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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 20:56

 

Accueil ce dimanche 19 septembre en région parisienne, et lundi 20 septembre en région lyonnaise,  de la 5ème édition de la caravane initiée par le député britannique George Galloway, en route pour Gaza.

 

Toutes les infos sur http://www.europalestine.com/spip.php?article5388&var_mode=calcul      ou sur europalestine.com

 

 

viva_a_paris_1.jpg

 

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 20:14

 

Chères amies, Chers amis,

Merci à celles et ceux qui se joignent, de plus en plus nombreux, à la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) contre l'occupant israélien.latuff142s.gif

Comme vous avez pu le constater, les mesures d'intimidation, et notamment les procès intentés contre les femmes et les hommes engagés dans cette campagne, ont provoqué non pas un recul mais un élargissement de la mobilisation visant à exiger la liberté pour les Palestiniens et l'application de tous leurs droits.
Le procès des militants de Mulhouse, qui devait se dérouler lundi, a été reporté au 29 novembre (journée internationale de solidarité avec la Palestine !), à la demande des cinq parties civiles, qui ont estimé avoir une "connaissance insuffisante" du dossier. La solidarité qui s'est manifestée tant en France qu'à l'étranger n'est sans doute pas pour rien dans ce recul. (cf le site http://www.europalestine.com ).
Comme pour Mulhouse, chaque mesure de répression doit entraîner la multiplication des actions BDS en France et à l'étranger, où l'on s'indigne un peu partout des poursuites judiciaires entamées en France avec les encouragements du gouvernement français. Lequel gouvernement, s'il remplissait ses obligations en matière de sanctions (comme l'explique dans "Le Monde" le magistrat Ghislain Pélissier), nous dispenserait de mener cette campagne inspirée de celle de l'Afrique du Sud de l'Apartheid.

Le prochain "procès BDS" est celui, en appel, de Sakina Arnaud le 24 septembre à Bordeaux. Suivra celui de la sénatrice Alima Boumediene-Thiery (Verts) et d'Omar Slaouti (NPA) le 14 octobre à Pontoise.

Tous ces militants sont systématiquement poursuivis pour "discrimination", et "provocation à la haine raciale" par les officines qui soutiennent la colonisation israélienne et le nettoyage ethnique des Palestiniens. Un comble quand on sait à quelle discrimination sont livrés en permanence les Palestiniens de Gaza, de Cisjordanie, de Jérusalem Est, et même ceux qui disposent de la citoyenneté israélienne !
Un vrai scandale, quand on sait qu'on peut appeler en France au boycott du Canada en raison du sort réservés aux bébés phoques, à celui de la Chine ou de Quick Hallal (comme certains responsables UMP), et que l'on peut refuser de vendre les produits de Birmanie, comme le fait CARREFOUR, sans risquer la moindre poursuite pour "discrimination" ou incitation à une haine quelconque !

Non, nous ne nous laisserons pas baillonner. Ni par le chantage à l'antisémitisme, ni par les menaces. Monsieur Sammy Ghozlan peut se vanter d'avoir déposé plus de 80 plaintes contre des actions de boycott, cela ne fera que populariser davantage ces actions BDS non violentes, qui ont pour but d'alerter la population sur la nécessité de ne pas encourager les crimes de guerre, de consommer de manière réellement éthique, et de ne pas se laisser gruger par les commerçants peu honnêtes qui trichent sur les étiquettes et les ardoises, modifiant ou occultant la véritable origine des produits qu'ils veulent nous vendre.

Nous avons assigné Sephora en justice pour la vente des cosmétiques "AHAVA" produits dans la colonie de Mitzpe Shalem sur des territoires palestiniens occupés. La Coalition Anti-Agrexco assigne ce jour la compagnie israélienne AGREXO-Carmel pour réclamer l'interdiction de l'importation de ses fruits et légumes provenant des territoires palestiniens occupés. L'importateur de Soda-Club a perdu un procès en Allemagne pour la même raison. Et ce n'est pas fini !

PAS UN SOU POUR L'OCCUPANT ISRAELIEN, tant qu'il refusera de respecter le droit international, les droits de l'homme, et que nos dirigeants lui accorderont des avantages, en lieu et place de sanctions.

Restons mobilisés : le procès de Sakina Arnaud se déroulera à partir de 14 H au tribunal de Bordeaux le vendredi 24 septembre. Il faut d'ici là ou le jour même organiser des actions de solidarité dans toutes les villes, continuer à dire "Moi aussi, je boycotte. Inculpez-moi !", et penser systématiquement, en faisant ses courses à aller discuter avec les responsables et salariés des magasins, avec les clients, en expliquant pourquoi il est important de participer à cette campagne internationale, lancée par la société civile palestinienne.

Amicalement,

CAPJPO-EuroPalestine

site http://www.europalestine.com


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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 21:36
La réforme des retraites risque bien d’aggraver la situation des femmes. Toutes les inégalités, en matière de salaires, de précarité de l’emploi, de temps consacré aux activités domestiques, vont se cumuler au moment du calcul de l’âge de départ en retraite et du niveau de pension. Plusieurs parlementaires de gauche, soutenus par des associations et des syndicats, viennent de saisir la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde).

 

arton1168-d488e.jpg                                                                    photo Daniel Maunoury

 

" Nous considérons que certaines mesures existantes et/ou figurant dans le projet de loi de réforme des retraites constituent des discriminations indirectes envers les femmes ", écrivent dans une lettre datée du 30 août ces élus du PCF, des Verts et du Parti de gauche au nom d’un collectif composé notamment d’Attac, de la fondation Copernic , de la Fédération syndicale unitaire (FSU), du NPA et du Collectif national pour les droits des femmes.

 

"Le report à 62 ans de l’âge légal et à 67 ans de l’âge du taux plein touchera de plein fouet les femmes. Ce sont en effet elles qui s’arrêtent déjà le plus tard : une femme sur trois part à plus de 65 ans contre seulement un homme sur vingt.

L’allongement de la durée de cotisation - 41,5 annuités en 2020 - aggravera, lui aussi, les difficultés des femmes, qui ont déjà du mal à réunir les trimestres nécessaires. : en 2007, seules 44 % d’entre elles parvenaient à valider une carrière complète contre 86 % des hommes. Elles devront donc " soit prendre leur retraite à un âge plus tardif, soit subir une décote plus forte puisqu’elles seront en moyenne encore plus loin que les hommes de la durée exigée ".


Le projet de loi sur les retraites constitue donc une discrimination indirecte, c’est-à-dire une disposition apparemment neutre qui désavantage en réalité les femmes. " Cette réforme va concerner, en absolu comme en relatif, beaucoup plus de femmes que d’hommes et obliger celles-ci à attendre plus longtemps leur pension, le plus souvent hors emploi, et avec des revenus précaires ".


En France, comme en Allemagne, en Italie ou en Suède, où sont mises en œuvre le même type de réforme, « c’est aux femmes que les réformes demanderont potentiellement l’effort le plus important en termes d’allongement de durée d’activité, et c’est également sur elles que pèsent les risques les plus élevés en termes de niveau de vie », assènent Odile Chagny et Paola Monperrus-Veroni. À moins de renforcer les dispositifs qui visent à compenser ces inégalités – augmentation du minimum contributif (595 euros aujourd’hui), valorisation du temps consacré à la vie familiale… – les femmes seront, avec les ouvriers, les plus défavorisées par la réforme. Toutes les inégalités qui frappent les femmes par rapport aux hommes – inégalités salariales, précarité de l’emploi, temps consacré aux activités domestiques et familiales... – se cumuleront au moment du calcul de la pension et de l’âge de départ en retraite.

 

À la Halde de dire s’il s’agit d’une discrimination. Si son avis ne sera que consultatif, il pourra servir à contester la nouvelle loi et ses effets devant les tribunaux.

 

Par Ivan du Roy (7 septembre 2010)

Extraits article http://www.bastamag.net/article1168.html

 


Pétition à signer sur

http://laboratoiredelegalite.wordpress.com/petition/

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 20:58

pascal trécourt

 

 

 

                 Je vous parle d'un monde qui n'existe  pas            Un monde où les frontières ne diviseraient pas

           La moindre différence comme ultime richesse

         Sans barrière, sans bannière, inutiles forteresses

 

Partager le même soleil

S'éveiller sous le même arc-en-ciel

Espérer la même lumière

Redessiner d'autres frontières

 

 

 

 

p.trécourt 4

 

 

Je vous parle d'un monde qu'il nous faudra construire  

Que tant d'hommes avant nous ont rêvé de bâtir

Infantile utopie ou combat d'une vie

Les ténèbres ou l'amour, c'est à nous de choisir

 

Où sont les différences dans le coeur des enfants

De là-bas ou d'ailleurs, d'hier ou maintenant

l'autre est de mon rang, de mon sang, c'est un frère

Il n'y a vu du ciel aucune ligne sur la Terre

 

Y.Noah Frontières          

 

 

                                                                                                                                                        Photos Pascal Trecourt

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 22:46

 

image

Le mot laïcité a une généalogie respectable : il renvoie aux luttes d’autrefois contre la droite cléricale et militariste. Mais lecombat une fois gagné, le mot a perdu son emploi : l’affaire était entendue, on ne se disait plus laïque, ou pas plus souvent que bouliste ou philatéliste.


C’est dans les années 1990 que soudain la laïcité a resurgi. La date n’a rien de fortuit : c’était le moment où les immigrés devenaient « un problème ». Et laïcité, mot magique, aidait grandement à résoudre le problème. L’une des principales difficultés est que certains discours peuvent être difficiles à énoncer publiquement, par exemple : « Ce n’est pas qu’on vous déteste, ni qu’on vous méprise. Même, on vous aime bien. Mais on préfèrerait que vous soyez moins visibles, que vous appreniez à nous ressembler. » Ou bien encore : « Nous n’avons rien contre le fait que vous soyez parqués dans des ghettos. Mais il ne faudrait quand même pas que ces ghettos deviennent des repaires de communautaristes polygames et de fondamentalistes terroristes. » Ce seraient-là des propos d’une louable franchise, mais on entend d’ici les criailleries des antiracistes bien pensants.

 

Alors, on sort du placard la laïcité. Son histoire lui confère une tonalité vertueuse, et c’est vertueusement qu’elle permet d’interdire le voile à l’école et la burka sur la voie publique, de protester contre la construction de mosquées et de mettre en prison ceux qui, de l’autre côté des périphériques du pays, essaient de s’organiser. C’est également sur la laïcité que s’appuient les féministes chic pour appuyer des lois scélérates au nom du « droit des femmes opprimées », tout en se souciant comme d’une guigne de celles, voilées ou pas, qui triment comme des esclaves pour des salaires de misère dans des quartiers loin du VIe arrondissement de Paris.

 

Si l’hypocrisie est l’hommage du vice à la vertu, la laïcité est l’hommage du racisme à la fraternité humaine.

 

Éric Hazan

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 23:05

mardi 14 septembre 2010, par La Rédaction Al-Oufok


L’impact de la sous-nutrition pour les pays pauvres est estimé à 350 milliards d’euros (450 mds USD) par an, selon un rapport de l’ONG ActionAid publié lundi, à une semaine d’un sommet des Nations Unies sur le développement à New York.
La somme représente dix fois les fonds requis pour remplir le premier des "Objectifs du millénaire pour le développement" définis en 2000 par l’Onu, qui vise à diviser par deux le nombre de personnes souffrant de la faim d’ici 2015.
Les pays membres de l’ONU vont se réunir à New York du 20 au 22 septembre pour faire le bilan des progrès réalisés dans les huit objectifs fixés en 2000.
Selon ActionAid, le chiffre de 350 milliards d’euros par an représente la perte de potentiel économique découlant de la sous-nutrition : morts prématurées, force de travail diminuée, dommages irréversibles subis par les enfants sous-alimentés.
Selon le rapport, la malnutrition chronique est globalement en augmentation de 20% par rapport à 2000, et seulement 8 pays, sur un groupe 28 pays pauvres passés sous revue, sont sur la bonne voie pour atteindre les objectifs en 2015. Douze pays sont même en recul par rapport à ces objectifs.


"Contrairement aux promesses, un sixième de l’humanité ne mange pas à sa faim" précise Meredith Alexander d’Actionaid.
"Pourtant, nous produisons assez pour nourrir tous les hommes, femmes et enfants de la planète. La véritable raison de la faim dans le monde n’est pas un manque de nourriture, mais un manque de volonté politique", a-t-elle poursuivi.
L’association prend en exemple le Brésil qui a réduit de moitié le nombre d’enfants sous-alimentés en moins d’une décennie.


L’ONG exhorte les pays riches à donner 16,8 milliards d’euros (22 milliards de dollars) pour combattre la faim dans le monde.
Les huit pays les plus développés du monde —Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne, Japon, Italie et Canada— s’étaient engagés en juillet 2009 lors de leur sommet à L’Aquila, dans le centre de l’Italie, à donner environ 20 milliards de dollars sur trois ans pour la sécurité alimentaire.


(Mardi, 14 septembre 2010 - Avec les agences de presse)


L’administration Obama va soumettre prochainement au Congrès le plus gros contrat d’armement jamais signé, jusqu’à 60 milliards de dollars (47 milliards d’euros) d’avions et d’hélicoptères pour l’Arabie saoudite, rapporte le Wall Street Journal, lundi 13 septembre 2010.

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 21:44

1er septembre 2010

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Le réseau de la communauté palestinienne aux Etats-Unis appelle toutes les  organisations, les associations et les groupes des communautés arabes et palestiniennes, ainsi que les organisations et les personnes de la solidarité, à signer la déclaration ci-après, qui refuse la reprise des négociations directes, au beau milieu d’un racisme et d’une violence structurels que les Israéliens infligent aux Palestiniens, négociations qui auront lieu entre le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et Benjamin Netanyahu, le 2 septembre 2010 :


Nous, les organisations et personnes soussignées, affirmons notre engagement pour la cause palestinienne et le peuple palestinien : une terre, un peuple, une cause. Pour notre peuple en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, souffrant et résolu sous le siège et l’occupation ; notre peuple en Palestine de 1948, confronté au racisme, au nettoyage ethnique et à la répression politique ; et notre peuple dans les camps de réfugiés et dans la diaspora à travers le monde, luttant pour revenir dans son foyer et libérer sa patrie, ce peuple mérite une direction qui défende ses droits inaliénables, qui tienne sa légitimité de son soutien populaire et confirme que la libération de sa terre et de son peuple est son objectif national le plus élevé. Nous méritons une direction qui défende nos droits collectifs. En tant que telles, nous rejetons les négociations directes qui ont lieu à Washington DC ce 2 septembre 2010 et qui protègent Israël, alors que celui-ci poursuit son projet colonial et d’apartheid. Des négociations dans les conditions actuelles, sans la pression nécessaire et sans tous les termes de référence, équivalent à un marchandage de nos villes palestiniennes au lieu de défendre nos droits collectifs. Nous affirmons : la Palestine n’est pas à vendre !


Ces négociations directes ne servent pas les intérêts des Palestiniens qui, en vertu des conditions du processus de paix, furent obligés à des opérations de police contre notre propre peuple qui déjà souffrait sous le joug de l’occupation, en échange seulement d’une situation aggravée.

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Effectivement, les 17 années passées depuis les accords d’Oslo ont apporté l’emprisonnement continuel des gens de conscience, l’expansion des colonies, le nettoyage ethnique et le racisme contre notre peuple, pendant que nos institutions nationales et le mouvement de libération nationale étaient systématiquement démantelés et remplacés par une Autorité dont le principal objectif était de répondre aux exigences de l’occupant dans une tentative chimérique de construire un Etat sans souveraineté. L’Autorité palestinienne doit se joindre aux voix qui montent et à ce mouvement croissant qui condamnent les camouflets autoritaires de Netanyahu au droit international. Alors que le mouvement de solidarité internationale avec la Palestine ne cesse de se développer ; alors que les rapports sur l’isolement international d’Israël et notamment grâce au mouvement de plus en plus fort pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions contre Israël, se multiplient à un rythme quotidien ; alors que la conscience du monde exige la justice, la mise en responsabilité et des poursuites internationales pour crimes de guerre contre Israël, l’Autorité palestinienne choisit à la place de fournir une couverture à l’occupation israélienne et à son abandon, intolérable, amer, raciste, du prétexte même du « gel des colonies », et va à des négociations directes alors que l’occupant commet ses crimes quotidiennement contre le peuple palestinien.


Malheureusement, l’Autorité palestinienne est elle- même une créature de telles négociations. La vaste majorité du peuple palestinien, en Palestine et en exil, exige une totale reconnaissance de nos droits nationaux, particulièrement le droit des réfugiés au retour dans leurs foyers, leurs terres et propriétés d’origine. Quand l’Autorité palestinienne marchande nos droits inaliénables et les mets sur la table pour qu’ils soient tailladés par l’occupant, nous devons nous faire entendre haut et fort pour dire que cette Autorité ne représente pas les Palestiniens et qu’elle n’est pas autorisée à brader notre cause et notre peuple en notre nom.

En tant que Palestiniens aux Etats-Unis, il est également clair que l’administration Obama ne propose rien de nouveau au peuple palestinien. L’administration U.S. continue d’occuper l’Iraq et l’Afghanistan et menace la région de plus de guerre et d’occupation encore. Elle fournit une aide et entretient des relations commerciales avec les régimes despotiques arabes qui, avec le soutien des Etats-Unis, peuvent se permettre de réprimer les droits collectifs de leurs propres populations arabes. De plus, elle donne des milliards de dollars d’aides militaires et économiques à Israël, chaque année, et lui apporte un soutien politique et diplomatique illimité, quelles que soient ses violations du droit international et la politique étrangère U.S. annoncée. Nous ne sommes pas convaincus par les « assurances » données par les Etats-Unis, quand les actions du gouvernement n’ont rien apporté au peuple palestinien à ce jour, mais que se poursuivent l’occupation et l’impunité d’Israël pour ses crimes de guerre.


Aujourd’hui, nous disons : ces négociations directes ne sont qu’une menace pour notre peuple. En tant que Palestiniens aux Etats-Unis, nous n’entendons aucune voix ici - pas l’administration U.S. ni l’Autorité palestinienne - qui représente notre peuple, nos droits, nos rêves et notre cause. Ces négociations sont une farce, et elles sont vouées à l’échec ; mais pire que cela, elles couvrent les crimes israéliens qui se perpétuent. Elles mettent au rebut toute prétention à une légitimité internationale, nous laissant à la bonne volonté de l’alliance américano-israélienne, et mettent en vente nos droits fondamentaux - particulièrement le droit au retour. Nous ne permettrons pas que cela se produise. L’Autorité palestinienne et Mahmoud Abbas ne nous représentent pas, et ces négociations sont illégitimes et inacceptables.


P1100097Au lieu de cela, nous faisons appel au soutien international à notre peuple, pas à un « processus de paix » qui perpétue notre dépossession et déplacements et fournit une couverture à l’occupant. L’isolement international d’Israël, le boycott, le désinvestissement et les sanctions, les poursuites internationales contre les criminels de guerre israéliens sont incontournables, comme est clair le soutien à nos droits, et notamment le droit de résister à l’occupation, le droit à l’autodétermination, et le droit au retour dans son foyer : les éléments clés de notre cause. Comme avec tous les régimes injustes et illégitimes qui ont pris des mesures pour liquider la cause palestinienne, ces négociations, et l’Autorité qui va à elles, échoueront, face à notre engagement indéfectible pour la justice. Pour cela, nos voix doivent être entendues, maintenant.


1er septembre 2010 - Palestine Conférence -

http://palestineconference.org/wp/2010/09/01/sign-on-to-statement-palestine-is-not-for-sale/

 


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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 20:51

Pièce jointe sans titre 00146

La lettre d'information des jeûneurs (11.09.10)

 

 

Bonjour

Fin du quatrième jour de jeûne. Nous continuons à affronter « le dragon » avec nos verres d’eau minuscules.
Françoise nous a quittés, nous lui souhaitons chaleureusement bonne route. Ana rejoint notre gang, ce qui nous fait bien plaisir… Antonin aussi nous rejoint pour quelques jours. Bienvenue à tous les deux.
Nous avons appris que des jeûnes s’organisent à Albi, Chamonix, Toulouse ainsi que ce vendredi soir une veillée à Montpellier, un cercle de silence exceptionnel à Bordeaux, etc. Merci pour toutes ces initiatives. Nous n’en avons pas la liste complète et nous ne pourrons pas toutes les citer mais merci à tous de relayer vos initiatives vers nous si possible, vers les medias locaux, etc. Nous devons sensibiliser autant que nous pouvons l’opinion publique sur ce qui est en train de se passer avec ce nouveau projet de loi.   


Notre groupe se porte bien. Quelques fatigues mais le moral et la santé vont bien. Nous sommes suivis par Etienne, un médecin qui vient quotidiennement consulter chacun d’entre nous. Nous discutons déjà de la soupe qui nous sera préparée pour rompre le jeûne vendredi soir prochain. D’ailleurs nous invitons tous ceux qui nous rejoindront pour ce cercle de silence à préparer s’ils le souhaitent soupe et autres aliments frugaux pour partager avec nous notre premier repas sur place, après le cercle. Ce cercle est donc prévu exceptionnellement le vendredi 17.09 à 18h30 place du Palais Bourbon derrière «notre maison à tous», l’Assemblée Nationale.
Aujourd’hui quelques medias et personnes politiques sont passés. Nous avons eu une veillée avec la communauté franciscaine qui nous a lu quelques passages de l’Evangile mais aussi de longs passages d’un texte (« ces étrangers qui sont en nous » 23/10/2008) de Serge Portelli, vice président du Tribunal de Grande Instance de Paris.

En voici un extrait :

« J’en ai assez de ces centres de rétention qui fleurissent partout en France et en Europe. J’en ai assez de cette simili-justice à qui l’on demande de cautionner des reconduites à la frontière ignobles. J’en ai assez de cette complicité des parquets qui autorise des arrestations massives dans les quartiers d’immigration. De ce climat de délation qui s’installe ouvertement en France comme aux pires années. De cette suspicion, de cette surveillance qu’on commence à organiser autour de tous ceux qui honorent notre pays en défendant les sans-papiers. J’en ai assez de cet égoïsme monstrueux qu’on veut faire passer pour une politique raisonnée et raisonnable.
Mais vous ne les connaissez pas, vous ne vivez pas avec eux, vous ne les supportez pas, disent-ils. Si, précisément, je suis envahi par eux et j’en suis fier. Je les porte en moi. Il y a dans mon sang de l’italien, de l’espagnol, du corse, du maltais, de l’allemand, du suisse, de l’alsacien et bien d’autres sûrement que je ne connais pas. (…) Tout un peuple d’étrangers en situation plus ou moins irrégulière vit en chacun de nous. Combattre le racisme, la xénophobie et toutes les formes de discrimination ne suffit plus. Il faut porter haut et fort les valeurs qui sont attaquées de toutes parts aujourd’hui. Il ne s’agit plus de les défendre mais de les proclamer. D’en faire le point de départ de nos discours et de nos actes mais surtout le point d’arrivée. »


Ce texte qui a deux ans n’a pas pris une ride, au contraire les rides de violence et de souffrance se sont accentuées gravement depuis deux ans et les mobilisations en cours en France aujourd’hui voudraient prévenir une pire dégradation encore.

 
Pauvre France. Nous jeûnons à Paris, dans les beaux quartiers comme on dit, entre Assemblée Nationale, Ministères, Invalides, Seine et tous ces beaux monuments de cette belle capitale. Le passé de la France n’a pas toujours été glorieux, notamment notre passé colonisateur, et pourtant aujourd’hui nous pouvons nous sentir profondément choqués par la situation actuelle. Pour de nombreux citoyens, une honte collective s’installe sur les pratiques en cours, comme si elles semblaient d’un autre âge. Jusqu’où veulent aller ceux qui sont aux manettes des bulldozers qui piétinent les valeurs et acquis de notre nation?
Jean Paul Nuñez, notre coordinateur jeûneur, ira débattre avec Serge Portelli et Jean Pierre Dubois, président de la Ligue des Droits de l’Homme, demain samedi à la fête de l’Humanité sur ces sujets liés aux politiques d’immigration.


Le parlement européen a condamné hier la France par une résolution lui demandant notamment de suspendre immédiatement les expulsions de Roms et de stopper une rhétorique « provocatrice et discriminatoire » des décideurs politiques. Le gouvernement a contre-attaqué, évidemment. Pauvre France.
A la fin de la veillée, nous avons écouté cette chanson de Brel « Quand on n’a que l’amour ». Nous recommandons à nos députés et à vous tous de la réécouter. Elle pourrait bien vous prendre aux tripes, comme on dit.


Merci pour votre lecture.
Jean Pierre, pour le collectif des jeûneurs.

 Vous pouvez également télécharger la lettre que nous avons adressée aux députés membres de la commission des lois et à ceux de la commission des Affaires Sociales. 

 

 Quelques dates à retenir :

> Jeudi 16 septembre, à 18h30 Place de Jaude à Clermont Ferrand : cercle de silence
> Jeudi 16 septembre à 18h30 au métro Charpennes à Lyon : veillée citoyenne
> Vendredi 17 septembre à Bordeaux : veillée de solidarité (infos à venir)
> Vendredi 17 septembre, à 18h30 Place du Palais Bourbon à Paris : cercle de silence exceptionnel (remplace le cercle du Palais-royal)

> Jeudi 23 septembre à 18h30 Place Gabriel Péri à Lyon : veillée citoyenne

 

Piece-jointe-sans-titre-00149.jpg  Photo de la veillée du 10 septembre

 

Source TERRA : Sujet: Lettre d'information des jeûneurs contre le projet de loi immigration -

Date : Sun, 12 sep 2010 00:40:47 +0200 - De : Contre une haine-ieme loi - <contreunehaineiemeloi@gmail.com>

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 08:19

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« Puis la Seconde Guerre mondiale est arrivée et le désastre s’est enclenché. Nous avons d’abord été déportés puis exterminés, comme nos frères de misère, les juifs, les homosexuels et les fous. »
« La réussite sociale, la mode, le sport, les vacances, les diplômes, être patron ou employé, être le premier, le plus beau, le plus riche, le plus puissant, ça n’a pas de sens pour un Gitan et pour un Tsigane. Un vieux Gitan me disait : « En 1939, on m’a enrôlé de force dans l’armée française, mais j’ai quand même réussi à déserter ». Quand je lui ai demandé pourquoi, il m’a dit : « Comment un homme peut-il tuer un autre homme qu’il ne connaît même pas ? »
« Aujourd’hui, les problèmes sont différents. Pourquoi devons-nous être contrôlés en permanence ? […]Pourquoi devons-nous être parqués comme des animaux ? Ces endroits sont presque toujours situés entre l’autoroute et la décharge municipale. »
« Le gouvernement déclare la guerre à la délinquance. Une annonce de plus. Si on veut vraiment s’attaquer à la délinquance, c’est très simple, il faut qu’il y ait de la justice. Dans un monde où les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres, c’est bien la preuve qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. La société occidentale va mal, et ce n’est pas en tapant sur les plus pauvres et les plus faibles que la société ira mieux. »

 

Alexandre Romanès, créateur avec son épouse Délia du Cirque Romanès. Né en 1951, il publie des poèmes chez Gallimard. Dernier ouvrage paru : " Sur l’épaule de l’ange "

Le Nouvel Observateur, 5 août 10, via Altermonde sans frontières

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 20:21

DSC00008Il y a longtemps, l'éducation nationale et le ministère des sports organisaient chaque année un cross ouvert à tous les établissements scolaires : le Challenge du nombre. L'école capable d'aligner le plus grand nombre de participants emportait la coupe et les élèves des médailles en plastique.

Pourquoi rappeler cela ? Parce que nous allons manifester le 4 et le 7 septembre. La première fois contre la politique xénophobe et raciste du gouvernement, la seconde contre l'iniquité profonde de la réforme des régimes de retraite.

Il y aura du monde.

Pour autant, il ne faudrait pas que le nombre apparaisse, une fois encore, comme l'unique critère de réussite de ces deux manifestations. Un critère commode qui permet, la plupart du temps, de faire passer à la trappe les revendications des manifestants. On se dispute toujours sur le nombre : les uns disent mille, les autres un million. En revanche, en écoutant les commentateurs, en voyant les images filmées par les télévisions, personne ne saurait répondre à une question simple : pourquoi ces mille ou ce million sont-ils descendus dans la rue ?


AUCUNE OBJECTIVITÉ


Après les grandes grèves de 1995, Bernard Thibault (leader de la Fédération des cheminots CGT à l'époque) nous avait réunis (des cinéastes, des écrivains, des philosophes) pour regarder ensemble un montage de tous les journaux télévisés de TF1 pendant cette période. Que voyait-on de la grève et des grévistes ? Des manifestants qui tapaient sur des tambours, d'autres qui agitaient des fumigènes, des hommes et des femmes portant des banderoles où fleurissaient les calembours, des choeurs qui chantaient des refrains revendicatifs, un peuple rigolard et bon enfant. Où était la colère qui les animait ? Où s'exprimaient leurs arguments, leurs revendications, leurs propositions ? Nulle part. Ils ne parlaient pas, ils criaient, et leurs cris étouffaient toutes les voix.

Le choix des images était évidemment un choix politique, un choix idéologique. Il n'y avait là aucune objectivité. La télévision montrait ce qu'elle voulait montrer. Et ce qu'elle voulait montrer était clairement hostile au mouvement populaire.

En manifestant le 4 et le 7 septembre, quelles images allons-nous donner de notre colère, de notre dégoût devant les agissements du gouvernement ? Allons-nous encore une fois faire de la marche à pied au son des scies remises au goût du jour ? Allons-nous scander de nouveaux calembours ? Allons-nous rire et nous congratuler d'être aussi nombreux ? Le nombre sera-t-il encore une fois la bonne blague que se renverront la police et les organisateurs ?

Aux Jeux olympiques de Mexico, en 1968, Tommie Smith et John Carlos montèrent sur le podium et, baissant la tête, levèrent le poing vers le ciel pour protester contre la situation des Noirs américains. Ils n'étaient que deux, sans calembours, sans slogans, sans chansons, mais leur message résonne encore en nous.

 

 DSC00462Les manifestations de début septembre devront résonner semblablement dans les mémoires de nos enfants. Elles sont clairement politiques et doivent être montrées comme telles. Le conflit qui nous oppose au gouvernement dépasse la discussion sur tel ou tel amendement au régime des retraites, sur les conditions constitutionnelles de déchéance de la nationalité, sur l'expulsion des Roms et des sans-papiers.

C'est un rejet global et de la pensée et des actes de ceux qui nous gouvernent. C'est cela que nous devons faire entendre, cela que nous devons montrer. Et pour que le message soit clair, renonçons aux bons mots, aux ritournelles, aux sourires, à l'amabilité bonhomme entre République et Bastille. Que nous soyons cent ou des millions, peu importe. Ces manifestations ne doivent avoir qu'un visage, qu'une voix ; le visage et la voix de la colère.


Gérard Mordillat-Dan Franck

Source TERRA : http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/09/02/une-seule-voix-et-un-seul-visage-ceux-de-la-colere_1405894_3232.html



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