites par l'occupation, la colonisation et des crimes de guerre.
Combien d'entre nous savent que ces roses d'amour sont entachées par la barbarie d'un Etat puissant né il y a soixante ans sur une terre qui n'est pas la sienne et que pour ce faire Israël a plongé des millions de Palestiniens dans la douleur, la pauvreté, l'insécurité, la peur et l'humiliation.
Combien d'entre nous savent que les Palestiniens sont privés depuis si longtemps des joies de l'amour qu'ils ont eu le temps d'oublier le parfum des roses.
Les roses que nous offrirons à la Saint Valentin ont été violées par une barbarie qui ne respecte rien, ni fleur, ni terre, ni mémoire, ni histoire.
Que la rose rouge que nous allons offrir est entachée du sang.
Malgré tout, les roses de Palestine ne mourront pas !


Nabil El-Haggar Universitaire d'origine Palestinienne
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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 22:48

 

 

"La non-violence est une arme puissante et juste qui tranche sans blesser et ennoblit l'homme qui la manie. C'est une épée qui guérit." 

Martin Luther King

http://www.non-violence-mp.org/la%20nonviolence.htm
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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 22:26
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Association des Femmes en noir de Caen Caen , le 07/02/10

Maison de la solidarité internationale

51 , quai de Juillet

14000 Caen

                                                                                                   A Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères

 

 

Monsieur le Ministre ,

 

Nous constatons une répression de plus en plus violente des forces israéliennes contre le mouvement de résistance populaire non-violent en Cisjordanie : arrestations et emprisonnements des militants, pressions et même menaces de mort contre des habitants de localités concernées, répression violente des manifestations pacifiques, tant dans les villages palestiniens qu'à Jérusalem .
Pourtant, ces manifestants n'ont aucune arme et ne font rien d'illégal : ils demandent seulement de pouvoir vivre libres dans leur maison et sur leur terre.
Nous déplorons le silence complice de notre Gouvernement et de nos médias sur ces faits, et vous demandons instamment, Monsieur le Ministre, d'exercer des pressions sur le Gouvernement israélien pour mettre fin à cette répression et aux violations des droits de l'homme qu'elle signifie.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de notre considération distinguée.

Les membres de l’association Femmes en noir de Caen

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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 21:56

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Dans la nuit du 27 au 28 janvier, Mohammed Khatib, un des coordinateurs des comités de résistance populaire en Cisjordanie a été arrêté à son domicile, investi et fouillé par l'armée israélienne. C'est la 35è arrestation depuis un an d'un membre de la lutte non-violente à Bil'in contre le mur et les colonies. Abdallah Abu Rahma et Adeeb Abu Rahma, deux autres responsables du comité populaire de Bil'in sont sous les verrous.

 

La même nuit, l'armée a investi Ni'lin, forçant brutalement plusieurs maisons à la recherche de militants de la résistance non-violente et arrêté Hamza Al-Khawaja, un jeune homme du village. C'était le 16è raid nocturne subi par ce village depuis le 16 décembre (3 responsables du comité populaire local, Ibrahim Amirah, Hassan Mousa and Zaydoun Srour ayant été arrêtés lors du 14è raid). La répression est particulièrement brutale à Ni'lin avec plusieurs morts, de nombreux blessés et 110 arrestations depuis Mai 2008, date à laquelle ce village s'est lancé dans la résistance non-violente.

 

Fin décembre un officier israélien a prévenu Mahmoud Zwareh, maire et responsable du comité de Al Ma'sara, que si les manifestations ne cessaient pas, lui et les autres responsables seraient arrêtés pour longtemps. Lors d'un raid nocturne le 15 janvier, l'armée l'a prévenu que bientôt il y aurait mort d'homme ou d'adolescent ce dont le comité serait responsable. Lors de la manifestation hebdomadaire précédente ils ont eu à faire face à une provocation violente israélienne. En mai dernier des cautions exorbitantes ont été exigées pour la remise en liberté de responsables du comité, innocentés depuis par le tribunal militaire.

 

Depuis 2009, la répression par l'armée israélienne contre la résistance non-violente en Palestine est de plus en plus violente, avec tirs non seulement de grenades lacrymogènes et assourdissantes mais aussi de balles en caoutchouc ou réelles, menaces, destruction et saisie de biens personnels, humiliations, recours aux arrestations arbitraires toujours plus nombreuses, dirigées particulièrement contre les leaders du mouvement.

 

...contre une résistance populaire qui monte en puissance

 

C'est que la résistance populaire se développe en Palestine. En 2008, Al Ma'sara et Ni'lin ont rejoint Bil'in qui a lancé la résistance non-violente en 2005 avec l'imagination et la réussite que l'on sait. Un comité de coordination réunissant 11 pôles de résistance non-violente a été constitué en avril 2009. Aujourd'hui, à Sheikh Jarrah (Jérusalem Est), c'est de cette façon que Palestiniens, Israéliens et internationaux luttent contre les expropriations de familles palestiniennes. A Nabi Saleh (au nord de Ramallah), le village s'est lancé depuis quelques semaines contre l'occupation et la colonisation en renouant avec les modes d'action de la première intifada.

Dans un article publié dans Haaretz fin décembre intitulé "Danger : résistance populaire", la journaliste Amira Hass expliquait pourquoi ce qu’Israël craint le plus, c’est le développement des luttes populaires : « Ce qui est dangereux dans la lutte populaire, c’est qu’il n’est pas possible de la qualifier de terroriste. »

 

Grâce au recours à la saisie d'images diffusées sur internet, les Palestiniens permettent à tous ceux qui sont alertés de voir de quel côté est la violence. Impossible d'oublier ces images montrant un tir à bout portant commandé par un officier contre un manifestant de Bil'in maintenu à terre en 2009, pas plus que les arrestations brutales en ce début 2010 de femmes à Nabi Saleh ou d'israéliens anti-colonialistes à Sheikh Jarrah...

 

Mohammed Khatib, à la veille d'être arrêté, constatant l'extension du mouvement et l'accroissement de la participation de Palestiniens aux manifestations déclarait dans une interview : "Nous sommes optimistes; la résistance va se propager comme cela s'est produit pour l'intifada (en 1987), partiellement à cause de l'impasse politique, et surtout à cause des exactions commises par les colons que les forces armées israéliennes laissent faire; 2010 nous verra vaincre l'occupation".

 

Ceci explique la volonté d'Israël d'anéantir la résistance populaire palestinienne.

 

Peser pour que cessent le silence et l'absence de pressions

 

Or que constatons nous ?

Certains media ignorent ce mouvement et la répression dont il fait l'objet ou ne font pas l’effort pour s‘informer et informer. Les responsables politiques occidentaux sont régulièrement informés de la situation,par nous ONG, et par leurs chancelleries respectives. Mais il restent silencieux. Ce silence complice laisse libre Israël de continuer à s'efforcer d'écraser silencieusement un combat juste.

 

Qu’ont-ils fait d’illégal, ces combattants de la paix et de la liberté?

Refuser la politique israélienne du fait accompli serait-il devenu un crime?

Le fait de protester contre un mur déclaré illégal par la cour internationale de justice de La Haye constituerait-il un délit à punir?

Ne pas accepter l’expropriation illégale des terres palestiniennes, reconnues comme telles par le droit international, devrait-il être considéré comme acte subversif?

 

A l'initiative de l'AFPS, le mouvement de solidarité internationale doit, sans relâche, s'adresser aux media pour que les opinions publiques soient informées sur ce qui se passe en Cisjordanie en termes de résistance non violente. Il doit interpeller les responsables politiques, Ministres, députés... en leur demandant de faire pression sur Israël contre cette répression et les violations des droits de l'homme qu'elle signifie.

Il est à rappeler que le Comité Populaire de Bil’In et les anarchistes contre le mur (organisation pacifique israélienne) ont reçu, en Décembre 2008 à Berlin, la « médaille Carl von Ossietzky ». Médaille décernée par la Ligue Internationale des Droits de l’Homme à ceux qui donnent l’exemple de la résistance non-violente. Ce sont Mohammed Khatib et Abdallah Abu Rahma qui ont fait le déplacement à Berlin pour recevoir la médaille.

Nous vous appelons à protester par courriel auprès du Ministère des Affaires étrangères ainsi que de l’Ambassade d’Israël en France et à interpeller leurs parlementaires dans le même esprit. Nous sommes résolument avec nos amis de Bil’in et des autres villages luttant courageusement contre l'occupation et la colonisation illégale !

Adresse du chef de cabinet de Bernard Kouchner : philippe.errera@diplomatie.gouv.fr

Adresse pour l'ambassade d'Israël en France : information@paris.mfa.gov.ildsc00956.jpg

Transmis par Jacqueline Le Corre FeN Caën

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